Megane Estate Break
Crédit Photo : Dave HILL Bandits

Acheter un break français, la tradition et la modernité ?

Les breaks sont de moins en moins nombreux sur nos routes. Hier destinés aux familles les plus exigeantes qui recherchaient de l’habitabilité et un volume de chargement important, ils ont aujourd’hui disparu au profit des SUV. Enfin pas totalement. Quelques irréductibles breaks font de la résistance chez les constructeurs français. Une proposition singulière issue d’une longue tradition.

Les breaks Renault : Mégane Estate et Talisman Estate

Chez Renault, on trouve aujourd’hui dans la gamme les Megane et Talisman qui, en version Estate, permettent à toute la famille de partir en vacances en emmenant toute la maison ou presque. Des véhicules qui sont directement descendants des Juvaquatre break, Frégate Domaine et autres R12 ou R18 breaks.

Plus proche de nous, c’est la Renault 21 Nevada qui a véritablement créé l’engouement. Plus petite mais très pratique, c’est aussi la Clio qui a reçu à partir de sa troisième génération une version break. Il s’agit désormais d’une déclinaison absente au catalogue, la faute à la concurrence directe des SUV urbains comme le Captur.

Les breaks, une proposition forte chez Peugeot

Peugeot est un constructeur qui aime les breaks, tout comme Renault. En effet, nombreuses sont les créations rallongées qui ont permis à des artisans ou de petits commerces de disposer d’un utilitaire à la fois pratique et stylé. Dans les années 50 et 60, les 203, 403, et plus tard 204, 304 et autres 404 avaient le droit à une version break.

Il y a moins d’une quinzaine d’années, on retrouvait dans la gamme des déclinaisons “break” pour toutes les voitures ou presque. La 206 SW, puis la 207 et la 307 SW par exemple. Même la grande berline 406 a eu le droit à sa version break, complétée ensuite par la 407.

Aujourd’hui, la gamme Peugeot est composée de la 508 SW, déclinée depuis peu dans une version hybride et sportive PSE (Peugeot Sport Engineered). La 308 SW va bientôt venir compléter cette offre en 2022. La preuve que cette proposition n’est pas totalement morte.

Citroën, des breaks mythiques sans descendance !

Dans la famille Citroën, il existe de nombreux breaks devenus mythiques. La DS par exemple, que certains ont peut-être pu expérimenter avec sept places à bord, les deux derniers passagers se retrouvant dans le coffre. Déjà à l’époque, il était possible de trouver un véhicule pour embarquer sept passagers comme les SUV actuels les plus grands.

Puis on retrouvait chez Citroën des breaks dérivés des Ami 6, Ami 8, BX, CX ou GS. Au fil des années 90 et 2000, les versions break furent très nombreuses comme avec la ZX break, remplacée ensuite par la Xsara break, sans oublier la C5 break. Aujourd’hui, aucun modèle n’existe dans cette forme de carrosserie…

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2 commentaires pour “Acheter un break français, la tradition et la modernité ?

  1. C’est vrai que les breaks français ont fait le bonheur des familles françaises jusque dans les années 1980-1990 et puis cette catégorie s’est raréfiée. Personnellement avec 5 enfants, j’ai eu 2 breaks Citroën, une CX 2000 essence, sans direction assistée, puis une CX 2500 D, une super routière où je mettais un lit de bébé sans le démonter. J’ai même fait un déménagement de Thionville jusqu’à Rome avec une armoire 2 portes non démontée. C’est dire les capacités de charge de cette voiture avec un confort de roulage performant. Tout cela a disparu parce que, au titre d’une écologie imbécile, on a réduit la puissance des moteurs et on s’est laissé dépasser par les marques étrangères. Avec cette dernière voiture, sur autoroute, je faisais plus de 1000 km avec un plein et 6,2 l/100km. Et il en sera de même pour toute notre technologie automobile. Demain, en France, les fumeux écolos bobos nous proposerons un retour à la draisienne.

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