Seat Arona restylée : discrète mise à jour avec disparition du diesel

L’Arona est le petit SUV de Seat, et connaît un vif succès. Ses chiffres de ventes sont relativement proches de l’Ibiza. Alors, à l’occasion du restylage de mi-carrière, pas question de tout changer. Les évolutions se font par petites touches, et le modèle conserve tout son attrait.

Une floppée de nouveautés à bord

Balayons d’emblée les évolutions stylistiques. Rien de révolutionnaire, il s’agit comme nous l’avons déjà précisé d’un simple restylage de mi-carrière et en aucun cas d’une nouvelle génération. Alors, le changement se concentre à l’avant avec des boucliers redessinés ou encore des phares antibrouillards dont le positionnement change. Selon les versions, il est possible de bénéficier d’accessoires de carrosserie qui donnent une touche « SUV ».

Lorsque l’on grimpe à bord, le changement est bien plus marqué. La planche de bord est nouvelle avec de nouveaux dessins pour les aérateurs, un écran central plus grand et mieux positionné, etc. Le combiné d’instrumentation lui aussi est nouveau avec une dimension de 10,25 pouces et de nombreuses options à paramétrer via le Virtual Cockpit.

On peut regretter en revanche le peu de modularité et de polyvalence. En effet, les rangements ne sont pas très nombreux, et les dossiers arrière ne se rabattent qu’en deux parties. L’habitabilité globale n’est pas un point fort, on préfère largement sur cet aspect le Renault Captur.

Une offre de motorisations recentrée

En ce qui concerne la partie moteur, la principale évolution provient en réalité d’une disparition. Désormais, pas de diesel. Il faut se contenter de l’essence, avec au choix du trois ou quatre cylindres. Un choix qui se généralise, à l’image de Volkswagen avec son T-Cross. Tout débute avec le modeste 1,0 litre TGI 90 ch au gaz naturel, assisté par les versions 95 et 110 ch. Avec le quatre cylindres 1,5 litre TSI, la puissance monte à 150 ch. Le petit trois cylindres est-il une bonne idée ? Selon nos confrères de Caradisiac, ce bloc est adapté à l’Arona. « Surprise, au démarrage, le 3-cylindres vibre nettement moins que sur la Leon 110 ch manuelle essayée récemment : peut-être que la boîte, ici la DSG, a un effet filtrant. Toujours est-il que par la suite, ce bloc s’est révélé plus silencieux et d’une sonorité moins déplaisante que dans la Leon. Pour tout dire, je l’ai trouvé agréable, d’autant qu’il fait preuve de bonne volonté » peut-on lire dans l’essai réalisé de la version TSI 110 ch en boîte DSG.

La plupart des versions que nous venons d’évoquer doivent se contenter d’une boîte de vitesses manuelles à six rapports, et même d’une antique boîte avec cinq vitesses seulement pour la déclinaison TSI 95 ch ! Pour accéder à la boîte automatique DSG7, il faut se tourner obligatoirement à la version 110 ou 150 ch.

Quatre niveaux de finition à partir de 17 990 €

Plaisante à mener selon les premiers essais réalisés par la presse automobile, bien équipée et modernisée avec cette mise à jour de mi-carrière, l’Arona 2021 est proposé en quatre niveaux de finition (Reference, Style, Xperience et Xperience FR).

En entrée de gamme Reference, on dispose pour 17 990 € du bloc moteur le moins puissant et d’une climatisation manuelle mais déjà des vitres et des rétroviseurs électriques ou encore des antibrouillards à LED. La finition la plus complète – si l’on met de côté la version FR qui se veut sportive – est Xcellence. Pour 4 370 € de plus que la version de série, ce niveau de finition est compatible avec toutes les motorisations et propose la climatisation bi-zone, les projecteurs LED, un hayon motorisé, des capteurs de pluie et de luminosité, le démarrage mains libres ou encore l’éclairage d’ambiance. Notre choix.