Radar automatique gilet jaune

Radars vandalisés : les dégradations des gilets auraient coûté 360 millions d’euros !

2 100 appareils vandalisés, 360 millions d’euros de facture. Le coût lié aux dégradations des radars automatiques à la suite du mouvement des gilets jaunes est élevé. Ce montant, avancé par le journal Le Parisien, a été confirmé par la Sécurité routière.

Un manque à gagner à cause des dégradations

Les frais liés aux radars vandalisés sont à décomposer en deux grandes catégories. Tout d’abord, il y a les frais liés au vandalisme et à la remise en état des appareils. Entre les radars taggués, dégradés, nettement cassés voire même brûlés, le coût des réparations est estimé à 60 millions d’euros. Rendus inactifs et ne pouvant plus identifier les conducteurs en excès de vitesse, de nombreux radars n’ont donc pas rapporté un centime aux caisses de l’Etat pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines. Ainsi, on estime la perte lié aux dégradations à 300 millions d’euros.

Fin 2018, alors que le mouvement des gilets jaunes était très suivi, le parc de radars touchés était important. Christophe Castaner, ministre de l’intérieur, parlait de 75% d’appareils endommagés. Le ministre allait même plus loin, jusqu’à affirmer qu’un radar qui n’est pas en fonctionnement incite aux excès de vitesse et aux comportements moins responsables : « Au mois de décembre, en moyenne, il y avait quatre fois plus d’infractions sur un radar masqué que quand il fonctionne. Au bout du compte, ça fait des morts ».

Les radars tourelles déjà attaqués

Les radars tourelles, nouvelle génération de radars qui devrait à terme représenter 6 000 cabines et 1 200 radars (certaines cabines seront vides et sont des leurres) sont déjà la cible d’attaques. Avec une hauteur qui atteint 4 mètres et un pylône intimidant, ces tourelles ne sont pas invincibles. Leur déploiement durant l’été 2019 est d’ailleurs compliqué. Détérioration pendant la phase d’installation, dégradations… Un exemplaire, le radar tourelle de Jouy-en-Pithiverais (Loiret), a été totalement sectionné à sa base. Impressionnant.

La recrudescence d’actes de vandalisme inquiète. Les radars tourelles sont censés représenter la nouvelle génération, avec la possibilité de détecter l’absence de port de la ceinture, l’usage du téléphone, les dépassements par la droite, etc. Avec 3 m de pied pour une cabine très haut perché, ce radar était censé être l’arme fatale. Mais les techniques employées par les vandales sont sans limite ou presque. Parmi les radars dégradés, certains l’ont été à coup de de tir de fusil de chasse, un autre a été attaqué au chalumeau.

Le contrôle automatisé de la vitesse est touché et cristallise une partie de la contestation des gilets jaunes et plus largement du mécontentement des automobilistes. Mais dégrader un tel équipement expose à des sanctions : jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

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2 commentaires pour “Radars vandalisés : les dégradations des gilets auraient coûté 360 millions d’euros !

  1. Il on qu’a arrêté de mettre des radars qui coûte cher est maître des agents sur les route sa crée du travail et moin de chômage c est sur il faut payé les agents mais peut être plu rentable que un radar ou on c est où il son mis
    de toute façon dans le monde où on vie l automatisme tu le monde du travail toujours plus de machine et de robot et au final qui sens mais plein les poche l état et les gros patron
    Et on parle de sécurité routière non on parle toujours de la même chose argent argent

  2. Bien fais, des machines pour remplacer des agents, pas assez de chômage continuons nous sommes dans le bon chemin pour une guerre civile.
    Pourquoi ne pas mettre cette argent pour les familles des policiers, pompiers ou militaires endeuillées bien souvent pour eux de la pression de leurs JOB.
    Que DIEU les gardent.

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