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Voici les villes de France où la vitesse a été abaissée à 30 km/h

Le passage d’une grande partie des axes dans Paris intra-muros à une limitation de la vitesse à 30 km/h a eu un très fort retentissement médiatique. Pourtant, la capitale n’est pas la seule ville en France à imposer cette restriction. En effet, la vitesse limitée à 50 km/h en agglomération n’est plus la norme. D’autres villes suivent ce mouvement. Les voici.

Paris, loin d’être la seule ville à la vitesse limitée à 30 km/h

On compte aujourd’hui plus de 250 communes qui ont basculé sur une limitation de leur vitesse à 30 km/h. En effet, Paris est loin d’être esseulée dans cette recherche de bénéfices pour la sécurité routière et d’abaissement des nuisances sonores. Le mouvement de généralisation de la limitation de la vitesse à 30 km/h n’est pas anodin. Il est surtout la traduction concrète de l’engagement des villes qui ont signé la « Déclaration de Stockholm ». Un texte qui préconise justement à l’horizon 2030 une limitation de vitesse à 30 km/h dans les rues des villes où piétons, cyclistes et trafic motorisé se partagent la voie publique.

Paris applique déjà cette recommandation. Ce sera aussi le cas à Lyon, qui va basculer à partir du printemps 2022. Si comme à Paris certains axes avec une forte circulation resteront limités à 50 km/h, de nombreuses rues ne pourront désormais plus être visitées à ce rythme. Idem à Limoges, qui va aussi réduire la vitesse maximale sur l’ensemble des rues comprises à l’intérieur du tracé du boulevard périphérique. La transition sera effectuée avant la fin de l’année.

L’adoption irrémédiable de la limitation à 30 km/h

La règle des 30 km/h n’est pas nouvelle. La première ville européenne à avoir imposé cette restriction l’a fait en 1992. Depuis, en France, plusieurs villes sont passées au concept du « ville 30 ». Fontenay-aux-Roses fut la première en 2005, suivie ensuite par Nogent-sur-Marne, Sceaux, Clamart, etc. En province, c’est Lorient qui a été la ville pionnière. La Métropole de Grenoble et ses 45 communes ont fait ce choix en 2017.

Désormais, chaque jour ou presque, une municipalité annonce son intention d’étendre la limitation à 30 km/h à un nombre toujours plus important de ses rues. C’est le cas par exemple avec Brive qui a démarré cette généralisation en 2021 et à une feuille de route jusqu’en 2024. Même réflexion entamée à Clermont-Ferrand ou encore à Toulouse ou Montpellier.

Si vous souhaitez connaître l’ensemble des villes qui appliquent une restriction de vitesse à 30 km/h en France, vous pouvez consulter le site ville30.org. Il propose notamment une carte complète de toutes les communes concernées.

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9 commentaires pour “Voici les villes de France où la vitesse a été abaissée à 30 km/h

  1. Il serait juste que les ralentisseurs et autres obstacles soient enlevés dans ces rues à 30 km/h. En effet, ces casseurs de voiture ne seraient plus necessaires.

    1. En fait bon nombre de ralentisseurs (illégaux)ne peuvent être franchis à 30 mais plutôt à 10 km/h donc on arrive indirectement à ralentir bien d’avantage encore les automobilistes sans l’avouer vraiment

  2. 30 km/h en ville est encore une vitesse bien trop élevée dans le cas d’une voiture ou un camion percutant un piéton.
    Vive le 15km/h en ville, et pourquoi pas le 50km/ sur route et le 80 sur autoroute.
    Si l’on voulait tuer l’industrie automobile, on ne s’y prendrait pas autrement !…
    Alors vive le fascisme vert qui s’impose à tous mais sans moi !…
    Pauvre France

  3. Ce qui est certain, c’est que quand il s’agit d’emmerder les Français, nos élus sont des champions toutes catégories.
    De plus on nous impose tout et n’importe quoi sans nous consulter, apparemment notre avis ne les intéresse pas ! Seuls eux savent ce qui est bon pour nous…!!! il serait peut-être temps de se barrer de France, pour un ailleurs avec moins de contraintes. Juste une idée comme ça…

  4. Le Vélosolex de l’époque pouvait rouler à 35 km/h il serait donc en infraction de nos jours ! Pourquoi ne pas avoir le courage d’interdire l’hyper centre des villes aux autos plutôt que de créer des embouteillages pour dissuader les automobilistes de prendre leur voiture ?

  5. ce que je constate : l’utilisation d’un rapport inférieur implique une sur consommation , et conséquemment une progression très sensible de la pollution ; la mise en sécurité des cyclistes , trotinettes et piétons sera un respect strict du code de la route (vivre ensemble) , donc une education des citadins . en fin la suppression massive des axes routiers et emplacements de stationnement conduit à une sur-pollution ? Cherchez la cohérence .

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