Land Rover Defender 110 Diesel 240ch First Edition

[Vidéo] Essai Land Rover Defender 110 Diesel 240ch First Edition : une deuxième génération, 70 ans plus tard

Le Defender est un véhicule légendaire. La première génération, dont la production s’est arrêtée en 2016, était née 70 ans auparavant ! Complètement hors norme dans le milieu automobile. Voici la deuxième génération, qui ressemble un peu plus à un concept-car qu’à une voiture normale. Difficile de reconnaître les traits de l’ancien modèle dans un tel design. Oui, on retrouve les formes très cubiques, idéales en franchissement pour mieux situer les limites de la voiture. Le nouveau Defender se veut le digne successeur de la première génération de ce côté, notamment grâce à une garde au sol de 29 cm et une hauteur de passage de gué annoncée à 90 cm (en optant pour la suspension pneumatique à hauteur variable). La gamme comporte un bloc essence de 300 ch, un hybride rechargeable de 400 ch et deux versions diesel de 200 et 240 ch. Il faut également choisir entre les versions de carrosserie avec le Defender 90, à empattement court et 3 portes, ou le Defender 110, comme le nôtre, à empattement long et 5 portes. Nous voici avec le Land Rover Defender 110 Diesel 240ch First Edition.

Land Rover Defender, entre rusticité et vision futuriste

L’intérieur de ce nouveau Defender associe la modernité et la « fausse » rusticité. Pour la modernité, on trouve un combiné d’instruments numérique, un écran central mais des vis apparentes pour donner l’impression visuelle de rusticité et donc de solidité. Pure astuce visuelle. On note le rétroviseur central, qui fonctionne comme un miroir normal ou bien comme un écran relié à l’aileron de requin sur le toit.

Une autre caméra positionnée à l’avant permet de voir la position des roues grâce à un algorithme, comme si on disposait d’un capot transparent. Très pratique en franchissement. Il est possible de tout régler selon vos envies et le terrain de jeu, entre les blocages de différentiels et la hauteur de suspension.

À l’arrière, il faut vraiment monter dans la voiture. Une hauteur un peu élevée pour les enfants. Mais il y a beaucoup de places pour les passagers qui ont droit, en plus, à de nombreuses prises (220 Volts, USB, etc.). Le coffre s’ouvre latéralement, et il est possible d’avoir une configuration 7 places en option qui vient en toute logique réduire le volume disponible. Dans notre configuration, le volume de chargement atteint 533 litres. Avantage : il y a une vraie roue de secours qui n’empiète pas sur le coffre puisqu’elle est dehors.

Le Defender est-il devenu un SUV de luxe ?

Au volant de cette nouvelle génération de Defender, on ne note aucun point de comparaison avec le tout premier. De la position de conduite à la proximité des commandes qui progressent, il s’agit d’une vraie voiture moderne ! Désormais, le Defender repose sur une caisse autoporteuse, et non plus un châssis séparé. Blasphème ? Pourtant, sur la route, cela change tout ! Comme un SUV moderne, le Defender possède un comportement tout à fait sain, et il est possible de tenir les 130 km/h sur autoroute sans se faire de frayeurs. Le freinage n’est pas très puissant (les distances d’arrêt sont assez longues) mais l’équilibre de la voiture est parfait. La tenue de route tout comme la sécurité sont en nette hausse.

L’engin est aussi lourd que haut, et on trouve une direction très démultipliée qui rappelle plus ou moins l’ancien modèle. Serait-ce un clin d’œil volontaire de Land Rover pour essayer de garder les puristes ? Notre Defender en version diesel 240 ch couvre le 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes. Oubliez le côté poussif passé, là, tout est bon.

Le Defender reste un bon franchisseur, le tout avec beaucoup de facilité, même si les puristes trouveront que l’électronique aide trop et que la caisse autoporteuse pose question sur la longévité en cas de franchissement régulier. Côté consommations, il faut se baser sur 9 litres /100 km selon nos mesures, soit un peu plus que des SUV comparables.

Parlons du prix. Malheureusement, le Defender de notre essai est touché par un gros malus écologique de plus de 11 000 €, même avec le petit diesel de 200 ch. Un malus à rajouter aux 56 000 € minimum pour un Defender 110 à empattement long comme le nôtre. Notre modèle d’essai, avec le moteur diesel de 240 ch et la finition First Edition très bien équipée, monte à 75 000 € hors option et hors malus. Un vrai SUV de luxe avec des aptitudes de 4×4.

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Un commentaire pour “[Vidéo] Essai Land Rover Defender 110 Diesel 240ch First Edition : une deuxième génération, 70 ans plus tard

  1. Le malus français va freiner considérablement les ventes en France. Dans les autres pays il aura plus de ventes.
    C’est dommage car ce véhicule superbe est taille pour l’aventure en Afrique ou ailleurs.
    A noter que ses concurrents comme Toyota ou Nissan ne sont meme plus proposes en France.

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