En pleine crise sanitaire, de nombreux taxis londoniens sont à l’arrêt. Faute d’activité, les véhicules se retrouvent stockés dans les champs en banlieue de la capitale.
Les black cabs, symboles de la vie londonienne, ont déserté la capitale anglaise. La pandémie de Covid 19 et les confinements qui en découlent ont également touché les taxis. Dans ces conditions, de nombreux chauffeurs qui ne trouvent plus suffisamment de clients ont préféré rendre leur véhicule de location.
Un cimetière de taxis
L’image est triste et peu croyable. Des centaines de taxis sont immobilisés dans les champs en attendant de pouvoir retrouver les routes de Londres. Les chauffeurs de taxi et les entreprises de location se retrouvent en peine. Pour les uns, peine d’activité, pour les autres, peine de stockage. En effet, les entreprises de location, qui sont en manque de place pour entreposer les taxis, n’ont pas eu d’autre choix que de les stocker dans des champs à proximité de la capitale anglaise.
Des dommages collatéraux
Londres nous donne en ces temps de pandémie un triste spectacle. Non seulement les black cabs sont mis au rebut dans l’attente de retrouver une activité normale, mais ils subissent en plus des dégradations. Des personnes malveillantes profitent de ce stockage à la sauvage pour venir se servir en pièces auto : catalyseur, pot d’échappement, rétroviseurs… Tony Georginou, dirigeant de GB Taxis Limited, a déclaré qu’une cinquantaine de ses véhicules s’étaient déjà fait voler des pièces et que cela coûterait 120 000 livres à remplacer. Avant d’ajouter « Je ne sais pas si nous allons nous en sortir »…