Brevetée par l’ingénieur Nils Bohlin chez Volvo en 1959, la ceinture de sécurité telle qu’on la connait aujourd’hui, fait son apparition. Le brevet laissé libre de droits, la ceinture se démocratise et devient obligatoire en France à partir de 1973. Elle peut vous sauver la vie, donc pas question de l’oublier !
D’abord obligatoire pour le conducteur hors agglomération, la ceinture devient, au fil des années, l’élément principal de sécurité en voiture avant le développement des airbags. Elle est, ensuite, obligatoire pour l’ensemble des passagers et pour n’importe quel trajet. Si vous ne la portez pas, cela peut vous coûter une belle amende de 135€, 3 points en moins sur le permis de conduire voire la vie en cas de choc brutal. C’est LE réflexe à avoir en prenant place dans la voiture.
L’Histoire de la ceinture en France
À partir de 1970, les constructeurs ont eu l’obligation de prévoir des ancrages dans le véhicule. Le port de la ceinture de sécurité est devenu obligatoire à l’avant des véhicules de tourisme et hors agglomération en juillet 1973 puis en agglomération en 1979. En janvier 1990, elle est devenue obligatoire à l’arrière. Le port de la ceinture dans les transports en commun est devenu obligatoire en 2003, néanmoins nous pouvons constater que cette dernière injonction, n’est pas très respectée.
Malgré cela, une étude a montré que chaque année, il y a encore environ un millier de morts lié au non port de la ceinture de sécurité.
Depuis le 1er juin 2001, un enfant de moins de 3 ans doit être transporté dans un siège « conçu à cet effet et muni d’un système de retenue », typiquement une ceinture ou un harnais. Le siège auto puis le rehausseur sont obligatoires pour les enfants jusqu’à 10 ans.
La règle : 1 personne = 1 place = 1 ceinture.
En cas de non-respect de la règle : Selon l’article R. 412-1 du Code de la route : « le non-port de la ceinture de sécurité est sanctionné d’un retrait de 3 points du permis de conduire et de 135 euros d’amende minorée de 90 euros pour paiement sous un délai de 3 jours »
Son fonctionnement
La ceinture de sécurité « trois-points » permet de limiter les mouvements des passagers et les projections dans le véhicule en cas de choc violent. Cela permet de limiter l’inertie. Elle est composée de deux bandes passées dans des anneaux et d’un boîtier qui contient un système de ressort et de blocage en cas de déroulement trop rapide du ruban. Elle se positionne sur la clavicule, en passant sur le thorax et l’abdomen. Elle se réenroule automatiquement en fin d’utilisation.
La ceinture sauve des vies
La ceinture de sécurité attachée peut sauver la vie de du conducteur et de ses passagers. Après un accident, les personnes non attachées deviennent un projectile pour les autres occupants du véhicule et peuvent provoquer des dégâts importants pouvant aller jusqu’au décès.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en cas d’accident, le port de la ceinture de sécurité réduit le risque de décès de 40 % à 65 % pour les passagers assis à l’avant et de 25 % à 75 % pour les passagers à l’arrière.
Malgré les campagnes de communication souvent chocs de la Sécurité Routière, un français sur six déclare encore ne pas avoir le réflexe de mettre sa ceinture de sécurité.
En ces temps de tolérance quasi nulle en termes de sécurité routière, il est de bon augure d’adopter ce bon geste dès que vous êtes installé au volant ! Et n’oubliez pas vos passagers ! Pas de démarrage, sans bouclage de ceinture.
La ceinture aussi pour les animaux de compagnie
Si vous faites partie de ces automobilistes qui emmènent leurs compagnons à quatre pattes dans tous leurs déplacements, alors sachez que lui aussi, doit être attaché. La ceinture est obligatoire pour les chiens. Cette ceinture se présente sous forme de laisse avec une boucle de sécurité à l’extrémité et dont le prix oscille entre 5 et 15 euros.
La ceinture de sécurité : une norme européenne
Dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne le port de la ceinture de sécurité est obligatoire. En l’absence de celle-ci, vous vous exposez à une amende. Elle fait partie des infractions pouvant être échangées entre les pays membres dans le cadre de la Directive (UE) 2015/413 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2015 facilitant l’échange transfrontalier d’informations concernant les infractions en matière de sécurité.
Bon à savoir : tout conducteur est responsable de ses passagers mineurs. S’ils ne sont pas attachés, vous encourez une contravention. De même si un adulte est passager de votre voiture et non attaché, il encoure également une amende.
La dérogation : qui est concerné ?
Malgré son caractère obligatoire, le Code de la Route prévoit une dérogation dans les cas suivants :
- Morphologie inadaptée d’une personne : la taille de la personne ou de l’enfant ne permet pas d’attacher correctement la ceinture. Il est conseillé dans ce cas de la positionner au minimum en position ventrale.
- Personnes munies d’une exemption émanant de la commission départementale chargée d’apprécier l’aptitude physique des candidats au permis de conduire et des conducteurs.
- Véhicules en intervention d’urgence : Forces de l’ordre, ambulances…
- Les taxis, lorsqu’ils sont en service (uniquement le conducteur).
- Les conducteurs et passagers des véhicules des services publics contraints par nécessité de service de s’arrêter fréquemment (facteur, porte-à-porte…), uniquement en agglomération.
La connaissance des facteurs de risques permet de reduire la mortalite, mais cette reduction est plus rapide dans les categories sociales aisees que dans les categories populaires.
Les systèmes de sécurité ont un coût, les modèles haut de gamme bénéficient généralement des dernières innovations, puis se généralisent sur les autres modèles.
Isofix est un systeme permettant d’attacher le siege auto dans la voiture sans avoir besoin d’utiliser la ceinture de securite. Il est constitue de deux crochets installes a la base du siege, qui s’arriment a des anneaux solidaires du chassis de la voiture, et d’un systeme antirotation qui empeche le siege de pivoter autour de l’axe forme par ces crochets, en cas de choc frontal.