Revigoré, transcendé, transfiguré, l’Opel Mokka de deuxième génération est en rupture complète avec la première mouture. Né Mokka en 2013 puis devenu Mokka X en 2016, le SUV compact de la marque au Blitz prend une toute nouvelle direction. Plus court, plus dynamique et désormais disponible en électrique (Mokka-e), il profite directement du rapprochement avec PSA. Il devient alors un cousin technique d’un autre SUV urbain du groupe, le DS3 Crossback. De solides arguments pour en faire une future star du marché ?
Un Mokka bien serré, avec une personnalité corsée
La banque d’organes de PSA permet, modèle après modèle, de redonner une orientation à Opel. Aujourd’hui, c’est le Mokka qui bénéficie de cette synergie comme l’ensemble de la gamme qui, à terme, reposera sur des plates-formes réalisées par le groupe français.
Concrètement, le Mokka repose sur la plateforme multi-énergie CMP de PSA, dédiée à l’origine aux citadines. Désormais plus court que le précédent Mokka (4,15 m, soit un rabotage de 12,5 cm), cette nouvelle génération matérialise un changement de segment. Il devient un concurrent du DS3 Crossback ou du Peugeot 2008, notamment, et s’inscrit dans cette catégorie des crossovers urbains. Sa silhouette est bien plus trapue (l’empattement est revu à la hausse de 2 cm), et ses roues de taille importante lui donnent une vraie stature. On reconnaît des traits du concept GT X Experimental présenté au Mondial de Paris 2018, notamment la calandre qui s’étire désormais sur toute la largeur de la proue et intègre les optiques (le Vizor, nouvelle signature visuelle).
À bord, la montée en gamme est réelle en ce qui concerne tant l’équipement numérique que l’ambiance épurée et désormais high-tech. L’instrumentation est présente sur un écran pouvant aller jusqu’à 12 pouces, complétée par une tablette centrale. De nombreuses aides à la conduite de dernière génération sont présentes, directement empruntées à PSA.
Des motorisations connues, une déclinaison e-Mokka attendue
Du côté des motorisations, on retrouve un bloc essence à trois cylindres (1.2 PureTech) décliné en trois niveaux de puissance (100, 130 et 155 chevaux). En diesel, un seul moteur également, à savoir un quatre cylindres 1.5 BlueHDi proposé soit en version 100 ou 130 chevaux. À chaque fois, les versions les moins puissantes sont associées à la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, tandis que les motorisations supérieures sont de série associées à la boîte automatique EAT8. Il n’est plus possible désormais de trouver un Mokka avec la transmission intégrale comme cela était le cas sur la première génération.
La grande évolution provient de la déclinaison électrique baptisée e-Mokka. On retrouve ici l’ensemble qui équipe déjà les citadines et petits crossovers du groupe (DS 3 Crossback e-tense ou la Peugeot e-2008). Il s’agit d’un moteur d’une puissance de 100 kW (136 chevaux au maximum) alimenté par une batterie de 50 kWh qui offre 260 Nm de couple. Opel communique sur une autonomie de 322 km, ce qui permet au Mokka d’afficher 2 km de plus que le DS3 Crossback E-Tense et 12 de plus que le Peugeot e-2008. Question recharge, il est possible de récupérer 80 % de la capacité de la batterie en 30 minutes sur une borne 100 kW.
Produit à Poissy (Yvelines), le nouveau Mokka arrivera sur nos routes au début de l’année 2021. On ne connaît pas encore les tarifs mais ils devraient se situer juste au-dessus des 20 000 € pour venir concurrencer la deuxième génération du Renault Captur.
Actuellement possesseur d un Mokka allemand, je n acheterai évidemment pas un mokka français Peugeot, ce qui se fait de pire en matière d automobile. Bonjour Ford, WV, BMW ou autre marque serieuse mais Peugeot JAMAIS !