Seat Leon TGi 2022
Crédit photo : Seat

Essai Seat Leon TGI : la compacte qui roule au GNC écologique et économique

Vous ne le saviez peut-être pas, mais Seat dispose dans sa gamme d’une déclinaison au gaz naturel compressé (GNC) pour sa Leon. Celle-ci n’est pas baptisée Seat Leon GNC ou GNV mais plutôt Seat Leon TGI. Si Volkswagen reprend la même appellation, on retrouve aussi cette technologie chez Audi (G-Tron), ou Skoda (G-Tec). Avec une telle motorisation, la Leon TGI n’est pas comme les autres modèles de la gamme mais il s’agit bien là de sa force. Est-elle la meilleure déclinaison possible pour la Leon ? Essai. 

Une très discrète conversion au gaz naturel

En découvrant la Seat Leon TGI, difficile voire même impossible de savoir qu’elle roule au gaz naturel. En effet, à l’exception d’une trappe différente pour le plein de carburant, aucun signe distinctif n’est apposé sur le véhicule. Cela s’explique peut-être en partie car la filière du gaz naturel reste encore très confidentielle en France, avec des points de recharge limités. Seat joue le jeu du GNC, mais sans en faire trop… 

Reprenant exactement le même gabarit que les autres Leon (4.37m en longueur, 1.8m en largeur et 1.46m en hauteur), la TGI se distingue avec un volume de coffre légèrement amputé. Ici, pas de double fond, la contenance maximale avoisine les 300 litres, soit environ 80 litres de perdus. Si l’espace pris par la technologie du gaz naturel vous embête, sachez que cette motorisation est aussi accessible sur la Seat Leon break. 

À bord, pas de différence pour les passagers à l’avant comme à l’arrière. On retrouve donc tout ce qui fait le succès de l’actuelle Leon, avec par exemple l’instrumentation numérique sur une dalle de 10,25 pouces complétée par un écran central tactile de 10 pouces. Évidemment, les informations relatives au GNC sont distillées avec votre consommation en temps réel et le calcul de l’autonomie.

Une stabilité technique pour la Seat Leon au GNC

Déjà présente précédemment dans la gamme, la Seat Leon roulant au gaz naturel reprend la même configuration technique. On retrouve ainsi sous le capot à l’avant un bloc moteur 1.5 litre bicarburation essence-GNV avec ses 130 chevaux. Pour l’alimenter, outre la gestion d’une boîte automatique à sept rapports (DSG), on retrouve trois réservoirs de GNC. Leur cumul permet d’atteindre 17,3kg de capacité, avec en bonus un réservoir d’essence de 9 litres permettant une autonomie de secours (environ 150 kilomètres). 

Au volant, rouler au gaz naturel n’apporte aucune différence de ressenti. La gestion est d’ailleurs totalement automatisée par le véhicule. Le problème parfois perceptible sur les voitures hybrides lors de la bascule d’une carburation à une autre n’est ici pas présent. Côté performance, elle se situe dans la gamme exactement entre les Seat Leon 110ch et 150ch TSi. Logique. Et la consommation ? Selon l’essai qu’a pu réaliser l’équipe Gaz Mobilité, elle est fidèle aux valeurs annoncées par Seat : « Sur un parcours mixte mêlant de l’urbain, des routes de campagne et de l’autoroute, nous arrivons à une consommation moyenne de l’ordre de 4.0 kg/100km, soit une valeur quasi identique à celle annoncée par le cycle WLTP. En autonomie réelle, on arrive à 400km d’autonomie dans les conditions de notre essai voire plus de 550km si on intègre le réservoir essence additionnel ».

En ce qui concerne les tarifs, basculer sur le gaz naturel ne coûte pas plus cher que de craquer pour une Seat Leon essence. Le modèle est accessible pour un peu moins de 30 000€ en finition Style. Comptez 31 050€ pour le break SportsTourer. Le haut de gamme Xcellence vient lui frôler les 35 000€ en break. La seule concurrente est la Skoda Octavia G-Tec, facturée environ 1 500€ de plus à niveau de finition équivalent.

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