[Vidéo] Essai BMW Z4 Roadster M40i 340ch M Performance : pur plaisir !

Un roadster doté d’un six cylindres et de 340 chevaux c’est la garantie de se faire plaisir. Surtout lorsque ce roadster – en l’occurrence un Z4 – est présenté dans sa version M40i la plus puissante. Il s’agit de la troisième génération du Z4, qui partage énormément de composants et notamment la partie mécanique et la plate-forme avec la Toyota Supra. Mais il existe une différence majeure. La Supra n’existe qu’en coupé, tandis que le Z4 n’existe qu’en cabriolet avec capote souple contrairement au toit rigide vu par le passé ! La gamme commence avec un moteur 2 litres turbo qui fait un petit peu moins de 200 chevaux. Ensuite on retrouve le Z4 30i de 258 chevaux et la version que nous essayons ici, à savoir M40i avec un bloc 6 cylindres en ligne turbo de 340 chevaux et une boîte automatique à huit rapports.

Une vie à bord réduite au minimum, l’esprit « cab »

Abordons tout de suite le sujet de la capote souple et sa manipulation. Enlever ou remettre la capote se fait en dix secondes de façon entièrement électrique et reste possible en roulant jusqu’à 50 km/h. Un bon point autant pour la vitesse d’exécution que pour la possibilité de le faire en mouvement.

Lorsque l’on grimpe à l’intérieur du Z4, la planche de bord est flatteuse et on retrouve l’univers BMW avec l’écran central orienté vers le conducteur. La position de conduite au ras du sol peut être ajustée de manière fine selon vos envies. L’écran central est tactile et le combiné d’instruments est numérique mais bien peu personnalisable.

L’équipement de série est correct en confort mais la plupart des aides à la conduite modernes restent en option, même le freinage automatique d’urgence ! Un peu spartiate.

Dernier point avec le coffre qui peut embarquer un peu moins de 300 dm³ de bagages. C’est un tout petit peu moins que les Porsche 718 Boxster ou Audi TT roadster.

Le six en ligne et sa légende

Le six cylindres en ligne est un vrai régal ! Le caractère moteur – évidemment onctueux à souhait – permet de profiter d’excellentes reprises dès 2000 tr/min et à partir de 3000 tr/min cela pousse vraiment fort jusqu’à 6000 ou 6500 tr/min. En matière de performances, ce Z4 dans sa version la plus puissante fait moins bien qu’une Porsche 718 Boxster PDK ayant pourtant une quarantaine de chevaux de moins. Le Z4 accuse un embonpoint certain (150 kg de plus que la machine de Zuffenhausen). La différence de poids se ressent aussi dans le comportement : ce Z4 est efficace mais reste aussi typé confort, avec une vocation balade assumée. Le Z4 est ainsi bien plus une « GT » qu’une sportive, plus à l’aise dans les grandes courbes rapides que dans le sinueux. Le freinage est excellent et très mordant mais manque d’endurance. La boîte de vitesses est moins rapide qu’une PDK mais reste très agréable et surtout très bien gérée en mode Sport. Par rapport à la Supra, ce Z4 permet de profiter du paysage les cheveux au vent. Le confort est excellent sans perdre en efficacité.

En résumé, ce BMW Z4 est un superbe engin pour les balades, capable d’aller vite. Une vraie « GT » au sens noble.

Côté consommation, pas de miracle au regard des prestations. Le Z4 se révèle un peu gourmand mais nos mesures indiquent qu’il ne réclame presque rien de plus que le Porsche 718 Boxster équipé, lui, d’un quatre cylindres. Toutefois, le malus écologique est inévitable et dépasse les 3 000 € à rajouter aux 65 000 € de base hors options de ce Z4 M40i. Un tarif plus élevé que le Boxster PDK pourtant plus performant et plus sportif mais moins noble sur le plan mécanique pour un puriste. L’Audi TTS roadster est également moins cher mais lui aussi doté d’un bloc quatre cylindres. Si le choix entre quatre ou six cylindres ne vous préoccupe pas, et que vous ne cherchez pas absolument des performances élevées, alors nous vous recommandons de vous orienter vers le Z4 20i de moins de 200 chevaux accessible à moins de 50 000 €.