Actuellement, les SUV rencontrent un grand succès mettant un peu au placard les berlines et citadines. Avec un design toujours plus travaillé et plus d’options, ils séduisent toutes les générations, tous les types de conducteurs, et aussi bien les femmes que les hommes. Vous aussi, vous avez succombé à la tendance des SUV urbains ? Vous vous demandez lequel choisir ? Aujourd’hui, nous comparons le Renault Captur 2 TCe 100 et le Citroën C3 Aircross PureTech 110, deux SUV français à moins de 20 000€. Voilà quelques informations qui devraient vous aider à faire un choix si vous hésitiez entre ces deux rivaux.
Une petite présentation
Le Renault Captur 2 a été lancé récemment, en novembre 2019 (retrouvez notre article à ce propos ici), alors que le Citroën C3 Aircross a fait son apparition en octobre 2017. Lors de son entrée sur le marché, le SUV Citroën est apparu comme l’un des meilleurs SUV citadin. Il arbore un habitacle agréable et ludique, ainsi qu’une bonne modularité. De même, le confort qui fait la renommée et le succès de la marque sont au rendez-vous.
La version 2 du Renault Captur a, quant à elle, pu bénéficier de la correction des petits défauts de la première version. Ainsi, le volume du coffre est plus important avec l’allongement du véhicule de 11 centimètres. La qualité de l’habitacle a aussi été revue et corrigée et l’équipement est digne d’un haut-de-gamme.
Le C3 Aircross a trouvé son public et s’est écoulé à 40 569 exemplaires en France entre janvier et octobre 2019. Mais il reste devancé par Renault et son Captur, le numéro 1 de la catégorie des SUV urbains. Sur cette même période, l’ancienne version du Renault Captur a fait mieux en totalisant 58 165 immatriculations.
Le match sur route
En version 1.0 TCe 100 à trois cylindres sous le capot, le Renault Captur 2 ne rivalise pas avec le dynamisme de conduite du C3 Aircross. Son couple étant relativement faible (160 Nm à 2 750 tr/min), il vous faudra jouer avec la boîte de vitesses et monter un peu dans les tours pour obtenir de la puissance. En ville, le Renault Captur 2 affiche des défauts fréquents dans ce type de motorisation à trois cylindres : vibrations au ralenti, à-coups lors du passage des rapports et une consommation un peu élevée par rapport au SUV aux chevrons (6,5 l aux 100 km en parcours extra-urbain contre 6,1 l pour le C3 Aircross).
Au volant du C3 Aircross, la conduite est plus rythmée grâce à sa boîte à six rapports, et le SUV répond rapidement aux besoins routiers, quelles que soient les conditions. Le SUV aux chevrons fait preuve de répondant sur la route grâce à un couple bien supérieur (205 Nm à 1 750 tr/min). Cela assure une meilleure sécurité et un confort de conduite. La direction est plus douce. Le confort se retrouve aussi à l’intérieur, où le conducteur et le passager avant seront plus à l’aise avec des sièges agréables et une suspension moins raide à basse vitesse.
La vie à bord
À l’avant
Si Citroën a opté pour un intérieur plus high-tech, Renault a, quant à lui, choisi de revenir à la simplicité sur la finition Zen. On retrouve des compteurs à aiguilles, une boîte à gant classique et la navigation GPS n’est plus intégrée à l’écran central tactile (7’’) de série. Cela apporte une apparence plus rétro et de la praticité à l’usage. Enfin, le Captur utilise le système de la clé mains-libres.
L’intérieur paraît moins chaleureux chez Citroën où les plastiques sombres et la rigidité sont de rigueur sur les versions non personnalisées. L’écran tactile de 7’’ du C3 Aircross intègre trop de fonctionnalités, comme la ventilation qui pourrait être réglée plus facilement à l’aide de molettes. Par ailleurs, les connexions Android Auto et Apple CarPlay ne sont pas proposées de série. Le match se fait donc sur la personnalisation à bord, les équipements de série et en option.
À l’arrière
Si le Captur 2 a une banquette coulissante de série, le C3 Aircross rivalise dès lors que vous optez pour le pack Family à 400€. Ce pack offre des banquettes coulissantes ET fractionnées, mais aussi des stores latéraux dans les contre-portes et un siège avant-droit pliable, ce qui permet d’obtenir une zone de chargement allant jusqu’à 2m40.
Sur sa deuxième version du Captur, Renault a revu le confort de ses assises et, sur de longs trajets, il fait de l’ombre au C3 Aircross. Car du côté de Citroën, l’assise des places latérales est courte et ferme. En revanche, les dossiers arrière sont inclinables.
Enfin, le volume du coffre s’affiche entre 410 l à 520 l pour le C3 Aircross contre 422 l à 536l pour le Captur 2. Si l’écart est mince, il peut faire la différence en fonction de vos besoins.
Côté budget ?
En version 1.0 TCe 100, finition Zen, le Renault Captur est proposé au prix de 20 900€, auquel il faut ajouter un malus écologique de 230€ dès janvier 2020. Le Citroën C3 Aircross en version 1.2 PureTech 110, finition Feel, est affiché à 19 950€ et échappe au malus écologique.
Le Citroën C3 Aircross est donc vendu moins cher que le Renault Captur 2 mais avec moins d’équipements. À gamme égale, en termes de motorisation et d’équipements, les deux SUV se retrouvent quasiment au même tarif.
Le petit plus, qui se paie aussi, est la personnalisation de votre voiture. Sur l’une comme sur l’autre, vous pourrez choisir l’esthétique qui vous plaît avec des couleurs bi-tons pour la carrosserie et l’habitacle.
Et le gagnant du match est…
Cette nouvelle version du SUV Renault Captur remporte ce match mais de peu. Mieux équipé, un habitacle fonctionnel, une ergonomie bien pensée et davantage d’espace font la différence et mettent une (petite) longueur d’avance au Citroën C3 Aircross. Même si ce dernier sort la tête haute avec un moteur plus performant, et la possibilité d’ajouter les options. À peu de choses près, les deux modèles se valent. Le C3 Aircross jouera la différence en ville, notamment pour le stationnement, alors que le Renault Captur 2 vous accompagnera très bien sur vos longs parcours. Votre choix se fera donc essentiellement au ressenti, car il s’agira en priorité d’une affaire de goûts ! Et quel que soit votre choix, ces deux SUV vous raviront !
Comparer des « performances » en termes de « motricité » … couple moteur par ex , me semble être de la sottise pure ; ces véhicules ne sont pas faits pour arracher le bitume, et, à moins que je n’aie pas tout compris, la recherche de l’économie de carburant (écologie, non ?) devrait plutôt engager à prôner une conduite très « cool » dans la vie de tous les jours : arrêter la course folle au rond-point, ou au démarrage au feu etc. De même, se contenter de comparer des motorisations essence ne fait qu’aller dans le sens du vent « bobo » si j’ose dire ; allez, j’ose. À quand une lutte pour interdire les camions (nombreux, non ?) à moteur diesel ? Avec leurs moulins de plusieurs centaines de chevaux fatigués, ils polluent bien plus que les moteurs soignés de nos chères Regeot et Peunault, bientôt interdits de séjours dans ces villes qui rêvent de restaurer l’octroi pour les manants, et là, les gains en terme de pollution seraient quelque peu sensibles. Si vous ne me croyez pas, circulez un peu de Dunkerque à Irun, Perpignan, Marseille ou Menton tous les jours de la semaine, et dans les deux sens, vous y compterez les sympas camions …