Modèle essentiel dans la gamme de BMW, permettant de dynamiser la performance commerciale, la Série 1 va bientôt débarquer avec sa troisième génération. Pour son modèle d’accès, BMW ose la révolution en supprimant la propulsion. Sacrilège pour certains, mais réalité économique oblige, alors que l’heure est à la chasse aux coûts.
La Série 1, sur les traces de la Mercedes Classe A
La deuxième génération de BMW Série 1 avait fait son apparition en 2011 et avait eu le droit en 2015 à un restylage. Après cette belle carrière, place à la troisième génération pour mieux affronter la Classe A de chez Mercedes. Elle qui a eu le droit à une toute nouvelle version l’an passé symbolise le renouveau de Mercedes et vient rivaliser fortement avec la Série 1, que l’on croyait indéboulonnable ! Basée sur la plate-forme UKL, la nouvelle Série 1 présente un dessin qui la rapproche nettement du Série 2 Active Tourer. La filiation avec la toute première Série 1 (lancée en 2004) n’est pas si évidente ! Les feux avant haut perchés ainsi que la nouvelle calandre imposante avec les haricots reliés donnent une véritable stature à cette Série 1, qui semble s’embourgeoiser au fil des ans. Le capot raccourci et plus plongeant tout comme les lignes latérales bien plus travaillées et moins horizontales que par le passé évoquent la fameuse concurrente frappée de l’Étoile. Ses mensurations changent : la hauteur progresse de 13 mm (à 1 434 mm) avec une longueur totale en diminution de 10 mm (4 319 mm), le tout avec un empattement plus court de 20 mm.
BMW Série 2019, terminée la propulsion
Les puristes de la marque BMW vous diront que tout modèle qui sort des usines d’assemblage de la marque allemande se doit d’être doté d’une propulsion. Malheureusement, pour cette troisième génération de BMW Série 1, cette combinaison sera impossible. Sacrilège ? Un véritable changement de cap sur le modèle compact, qui possédait un positionnement singulier en étant la seule voiture à propulsion sur le segment.
En matière de comportement routier, il faudra venir compenser ce changement. BMW indique avoir travaillé pour apporter un comportement dynamique à sa nouvelle traction. On retrouvera par exemple le système ARB qui permet de lutter contre le sous virage propre aux tractions. Côté évolutions et technologie toujours, un répartiteur vectoriel de couple électronique sera de la partie tout comme un train arrière à suspensions multi bras de série.
Ce changement de philosophie possède des atouts : le volume du coffre est en progression de 20 litres (380 litres au total) et l’espace à bord va lui aussi nettement progresser. De la garde au toit à l’espace pour les genoux, tout va évoluer.
Au lancement, vous aurez le choix entre trois motorisations diesel et deux motorisations essence. Il faudra se contenter de trois et quatre cylindres. L’offre diesel comprend les 116d, 118d et 120d (dont la puissance respective est de 116, 150 et 190 ch). En essence, le « petit » 118i affiche une puissance de 140 ch, et le M135i culminera lui à 306 ch. Sur ce moteur, comme sur le 120d, la boîte automatique à 8 vitesses et la transmission intégrale xDrive seront de série.
Parlons prix. La nouvelle Série 3 2019 de troisième génération sera proposée à partir de 27 150 € pour la 116d et 27 300 € pour la 118i. La sportive M135i sera elle au-dessus des 50 000 € (à 54 500 € prix catalogue).