Mokka II : choisir la bonne version du SUV modernisé d’Opel

La seconde génération du Mokka n’a plus grand-chose à voir avec la version d’origine. Désormais cousin technique du Peugeot 2008, le Mokka II propose un style inédit et une offre de moteur très riche. Alors, si vous cherchez un crossover citadin et que vous avez identifié le modèle de la marque au blitz, voici nos conseils pour choisir la version qui vous correspond.

Le Mokka II, une nouvelle proposition qui tranche avec le passé

Si vous avez encore en tête les Opel Mokka de 2013 à 2016 ou le Mokka X de 2016 à 2019, ne cherchez pas une filiation avec la nouvelle version. Désormais, le Mokka II repose sur la plate-forme CMP de PSA, avec une offre de motorisations revue, qui n’emprunte plus une seule pièce chez General Motors. En essence, en diesel ou en électrique, le Mokka est une alternative aux Peugeot 2008 et e-2008. Pour marquer sa différence, il compte sur une plastique bien à lui.

Première différence majeure, la calandre noire et pleine, baptisée Vizor, apporte d’emblée un look original. Les feux dotés sur certaines versions de la technologie Matrix initient une partie avant très travaillée, avec un soin particulier apporté sur la pénétration dans l’air. Si le profil apporte un véritable dynamisme, la partie arrière est en revanche elle plus conventionnelle.

Une offre de motorisations complète

En ce qui concerne la motorisation, on retrouve de l’essence ou du diesel mais aussi de l’électrique. En essence, un seul bloc moteur – le 1,2 litre turbo – est décliné en deux niveaux de puissance, à savoir 100 et 130 chevaux. C’est avec le moteur doté de 130 équidés que l’on vous recommande, tant pour profiter d’accélérations plus franches et de bonnes reprises en toute circonstance sans voir les consommations s’affoler. Il peut surtout être associé à une transmission automatique, ce qui apportera du confort et fera réduire la consommation. En diesel, une seule offre avec le moteur 1,5 litre de 110 ch. Sobre, il s’adresse aux (gros) rouleurs.

Quatre grands niveaux de finition

En matière d’équipement, l’entrée de gamme est déjà très riche : instrumentation numérique 7 pouces et écran multimédia de même dimension, quatre vitres électriques et rétroviseurs électriques. On retrouve de série le freinage d’urgence autonome urbain avec détection des piétons, le système de maintien actif dans la voie de circulation, le régulateur/limiteur de vitesse, la reconnaissance des panneaux et six airbags.

En version de base Edition, le Mokka II possède ainsi déjà de sérieux arguments, d’autant qu’il est possible de choisir la motorisation électrique, et pas seulement le modeste 1,2 litre turbo de 100 ch.

La finition Elegance est la première qui permet de bénéficier d’une climatisation automatique mais aussi d’une compatibilité avec les systèmes Apple CarPlay/Android Auto. On retrouve également à bord du Mokka II une sellerie spécifique et des assises réglables en hauteur. C’est aussi avec ce niveau de finition que l’on peut bénéficier de l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces et d’une caméra de recul panoramique.

Les deux niveaux de finition les plus hauts se nomment GS Line et Ultimate. Le premier nommé est celui qui est destiné à concentrer l’essentiel des ventes avec le niveau Elegance complété par une sellerie sport, un régulateur adaptatif de vitesse et un freinage autonome d’urgence. Le second ne mise pas sur la sportivité mais plutôt sur le confort avec un volant et des sièges avant chauffants ou une dalle d’instrumentation portée à 12 pouces.

Quelle version choisir ? Le niveau de finition Elegance nous semble être le plus cohérent avec un niveau d’équipement très important et un bon rapport qualité/prix. En ce qui concerne la motorisation, tout dépend de votre usage. Essayez de préférer la version 130 chevaux essence à la version de base. En ce qui concerne l’électrique, la proposition est cohérente et calquée sur Peugeot. Une bonne référence.