La gamme du constructeur japonais va s’enrichir d’un nouveau modèle 100 % électrique. Une décennie après le lancement de la Leaf, pionnière sur le segment des voitures électriques, c’est au tour de l’Ariya de débarquer. Déjà jugé par certains comme un « Qashqai électrique », l’Ariya va faire face à une concurrence rude composée du Peugeot e-2008, de l’Audi e-tron ou encore du BMW iX3. Présentation.
Nissan Ariya, SUV coupé 100% électrique
L’Ariya est la version de série du concept portant le même nom. Celui-ci avait été dévoilé lors du salon automobile de Tokyo, à la fin de l’année 2019. Il reprend notamment son gabarit (4,60 m de long, 1,85 m de large et 1,66 m de haut) ou encore son dessin, avec un profil coupé, une ligne de toit fuyante, sans oublier la calandre en V, inédite. En son centre le nouveau logo de la marque prend place.
De la nouveauté, on en trouve également sur la partie arrière avec un bandeau noir englobant les feux et couvrant l’ensemble de la largeur du véhicule. À bien le regarder, on comprend que l’Ariya ne veut pas miser uniquement sur son moteur électrique, mais bien sur toutes les innovations esthétiques qu’il apporte et qui pourraient ensuite être appliquées sur les autres voitures de la gamme.
Toujours en ce qui concerne l’esthétique, on note l’apparition de sept teintes bi-tons et quatre coloris unis au catalogue.
Même constat à bord avec un ensemble épuré et très futuriste. Tout ou presque est tactile. Adieu commandes disgracieuses. La planche de bord reçoit deux écrans de 12,3 pouces. L’un permet d’accéder aux informations de conduite et de contrôler rapidement le niveau de batterie, l’autre, l’écran central, permet de gérer tout le reste. Les aides à la conduite intégrées sont nombreuses, comme l’aide active au stationnement ProPilot Park, le système de conduite autonome de niveau 2 ProPilot, sans oublier le pédalier intelligent e-Pedal, qui permet au conducteur d’accélérer, de décélérer ou de stopper le véhicule d’un seul pied.
Puissance modulable pour le Nissan Ariya
On retrouve également de la nouveauté sur le plan technique avec l’utilisation, pour la première fois, de la plateforme modulaire (CMF-EV) dédiée aux futurs véhicules électriques de l’Alliance Renault-Nissan.
En ce qui concerne les motorisations, il sera possible de choisir l’Ariya en deux roues motrices ou en transmission intégrale. Dans le premier cas, la puissance pourra être de 218 ou 242 chevaux. En revanche, en choisissant les quatre roues motrices, il sera possible de disposer de 279, 306 ou même 394 chevaux. Avec la transmission intégrale, l’Ariya possède un moteur électrique par essieu et un couple instantané aux quatre roues.
Tout comme la puissance, les batteries sont également proposées en plusieurs déclinaisons. Deux capacités seulement, à savoir 63 ou 87 kWh. Celle qui dispose de la plus grande capacité permet une autonomie allant jusqu’à 500 km (version deux roues motrices) ou 460 km (transmission intégrale).
On ne connaît pas encore le tarif de l’Ariya, dont l’arrivée est prévue au Japon en premier lieu. C’est d’ailleurs là-bas qu’il sera produit, son assemblage dans l’usine de la marque située en France, à Douai, n’a pas encore été confirmé.