Suzuki présente une nouvelle génération pour son petit SUV, le S-Cross. Avec sa transmission intégrale, son dessin relativement conventionnel mais efficace, il est la réponse à ceux qui recherchent un véhicule discret avec un excellent rapport prix/équipement. Le moment de basculer chez Suzuki est-il venu ?
Un petit SUV discret, l’offre qui manquait sur le marché
Suzuki, c’est un constructeur qui, en France, fait preuve de discrétion. Avec environ 30 000 véhicules écoulés seulement dans l’hexagone, la proposition du constructeur japonais est simple : proposer des voitures avec une conception ingénieuse et fiable, sans extravagance. La nouvelle illustration est le S-Cross. Alors qu’il s’agissait avant d’une berline, il devient un SUV. Son dessin est moins tape-à-l’œil que la concurrence, même si la calandre est généreuse et la ligne de capot avant assez haute. « Le résultat peut convaincre, en s’éloignant des caricatures roulantes de la concurrence, parfois inutilement agressive, sans pour autant tomber dans la banalité de la précédente génération » peut-on lire sur le site Le Progrès, qui a testé le véhicule en condition hivernale, dans les Alpes. Avec 4,30 m de long, le S-Cross se compare directement aux SUV citadins que sont les Peugeot 2008, Renault Captur et Volkswagen T-Cross. « Malgré ses proportions contenues, le S-Cross se montre habitable : impossible de se trouver à l’étroit aux places arrière explique le site Turbo.fr. Quant au coffre et même s’il rend une petite centaine de litres aux meilleurs gros modèles familiaux, ses 430 litres suffiront largement aux voyages ».
Une transmission intégrale, un élément rare pour un SUV urbain
En ce qui concerne la partie mécanique, c’est toujours le bloc essence de 1,4 litres de 129 chevaux à micro-hybridation 48 volts qui est présent. À peine suffisant peut-être sur le papier, mais puisque l’engin pèse moins de 1200 kg, les relances sont très bonnes. On peut même parler de dynamisme, avec un bon confort de voyage mais une insonorisation et un filtrage des aspérités moins efficaces que la concurrence. La conduite n’apporte pas de sensation réellement innovante. Le point fort du S-Cross, c’est la présence de sa transmission intégrale baptisée All Grip Select. Elle est associée à quatre modes pour s’adapter à toutes les situations de conduite.
On regrette une gamme moteur réduite car l’ajout d’une version hybride 1,5 litres comme sur le Vitara pourrait faire merveille. Notre vœu devrait être exaucé dès le second semestre 2022. D’ailleurs, c’est ce moteur qui rejoindra la gamme qui aura le droit exclusivement à la boîte de vitesses automatique, qui disparaîtra sur le 1,4 litres.
Un équipement généreux dès le premier niveau de finition
Avant d’évoquer directement le prix, prenons un temps pour parler de l’équipement. Suzuki joue le jeu avec de série des phares à LED, des jantes de 17 pouces, une caméra de recul ou encore un régulateur adaptatif et des aides à la conduite (comme l’alerte de franchissement de ligne, le freinage d’urgence automatique ou encore la lecture des panneaux de signalisation).
« S’il ne brille pas par sa qualité de finition (les matériaux employés sont assez bas de gamme, même en finition haute), le Suzuki dispose en revanche d’un équipement à la page et complet dès son prix d’appel » confirme le site abcmoteur.fr.
Le premier prix du S-Cross 1.4 Boosterjet s’établit à 27 090€ en finition Avantage. Pour disposer d’un équipement plus complet, il faut passer sur la version Privilège (29 790€). Pour profiter de la transmission intégrale, le prix d’achat est au minimum de 30 290€ (avec la boîte de vitesses manuelle et la finition Privilège). Le modèle le plus complet, avec boîte automatique et finition Style, est à 34 190€.
Révisez votre orthograhe.
1,4 litre ne prend pas de « S » tout comme 1,5. Le pluriel commence à 2 et pas à 1 même 1,9999999 !!!!!