Radar automatique

Comment éviter les radars ?

Vous allez prendre la route des vacances, vous avez un métier pour lequel vous passez votre temps sur la route, alors vous vous demandez sûrement comment éviter les radars. Si la méthode la plus évidente est de respecter les limitations de vitesse, nous vous donnons d’autres conseils.

Il n’est pas toujours aisé d’avoir les yeux rivés sur le compteur et si vous ne bénéficiez pas de limitateur ou de régulateur de vitesse, il vous arrive peut être de dépasser la vitesse autorisée. Et alors, si vous rencontrez un radar, la facture peut être salée et votre permis se voir privé de quelques points. Pour vous éviter ces désagréments, il faut s’armer des bonnes pratiques et des réflexes.

Petite piqûre de rappel

Avant de savoir comment éviter les radars, il convient de faire une petite piqûre de rappel sur les limitations de vitesse dans notre pays pour un véhicule de tourisme traditionnel.

  • 50km/h en ville hors zone 30
  • 70 – 80 ou 90 km/h sur les nationales
  • 110 km/h sur les voies rapides et 100km/h par temps de pluie
  • 130km/h sur autoroutes et 110km/h par temps de pluie

Depuis le 1er juillet 2018, la vitesse maximale autorisée est abaissée de 90 à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central, pour tous les automobilistes. Toutefois, elle reste fixée à 90 km/h sur les routes comportant au moins 2 voies affectées à un même sens de circulation. Il est question, à ce jour, que le gouvernement reviennent sur les 80 km/h selon les zones. Le sujet est actuellement en pourparler.

Les jeunes conducteurs sont soumis à une réduction de vitesse lors de la période probatoire. Cette période s’étale d’un an et demi pour ceux qui ont fait la conduite accompagnée, à 3 ans pour les autres (article L. 223-1 du Code de la route et article R. 223-4-1 du Code de la route, instauré par le décret n° 2018-715 du 3 août 2018). Elle n’apparaît pas sur les panneaux, le jeune chauffeur se doit de connaître la limitation adaptée à chaque route.

Les différents types de radars

Nous faisons le point sur les différents types de radars et comment il contrôle votre vitesse.

Le radar mobile

Appelé aussi radar embarqué, se trouve dans un véhicule de police ou de gendarmerie banalisé ou pas et vous flashe sur des portions routières à risque ou particulièrement accidentogènes. Il est capable de mesurer votre vitesse en direct et en circulation. Particulièrement discret grâce à son flash infrarouge, il est difficile de le repérer. À quoi ça ressemble ? Si vous le guettez, il s’agit d’un gros boîtier positionné sur le tableau de bord.

Cette mission est confiée à des entreprises privées dans certains départements pour expérimentation avant d’être élargi à la France entière. Cela permet des contrôles sur des créneaux horaires plus larges.

Les radars mobiles, nouvelle génération, sont là pour contrôler les grands excès de vitesse. La marge de tolérance sera de 10 km/h en dessous de 100 km/h et de 10 % au-dessus de 100 km/h, seuls les grands excès de vitesse seront sanctionnés.

Le radar fixe

Le tout premier est sorti en 1946 et le premier automatique quant à lui a fait son apparition en 2003, depuis ils ont poussé comme des champignons sur nos routes. Il est repérable par son boîtier à liseré jaune et noir. La caméra située à l’intérieur prend deux photos qui sont directement envoyées au centre de traitement où votre excès de vitesse est analysé. Une fois la marge de tolérance appliquée, votre amende vous sera transmise dans les plus brefs délais.

Le radar tronçon

Appelé radar vitesse moyenne, a été déployé en juin 2012. Il ne calcule pas la vitesse à un instant T mais sur une portion de route. Le premier tronçon enregistre votre plaque d’immatriculation et l’heure de passage, le second enregistre les mêmes informations. Le calcul de temps entre les deux permet de définir une vitesse moyenne.

Le radar de chantier

Il est destiné à assurer la sécurité du personnel d’une zone de travaux où la vitesse est réduite temporairement. C’est un radar semi-fixe, plus petit et mobile. Le contrôle radar de la zone de travaux est annoncé par un panneau temporaire. Leur nombre est en hausse et il est de plus en plus utilisé également sur des zones connues pour être dangereuses.

