L’arrivée du SUV coupé Arkana alimente les rumeurs depuis des mois. Déjà présent sur d’autres marchés depuis des années, l’Arkana va enfin débarquer en Europe et notamment en France. Renault ose le pari du SUV coupé, une forme de carrosserie qui, traditionnellement, est réservée aux constructeurs Premium.
Un SUV-coupé, une première pour un généraliste
Légèrement plus long que le Kadjar, dérivé du Captur, l’Arkana vient compléter une offre déjà riche de SUV pour Renault. Avec ses 4,57 m de long, sa ligne de toit fuyante à l’arrière et un style qui lui est propre, le SUV coupé va s’attaquer de manière frontale aux modèles Premium qui occupent le segment.
Car ce sont eux qui ont popularisé cette tendance : BMW (avec son X2) ou encore Audi (Q3 Sportback) sans oublier les Mercedes GLC coupé et GLE coupé, les Allemands sont en avance sur le sujet. Renault va miser notamment sur le prix pour séduire avec ce modèle de niche et apporter une alternative aux concurrents parfois inaccessibles sur le plan financier.
Une base technique connue
L’Arkana européen reprend la plate-forme technique CMF-B utilisée par le Captur. Il s’agit là d’une différence majeure avec un autre modèle qui porte le même nom mais qui est distribué en Russie, basé lui sur le Duster. Ici, Renault fait donc converger l’Arkana européen avec son homologue sud-coréen vendu sous la marque Renault Samsung Motors, le XM3. Voilà qui explique pourquoi il sera produit en Asie.
En reprenant la plate-forme du Captur tout en étant plus long qu’un Kadjar, l’Arkana gagne-t-il en habitabilité ? Non ! L’espace intérieur est en retrait et Renault a même confirmé la suppression de la banquette arrière coulissante pourtant présente sur le Captur.
En ce qui concerne le volume du coffre, il sera de 513 litres (438 litres pour la version E-Tech). Une valeur supérieure au volume de coffre du Kadjar (472 litres) et dans la moyenne haute de ce que propose le Captur (avec un volume de coffre qui oscille entre 422 et 536 litres).
À bord, l’ensemble est repris sur le Captur. La singularité du style extérieur ne se retrouve donc pas à l’intérieur. L’écran central pourra avoir une diagonale allant jusqu’à 9,3 pouces, tandis que les compteurs numériques pourront eux avoir une dalle jusqu’à 10,2 pouces. C’est l’interface Easy Link déjà répandue chez Renault qui est intégrée.
Hybride ou micro-hybride pour l’Arkana
Du côté mécanique, l’Arkana va utiliser le bloc moteur 1.3 TCe. Celui-ci est automatiquement couplé à une boîte EDC automatique à double embrayage et développe la puissance de 140 ou 160 chevaux. En complément, un système d’hybridation légère (mild-hybrid) est présent. Un système relativement modeste (12V) mais une autre version bien plus ambitieuse est attendue en 2021 avec une hybridation totale. Il s’agira de l’Arkana E-Tech. Avec sa puissance de 140 chevaux, il reprendra la même technologie que l’on retrouve déjà sur la Clio qui porte le même nom. On ne retrouve aucune motorisation diesel au catalogue.
La commercialisation va débuter au premier semestre de l’année 2021. On ne connaît pas encore le détail des finitions ni la grille tarifaire.
Des mesures en pouces ? Pourquoi pas en pieds ou en coudées … Stop à toutes ces anglo-saxonneries! Moi j’achèterai français et sûrement pas renault-coréen.
A espérer que la boîte auto sera plus performant que actuellement , je viendrai juste d’acheter un scenic 4 neuf très déçu par la boîte.
Renault fabriqué en Corée avec des milliers de licenciements il faudrait arrêter de se moquer des consommateurs français. Le temps d’une Régie automobile qui fabriquait des véhicules abordables en France est décidément bien loin de ces dirigeants mondialisé. C’est une honte.