Essai Renault Captur II

[Vidéo] Essai Renault Captur II 1.5 Blue dCi 115ch Initiale Paris 2020 : le haut de gamme diesel concurrence les Allemands !

Avec une petite dizaine de centimètres de plus que la première génération, le nouveau Captur atteint désormais la longueur totale de 4,23 m. Un détail ? Non ! Cette croissance lui permet de concurrencer directement un VW T-Roc (nous y reviendrons). Si ce Renault Captur est disponible en essence avec des motorisations relativement puissantes (155 et 130 ch avec les 1.3 TCe), on peut également faire le choix d’un moteur diesel moins turbulent décliné en 95 et 115 ch. Nous essayons ici la version dCi 115 qui repose sur le moteur 1,5 litre dCi, avec la boîte automatique EDC 7 rapports et la finition haut de gamme Initiale Paris.

Captur 2 1.5 Blue dCi 115ch Initiale Paris, la déclinaison la plus chère en diesel

 

Avec le moteur diesel 115 ch et la finition Initiale Paris, nous pénétrons tout simplement dans le Captur II le plus cher de la gamme aujourd’hui, à plus de 30 000 €. La première impression en montant à bord ? On découvre un intérieur qui change du tout au tout par rapport à la première génération.

 

À l’image de la Clio, qui elle aussi souffrait de son intérieur, la nouvelle version est enfin un point fort. Avec la finition haut de gamme Initiale, c’est un vrai régal. Tout y est : la sellerie cuir en partie matelassée avec quelques rappels sur la planche de bord, des inserts façon bois, un grand écran central de 9 pouces. On a le plaisir de retrouver des teintes claires sur notre modèle d’essai, ce qui rend l’ambiance plus chaleureuse, sans oublier un équipement pléthorique.

 

Oui, dans cette version Initiale Paris, le Captur vient marcher sur les platebandes des concurrents Premium, et notamment de l’Audi Q2 pour la qualité de présentation et de finition. La qualité des matériaux est au rendez-vous, idem pour les assemblages. Les aides à la conduite modernes sont présentes en série et, là encore, c’est le jour et la nuit par rapport à la première génération de Renault Captur !

 

À l’arrière, on retrouve heureusement la banquette coulissante. L’habitabilité fait partie des plus généreuses du segment. Renault fait mieux que le concurrent direct de Peugeot, le nouveau 2008. Le coffre perd légèrement en contenance par rapport aux modèles essence à cause de la présence d’un réservoir d’AdBlue sur ce modèle diesel. Il atteint tout de même 400 dm3 selon nos mesures.

 

Un moteur 115 ch suffisant, mais il n’en faut pas moins pour le Captur !

 

Le moteur 1.5 litre dCi en 115 ch suffit globalement, mais il ne faudrait sans doute pas moins de puissance. Le comportement est relativement dynamique avec un bon niveau de couple à bas et moyen régimes. Lorsque l’on souhaite presser un peu l’allure, le moteur s’essouffle tout en devenant bruyant. La montée dans les tours n’est donc pas utile. Notons au passage que ce Captur dCi 115 est le plus sobre de la catégorie selon nos mesures.

 

La boîte double embrayage EDC 7 a progressé par rapport à la génération précédente. La plus grande avancée concerne sans aucun doute la partie châssis. Le dynamisme est réel avec moins de mouvements de caisse tout en maintenant un bon niveau de confort. On remarque également un bon filtrage des inégalités de la route.

 

Vous l’avez compris, cette seconde génération de Renault Captur en diesel nous séduit, mais il ne faudrait pas se tourner vers une motorisation inférieure. De toute façon, Renault ne propose pas la combinaison dCi 95 Initiale Paris. Le petit diesel doit se contenter au maximum de la finition Intens.

 

Notre modèle d’essai, le plus cher de toute la gamme Captur, atteint 32 000 €. C’est un peu plus cher que les 31 200 € du 2008 BlueHDI 130 GT Line, mais ce dernier est un peu moins bien équipé. Il n’a notamment pas droit en série à la sellerie cuir, au siège conducteur électrique, aux jantes de 18 pouces, à la surveillance des angles morts, à la hi-fi haut de gamme, etc. Le 2008 est en fait beaucoup plus cher à équipement équivalent.

 

Et la concurrence allemande ? C’est ici que l’on reparle du Volkswagen T-Roc. Un T-Roc TDI 115 atteint le tarif de 31 000 € sans boîte automatique et avec beaucoup d’équipements en moins. Et face à un Q2 équivalent ? Là encore, le match est déséquilibré en matière de tarifs, et tourne largement en faveur du constructeur français.

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