Avertisseur de radars : attention sanction !

Depuis le 5 janvier 2012, les avertisseurs de radars sont interdits en France. L’article R413-15 du Code de la route définit que tous les systèmes de géo-localisation des dispositifs de contrôle de police sont totalement illégaux. Si vous êtes arrêté en possession d’un avertisseur de radars, la sanction peut être salée. Vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1500€, d’une suspension de permis qui peut aller jusqu’à 3 ans, d’un retrait de permis, de la saisie du matériel voire de votre voiture. Autant vous dire que ça ne rigole pas avec ces petites machines ! Rien ne vaut de respecter les limitations à l’ancienne. Néanmoins, restent tolérées les aides à la conduite et à la navigation comme le GPS et les applications sur smartphones.

Et la loi dans tout ça ?

Le décret du 4 janvier 2012 vise à interdire l’utilisation des détecteurs de radars et indique les sanctions encourues. Il notifie la différence entre un détecteur de radar et l’assistant d’aide à la conduite. La frontière est mince. L’assistant d’aide à la conduite permet de signaler les zones réputées dangereuses mais aussi les dangers dus à une situation provisoire : les accidents, les travaux… Pour être légal, l’appareil dont vous êtes en possession doit porter la mention NF.

La solidarité des automobilistes

Pour éviter les radars, vous pouvez également compter sur la solidarité entre automobilistes. Avec l’apogée des réseaux sociaux, les automobilistes s’en sont eux aussi emparés et vous pourrez retrouver des pages Facebook, par exemple, où ils se partagent en temps réel les emplacements des radars. Il en est de même avec le développement des applis sur smartphone où vous avez la possibilité de signaler la présence de la police sur la route que vous empruntez et ainsi, vous prévenez l’ensemble de la communauté. Sans oublier, les appels de phares pour ceux qui ne sont pas connectés ! Des méthodes et des outils bien pratiques, qui vous faciliteront votre parcours.

Lorsque vous êtes flashés, il existe une marge de tolérance d’environ plus ou moins 10% de la vitesse indiquée. Il vous faut être vigilant avec votre compteur. Certains peuvent faire défaut et afficher une marge d’erreur parfois jusqu’à 10 km/h par rapport à la vitesse réelle. Pour savoir à quelle vitesse vous roulez vraiment, vous pouvez vous aider grâce à un GPS. Il vous permet de savoir en temps réel votre véritable vitesse au kilomètre prêt.

Lorsque vous recevez une amende, vous pouvez remarquer qu’il est notifié la vitesse réelle puis la vitesse retenue. La vitesse réelle est celle prise par le radar qui vous a flashé et celle retenue prend en compte une marge d’erreur du radar. La tolérance n’excède cependant pas 5km/h pour les vitesses en deçà de 100km/h et 5% de la vitesse enregistrée au-delà.
Cette petite marge vous permettra peut-être d’éviter le procès et de passer entre les mailles du filet.

Excès de vitesse : ce que vous encourrez

Les sanctions pour excès de vitesse avec un radar embarqué sont les mêmes que celles des radars fixes et celles des radars tronçons, elles consistent en un retrait de points ainsi qu’à une amende.

  • un retrait d’un point si l’excès de vitesse est inférieur à 20 km/h et une amende forfaitaire de 135 euros si la limitation est inférieure ou égale à 50 km/h. L’amende est de 68 euros lorsque l’infraction a été constatée dans une zone dont la limitation est supérieure à 50 km/h
  • un retrait de deux points et une amende de 135 euros lorsque le dépassement est compris entre 20 et 30 km/h au-delà de la vitesse autorisée
  • un retrait de trois points et une amende forfaitaire de 135 euros pour un excès compris entre 30 et 40 km/h au-delà de la vitesse autorisée
  • un retrait de quatre points et une amende de 135 euros entre 40 et 50 km/h au-delà de la vitesse autorisée
  • un retrait de six points et amende forfaitaire de 1 500 euros si le dépassement est supérieur à 50 km/h au-delà de la vitesse autorisée
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