Volkswagen Golf 2.0 TDI 115
Crédit Photo : Volkswagen

Volkswagen Golf 2,0 litres TDI 115, le diesel fait de la résistance

Si la plupart des concurrents et notamment Peugeot avec sa 308 ont décidé de restreindre l’offre diesel avec un seul bloc moteur, Volkswagen continue de proposer cette motorisation sur sa Golf. Moins gourmand, économique pour les gros rouleurs, le diesel a du sens pour les particuliers qui ont envie de voir du pays ou encore pour les professionnels qui voient en la Golf un véhicule de société parfaite. La version 2,0 litres TDI 115 traduit très bien cette dualité actuelle entre développement de l’électrique et de l’hybride et cohérence pourtant réelle du diesel.

Une Volkswagen Golf TDI, comme au bon vieux temps

Si la mode est à l’hybride, la Golf RDI 115 constitue une sorte de résistante, probablement la dernière version dotée de cette motorisation avant une bascule à l’électrification partielle ou totale. Pour autant, la technique que l’on retrouve sous le capot n’a rien d’ancestrale. À l’inverse, on peut considérer cette version comme l’aboutissement de la recherche et du développement mené par le constructeur allemand depuis des décennies.

Cette Golf 8 a le droit à une injection à rampe commune, un filtre à particules et un système Twindosing à double injection d’Adblue, le tout avec de quoi respirer suffisamment grâce à une cylindrée de 2,0 litres. Sans le surpoids lié à des batteries ou à des moteurs électriques, cette Golf affiche une consommation de 4,5 l/100 km de moyenne et des émissions de 117 g/km de dioxyde de carbone. Pas mal.

Une consommation très basse, un diesel sobre et agréable

Nos confrères de Caradisiac, qui ont pu essayer cette version, confirment ces excellentes prestations et sa consommation très frugale : « en dehors des limites urbaines, elle ne craint personne. Rester sous les 5 litres en réel n’est en effet qu’une formalité, même sur autoroute, territoire où c’est cette fois les concurrentes essence/électriques qui trouvent leurs limites ».

Même constat avec l’essai réalisé par L’Automobile Magazine : « Avec seulement 5,1 l/ 100 km en ville, pas plus de 5 l/100 km sur autoroute, et carrément 4,8 l/100 km sur route, pour une moyenne inhabituelle de 5 l/100 km, ce diesel se pose comme un outil incontournable pour ceux qui roulent beaucoup et veulent maîtriser leur budget carburant ».

Volkswagen a eu la bonne idée de greffer à sa Golf 8 réservoir de 50 litres permettant de réaliser dans des conditions idéales un trajet de 1 000 km. Encore un bon point pour la compacte, car ce rayon d’action est rare dans le segment.

Des prix très hauts pour une proposition pourtant alléchante

Disponible avec une boîte de vitesses manuelle ou avec la transmission automatique DSG7, la Golf 8 et son bloc moteur diesel TDI 115 chevaux ne se brade pas. C’est une tradition maison, la Golf possède un certain caractère statutaire.

A partir de 30 935 € en DSG7, soit 3 310 € de plus que la variante essence 1,0 litre TSI 110 DSG7. Avec la boîte de vitesses manuelle, c’est un peu mieux. Le premier prix se situe sous la barre des 30 000 €, à 28 930 €. Puisque nous louons ici les vertus de son moteur, un choix stratégique consiste peut-être à s’orienter vers une autre voiture du groupe qui reprend la même mécanique. C’est le cas notamment de la Seat Léon, avec un prix inférieur de 3 500 €. On peut également citer la Skoda Octavia, avec un effort tarifaire là aussi inférieur de 2 500 €.

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Un commentaire pour “Volkswagen Golf 2,0 litres TDI 115, le diesel fait de la résistance

  1. Proposition salutaire pour les propriétaires de caravanes…qui ne voient pas comment l’électrique annoncé pourra répondre à leurs besoins (couple). Ce modèle a une puidssance un peu juste…mais beaucoup de couple.

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