Si Toyota s’est fait une réputation en matière d’hybrides, l’approche du marché électrique est pour le moment restée timide. À l’exception du ProAce Electric, un véhicule utilitaire dont le développement a été partagé avec Stellantis, c’est le calme plat. Le bZ4X incarne ainsi une vraie nouveauté. Voici les impressions de plusieurs médias spécialisés à son sujet.
Une proposition esthétique marquée pour le Toyota bZ4X afin de faire la différence
Avec un gabarit généreux de 4,69m de long, 1,86m de large et 1,65m de haut le tout pour 2,85m d’empattement, le bZ4X est un gros SUV. Ses concurrents ? Les Ford Mustang Mach-E, Tesla Model Y, VW ID.4 notamment, sans oublier le Kia EV6 ou les cousins Audi Q4 e-tron et Skoda Enyaq iV. Pas mal de monde, alors il faut une approche originale. Elle se traduit notamment niveau du design, avec des formes anguleuses façon C-HR. On aime ou pas.
La vie à bord semble spacieuse avec de la place pour tout le monde même pour les grands gabarits. Le coffre dispose d’une capacité supérieure à 450 litres, un bon point par rapport à la concurrence. L’accès aux informations est clair et facile, l’ergonomie est bien pensée. Un élément qui fait parfois défaut sur les créations venues d’Asie.
Deux versions seront proposées dès le lancement.
- Le bZ4X FWD, avec un moteur d’une puissance de 150kW pour alimenter uniquement les roues avant.
- En parallèle, le bZ4X AWD – avec deux moteurs de 80kW qui entraînent les essieux avant et arrière – embarque lui une transmission intégrale avec un couple un peu plus généreux (336Nm contre 265Nm en traction).
L’ensemble batterie est identique entre les deux versions avec une puissance de 71kWh, apportant une autonomie comprise entre 390 et 450 kilomètres pour le bZ4X FWD, et plutôt entre 370 et 410 kilomètres pour le bZ4X AWD.
Un SUV agile et polyvalent
Si les premières livraisons du SUV électrique de Toyota ne sont pas attendues avant l’été, certains journalistes ont déjà pu essayer un modèle de présérie. En matière de comportement, on peut alors en apprendre un peu plus. InsideEVs.fr rapporte par exemple que la version AWD est agréable à emmener. « Ainsi équipée, la Toyota est à peu près aussi agile qu’une Kia EV6 avec une puissance de moteur similaire. Toutefois, comme la Kia ne dispose que d’un moteur électrique sur l’essieu arrière à ce niveau de puissance, la Toyota semble un peu plus équilibrée et stable dans les virages rapides. Mais les différences sont légères ».
Chez L’Argus aussi on a pris du plaisir au volant. « Toyota a trouvé un compromis intéressant, qui permet à la voiture de bénéficier de trains roulants correctement guidés, dans un univers assez feutré. Nous avons néanmoins noté de petites remontées sèches sur les parcours avec aspérités, notamment à allure modérée. Les jantes de 20 pouces de notre modèle d’essai n’y étant pas étrangères ».
Le segment des SUV électriques familiaux est dynamique et ce nouveau modèle va continuer d’attirer la lumière sur cette proposition idéale pour les familles qui recherchent des voitures bien équipées, avec une belle longévité de batterie et de la place pour tous. Trois niveaux de finition seront proposés pour le Toyota bZ4X, dont la grille tarifaire n’est pas encore connue.
On sait seulement pour l’instant qu’il sera possible de se l’offrir en deux roues motrices à partir de 399€/ mois (finition Pure) ou 469€/mois (Origin). Pour la version quatre roues motrices, les tarifs sont de 529€/mois (Origin) et 579€/mois (Origin Exclusive). Un premier loyer de 13 450€ est exigé à chaque fois, le tout ne tenant pas compte des éventuels bonus ou primes à la conversion.