On connaît désormais le modèle qui va remplacer la mythique 370Z. Baptisé sobrement Z, le nouveau coupé reprend le dessin du prototype qui nous avait été présenté par la marque japonaise en septembre. Nissan a décidé de transformer ce concept car en voiture de série en greffant au passage sous le capot un moteur V6 biturbo 3.0 de 405 ch. Mauvaise nouvelle, la commercialisation en France n’est pas prévue pour le moment.
Le coupé Z, dans la tradition maison
Le Z Proto va avoir le droit à une transposition en modèle de série. Le prototype évoquait directement la 370Z et plus globalement toute la lignée des petits coupés sportifs que l’on doit à Nissan depuis des décennies. La nouvelle Z – baptisée Fairlady Z au Japon – veut clairement insister sur cet esprit de famille avec des clins d’œil au passé mais aussi un modernisme affirmé. Du néo-rétro bien dosé. On peut donc facilement voir les liens avec la 240Z apparue en 1969. Le long capot, la ligne de toit fuyante ou encore le porte-à-faux relativement court sont présents. Les connaisseurs de la marque apprécieront aussi le bandeau de feux noir à l’arrière qui rappelle le coupé 300ZX des années 1990. On soigne les amoureux du modèle.
À bord, l’ambiance est bien plus moderne avec une instrumentation numérique sur un écran de 12,3 pouces mais aussi un écran central tactile dont les dimensions varient entre 8 et 9 pouces. Nissan conserve une grande partie de commandes manuelles et beaucoup d’éléments peuvent paraître rustiques. C’est le cas par exemple avec une boîte de vitesses manuelle à six rapports ou encore un frein à main mécanique. On vous le dit, l’envie est ici d’évoquer les racines du modèle et de ne pas basculer encore dans une auto trop futuriste.
Changement moteur, sans hybridation
En ce qui concerne la partie moteur, Nissan a décidé d’abandonner son moteur atmosphérique V6 de 3,7 litres. Place désormais à un V6 biturbo de 3,0 litres développant 405 ch avec un couple de 475 Nm. Le tout permet de réaliser l’exercice du 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes. De l’hybridation ? Non !
Véhicule à vocation sportive avec une approche très conventionnelle, la nouvelle Z n’est pas du tout taillée pour les routes européennes. À cause d’émissions de CO2 très importantes, d’absence d’hybridation et d’un intérêt mesuré auprès des consommateurs européens, le modèle ne devrait pas parvenir jusqu’aux routes françaises. À défaut, il serait lourdement taxé avec un malus maximal. L’arrivée en 2022 concernera le marché nord-américain ainsi que le Japon. SI vous parvenez à mettre la main sur un exemplaire, vous serez très chanceux.