Bmw Série 1 2019

Bmw série 1 : une troisième génération en traction moins séduisante ? Pas sûr

Dans la lignée des compactes chez BMW, c’est la Série 1 qui est la digne pionnière. Si l’on fait exception de la Série 3 Compact (sur les générations E36 et E46), la Série 1 est bien la référence et le constructeur allemand apporte pour la troisième génération un lot de nouveautés important. Le changement le plus radical concerne l’architecture moteur : terminée la propulsion, la Série 1 bascule en traction. Est-elle encore une vraie BMW ?

La BMW Série 1 2019 est-elle devenue sage ?

C’est en 2004 que la Série 1 est arrivée et a permis à BMW de véritablement s’imposer sur le segment des berlines compactes. À l’époque, la marque faisait sensation grâce à un capot allongé et un air de break de chasse qui évoquait pour les connaisseurs de la marque le Z3 Coupé devenu mythique. Surtout, la première Série 1 faisait figure de résistante et affirmait son caractère unique en étant la seule compacte propulsion du marché.

Lors du passage à la deuxième génération, certains ont déjà vu les premiers signes d’un assagissement : le six-cylindres en ligne atmosphérique disparaissait. Il fallait basculer sur des versions turbocompressée (M135i, puis M140i) pour disposer de cette mécanique jugée la plus noble.

Avec la troisième génération qui débarque aujourd’hui dans nos concessions, tout ce qui faisait le positionnement unique de la Série 1 depuis 15 ans disparaît. Le six cylindres ? Son chant pourrait ne plus du tout se faire entendre sur une Série 1, même avec les versions les plus sportives. Désormais devenue traction, la Série 1 attire les foudres des puristes.

Une Série 1 qui veut se battre contre la Mercedes Classe A

Peut-on en vouloir à BMW d’avoir revu son produit pour mieux l’orienter face à la concurrence et notamment à Mercedes avec la Classe A ? La marque à l’étoile est devenue la grande championne du segment des compactes : Classe A, GLA, GLB, CLA, CLA Shooting Brake ! Avec une transmission avant et un moteur transversal, la Série 1 se dote enfin d’une meilleure habitabilité, un point souvent critiqué par le passé. La Série 1 repose sur la plate-forme qu’utilisent également d’autres véhicules de la marque, à savoir les monospaces Série 2 Active Tourer et Gran Tourer.

Avec des moteurs trois et quatre cylindres, diesels comme essence, BMW recentre sa proposition. Le bloc six cylindres ne pourrait de toute façon pas loger dans le compartiment moteur largement réduit, avec un nouveau dessin de capot plus plongeant. Le dessin évolue, la voiture est plus compacte.

Inédite, cette nouvelle génération de Série 1 l’est inévitablement sur de nombreux aspects au regard de ce qu’elle fût auparavant. Plus conventionnelle – dans l’air du temps diront certains – elle débute légèrement au-dessus de 27 000 €. Elle semble armée pour faire face à la concurrence et continuer son épopée avec plus de 2,5 millions d’exemplaires vendus sur le continent européen depuis 2004. Une mue qui séduit certains autant qu’elle dérange d’autres.

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