Les SUV sont désormais très nombreux sur le marché. Les SUV compacts, une sous-catégorie qui met l’accent sur la compacité et la polyvalence commence, elle aussi, à avoir une offre pléthorique. Et c’est notamment du côté de l’électrique que les propositions les plus alléchantes sont à retrouver. Quel SUV urbain électrique choisir en 2021 ? Voici nos préférés.
Les SUV électriques, la combinaison parfaite ?
Appréciés des automobilistes français, les SUV notamment dans leur forme la plus compacte enchaînent les succès commerciaux. Il faut dire que ces véhicules intelligents combinent l’agilité d’une citadine, l’encombrement d’une compacte et l’habitabilité d’un SUV ou presque. C’est ce qui explique qu’on les retrouve notamment en milieu urbain pour des déplacements quotidiens ! Avec une motorisation électrique sous le capot, la proposition prend tout son sens. Car avec des motorisations thermiques désormais chassées des centres-villes, il sera demain nécessaire de passer par cette motorisation à zéro émission pour y circuler.
Hyundai Kona, Peugeot e-2008, DS 3 Crossback E-Tense, Opel Mokka E et Kia e-Soul, ce sont les cinq modèles les plus vendus en France dans le segment des SUV compacts électriques. Stellantis occupe le terrain avec trois marques et une proposition technique qui converge, faisant des Peugeot e-2008, DS 3 Crossback E-Tense et Opel Mokka E des cousins à peine cachés.
Hyundai Kona
Le roi du segment lorsque l’on regarde uniquement le chiffre des ventes, c’est lui, le Kona Electric. Le Coréen a l’avantage d’un design audacieux et original, et se décline en deux versions. Accessible pour moins de 30 000 € une fois le bonus écologique déduit, il embarque un moteur d’une puissance de 136 chevaux avec une batterie de 39,2 kWh pour une autonomie de 305 km (WLTP). Mais il est possible de s’orienter vers la version plus puissante de 204 chevaux avec une batterie de 64 kWh qui permet d’atteindre une autonomie proche de 500 km (484 km WLTP). Le Kona est redoutable, sa version hybride tient d’ailleurs très bien elle aussi le match face à la référence Renault Captur ou à la nouvelle venue la Toyota Yaris Cross.
Peugeot e-2008, DS 3 Crossback E-Tense, Opel Mokka E
Avec des plates-formes communes et des éléments mécaniques partagés, les trois modèles issus du groupe Stellantis se différencient par leurs dessins mais aussi par l’équipement proposé à bord. Ainsi, on retrouve à chaque fois un moteur d’une puissance de 136 chevaux avec une batterie de 50 kWh permettant de parcourir plus de 300 km (WLTP) et même 322 km (WLTP) chez Opel.
Le plus conventionnel, mais aussi peut-être le plus agréable à mener grâce à une mise au point des trains roulants et du châssis incomparable, c’est le e-2008. On retrouve à bord tous les codes des Peugeot modernes avec beaucoup d’équipements. Le DS 3 Crossback E-Tense se veut le plus luxueux des trois. Mais les choix esthétiques et les démonstrations de style ne séduiront pas tous les automobilistes. Notamment si vous cherchez avant tout un SUV pratique. D’ailleurs, ce style à la française entraîne un surcoût d’environ 2 000 € par rapport à la même version chez Peugeot.
Et si la bonne solution était de se tourner vers Opel ? Le Mokka E arbore un design sportif avec notamment une calandre noire et pleine qui évoque directement les racines de la marque et la Manta des années 70. À bord, on découvre une instrumentation numérique, des écrans généreux et tout ce qui fait une voiture moderne… pour 30 000 €. La bonne affaire est sans doute ici, chez la marque allemande.
Kia e-Soul
Comme le e-Niro, le e-Soul joue sur le segment des SUV compacts et se démarque avec son style. Si vous aimez certains modèles japonais avec des formes cubiques, c’est vers lui que vous devez vous tourner. On retrouve là encore un ensemble comparable aux autres constructeurs avec un moteur d’une puissance de 136 chevaux et une batterie de 39 kWh. Une version plus puissante (moteur de 204 ch et batterie de 64 kWh) permet de doper l’autonomie et d’atteindre 450 km (WLTP).
Partout, des tanks électriques ! Trop chers, trop lourds, alors que le marché est celui de la voiture de ville, petite, pas cher, sans trop d’équipements, pour aller au supermarché ou emmener les enfants à l’école. Une seconde ou même troisième voiture, à moins de 10.000 € ( sans prime ).
Il est incompréhensible de proposer des véhicules aux prix similaires aux voitures à explosion alors que l’électrique a peu de pièces, et est beaucoup plus simple à réaliser : le prix des batteries n’explique pas tout, loin de là.
Alors attendons que les chinois arrivent avec leurs petites citadines à 3.500 €, et pleurons sur la ruine programmée de l’automobile Française !