Les zones à faibles émissions (ZFE) vont faire leur apparition dans les grandes villes françaises. Dès 2021, elles seront au nombre de 11 sur tout le territoire. Ensuite, d’autres communes seront concernées et la circulation sera encore plus restreinte pour les véhicules les plus polluants dans les grandes villes. Faisons le point sur ces fameuses ZFE appelées à se multiplier.
Les règles des zones à faibles émissions
Le ministère de la Transition écologique vient de livrer de nouveaux détails concernant les futures zones à faibles émissions. Il s’agit de zones dans lesquelles des restrictions de circulation s’appliquent afin d’améliorer la qualité de l’air. 11 métropoles ont déjà prévu d’en adopter dès 2021. Mais ce sont désormais 35 nouvelles agglomérations de plus de 150 000 habitants qui seront concernées à terme par le dispositif.
Imposées par la loi d’orientation des mobilités (LOM), les zones à faibles émissions existent déjà. On en retrouve en effet au niveau de la métropole de Lyon, de Grenoble-Alpes-Métropole, de la Ville de Paris et de la métropole du Grand Paris. D’autres zones déjà déterminées sont en cours de création et vont exister légalement à partir de 2021. Il s’agit des métropoles des villes suivantes : Aix-Marseille, Nice-Côte d’Azur, Toulon-Provence-Méditerranée, Montpellier Méditerranée, Rouen-Normandie, Toulouse et Strasbourg.
Concrètement, dans ces zones à faibles émissions, des restrictions de circulation sont imposées. Cela concerne les véhicules qui disposent d’une vignette Crit’Air 5, 4 et 3. Tous ces véhicules ne sont pas interdits de circulation, mais ils seront progressivement chassés des zones concernées selon un calendrier qui reste à définir.
Les contrôles dans les zones à faibles émissions
Les collectivités territoriales devront fixer elles-mêmes les règles qui s’imposent selon la qualité de l’air et l’amélioration de celle-ci au fil du temps. Cela signifie qu’un calendrier général peut voir le jour pour restreindre l’accès de certains véhicules aux ZFE, mais que le pouvoir de décision final reviendra aux intercommunalités.
D’ici 2025, ce sont donc 35 nouvelles zones à faibles émissions qui seront créées. Des sanctions sont-elles prévues pour les automobilistes qui ne respectent pas les restrictions de circulation ? Oui ! Les ZFE font partie des outils pensés par le gouvernement pour réduire la pollution. La restriction d’accès dans les métropoles est un sujet capital pour limiter les émissions de particules fines et d’oxydes d’azote. Un automobiliste qui s’aventure avec un véhicule qui n’est pas autorisé doit s’attendre à une amende.
Déjà, l’État a confirmé qu’il était prêt à installer des radars pour verbaliser d’éventuels contrevenants. Par la voix de Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, on apprend ainsi que « l’État entend accélérer les travaux relatifs aux contrôles automatisés pour faciliter le travail de contrôle des collectivités locales ». Un simple relevé de plaque d’une voiture qui ne figure pas au registre des véhicules autorisés dans une ZFE pourrait mener à une sanction financière.
Encore une de nos libertés supprimées. et bien entendu il faut vite mettre en place des sanctions.régime dictatorial.
Bien ,nous irons faire nos courses hors de ces villes dont les commerces périclites par la faute de toutes ces mesures anti voitures.
Adieu les centre ville, nous irons faire nos courses dans les centre commerciaux à l’extérieur.
Je n’ai aucunement besoin de véhicule électrique qui a une autonomie ridicule et un temps de recharge énorme dont le prix est exorbitant sur les bornes ionity (équivalent d’un plein d’essence), ni d’hybride rechargeable qui une fois passé 50 km consomme beaucoup plus qu’un véhicules thermique équivalent.