Renault Kadjar
Crédit Photo : Y. BROSSARD

Renault Kadjar 2022 : l’âge de la maturité pour se confronter au Peugeot 3008 ?

Un ogre ? Le Peugeot 3008 est la star du segment des SUV compacts avec plus de 20 000 exemplaires écoulés en 2020. Derrière, la concurrence tente de suivre avec en interne le Citroën C5 Aircross, par exemple, mais aussi ailleurs avec le très sérieux Volkswagen Tiguan ou le pionnier Nissan Qashqaï. Renault a également une proposition avec le Kadjar. À la fin de l’année 2022, une nouvelle génération va débarquer pour se relancer dans ce match. Voici ce que nous savons pour le moment.

Renault Kadjar II, une image à (re)construire

Arrivé en 2015 sur le marché, le Renault Kadjar a profité d’un réel engouement à son lancement mais le soufflé est rapidement retombé. La faute en partie au SUV du Lion, le 3008. Plus féroce, félin, avec un style marqué et une technologie à bord bien plus importante, le 3008 affichait un niveau de prestations très haut que la marque au losange ne pouvait pas imiter.

Voilà comment, en 2018, le restylage du Kadjar est passé inaperçu ou presque. Le constructeur n’a pas jugé utile de s’attarder sur cette mise à jour cosmétique, préférant presque sacrifier cette première génération pour se focaliser déjà sur la suivante. Le Kadjar II doit se construire une image, retrouver l’engouement qu’il a su créer.

Le Kadjar est, après le Captur, la star SUV de Renault. Mais sans grande réaction et mise à niveau forte, il risque d’être oublié car l’offre vient de s’enrichir très récemment avec le Renault Arkana. Le SUV coupé va redistribuer les cartes au sein de la famille. Le Kadjar doit avoir une personnalité bien plus marquée désormais pour riposter et ne pas voir ses ventes cannibalisées.

Un style plus marqué pour le nouveau Kadjar

Le style et la technologie, ce sont les deux domaines dans lesquels Renault va devoir se battre face à Peugeot. Pour cela, on peut s’attendre à découvrir un SUV avec une face avant bien plus travaillée et une calandre plus fine. C’est la signature lumineuse aussi qui devrait évoluer avec des blocs optiques fins situés à la base du capot. Pour comprendre ce qui nous attend, il faut se référer à deux concepts présentés ces dernières années. La Mégane eVision, tout d’abord, qui pose les bases de la future compacte 100% électrique de la marque et qui donne à voir le nouveau visage des créations maison. Mais c’est surtout du côté du concept Morphoz que l’inspiration va sans doute être puisée.

En ce qui concerne l’aspect purement technique, le nouveau Kadjar utilisera la plate-forme CMF-C, comme son frère au sein de l’alliance Renault Nissan, le Qashqai. Une différence devrait être affirmée entre les deux modèles avec la compacité réservée pour le modèle nippon et au contraire des velléités plus familiales pour le Kadjar. Il n’est pas exclu de voir sa longueur totale dépasser les 4,50 m.

On ne connaît pas encore la gamme de moteurs qui seront proposés mais on peut toutefois esquisser un début d’offre en misant sur l’hybridation. On ne voit pas comment la technologie E-Tech qui anime déjà les Captur et Mégane ne pourrait pas se retrouver à bord. Il faut aussi s’attendre à de la micro-hybridation. Du diesel ? Pas certain.

Comme un symbole d’une volonté de conquête, le nouveau Kadjar fera partie des premiers modèles à recevoir le nouveau logo de la marque, qui plonge dans son histoire. Comme le fait Peugeot, Renault a décidé de chercher dans son ADN des codes forts. Alors, après la nouvelle Mégane électrique, le Kadjar portera fièrement le losange modernisé, dérivé de celui créé par l’artiste Vasarely au début des années 70. Le prix ? Actuellement accessible pour moins de 30 000 € en entrée de gamme, le Kadjar plus chic et modernisé devrait voir son ticket d’entrée augmenter.

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Un commentaire pour “Renault Kadjar 2022 : l’âge de la maturité pour se confronter au Peugeot 3008 ?

  1. Ouais ! la course aux armements est effrayante : en vieux schnock que je suis, je fais la multiplication : 30 000 € x 6.6 = environ 200 000 francs d’avant le modernisme de notre « très chère » Europe …
    pour une caisse à roulettes … sans roue de secours …
    oui, et sur certaines finitions du 2008, pour ce prix là, chez Peugeot, on n’a rien ; faut payer plein d’options en plus, et se faire pleurer pour avoir le GPS ! (sauf si j’ai rien compris de ce que m’a dit le vendeur il y a 15 jours) ; bon, le PDG a avoué que c’est grâce à ce petit jeu qu’il fait bondir le bénef … alors y-a-bon !

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