Voici un essai d’une version d’entrée de gamme du Renault Captur de deuxième génération. Ce Captur dCi 95 en finition Zen est le plus abordable en diesel. En ce qui concerne les motorisations essence, une finition Life inférieure existe mais elle n’est pas proposée en diesel. Nous retrouvons ici la déclinaison la moins puissante du fameux 1.5 dCi (95 chevaux et non 115 chevaux) et n’avons donc pas droit à la boîte EDC. Notez que même en entrée de gamme, tous les Captur sont toutefois dotés de feux avant 100 % LED, la finition Zen octroyant en plus des jantes alliage 17 pouces. En revanche, la finition Life doit se contenter de roues de 16 pouces avec enjoliveurs.
Une vie à bord moins séduisante mais suffisante
Le choix d’un niveau de finition inférieur se remarque souvent à l’intérieur. En comparaison avec les autres variantes du Renault Captur II que nous avons pu essayer, ici on constate d’emblée qu’il s’agit d’une version moins bien dotée. On retrouve, par exemple, un écran central de 7 pouces au maximum, alors qu’il peut atteindre 9,3 pouces sur les finitions supérieures en série ou en option. Le combiné numérique ? Il n’est pas proposé sur cette version d’entrée de gamme !
Certes, la présentation reste tout à fait correcte, avec notamment une sellerie agréable au regard, une planche de bord qui garde ses plastiques moussés ou encore un assemblage visuellement sérieux. Mais, en ce qui concerne l’équipement, on a le sentiment qu’il en manque un peu. Il faut se contenter d’une climatisation manuelle et non pas automatique, mais la plupart des aides à la conduite sont présentes, à l’exception de la surveillance des angles morts.
À l’arrière, la banquette coulissante sur 16 cm reste présente en série comme sur toutes les finitions. L’habitabilité, généreuse pour la catégorie, permet de s’installer à deux adultes correctement. Le coffre dépasse les 400 dm3 selon nos mesures. Le Citroën C3 Aircross ou l’Opel Crossland X font un peu mieux.
Le Captur diesel peu performant mais frugal
Qu’en est-il des performances et du ressenti au volant de ce Renault Captur II ? Ce Captur dCi 95 est à comparer de manière frontale aux Peugeot 2008 BlueHDI 100, Seat Arona TDi 95 et Citroën C3 Aircross BlueHDI 100. Cette confrontation directe n’est pas à l’avantage du Renault Captur dCi 95 qui s’avère être le plus lent en accélération.
Il faut l’avouer, le Captur possède une bonne douceur d’utilisation. Les 240 Nm de couple sont disponibles assez tôt, ce qui apporte des relances malgré tout correctes compte tenu de la catégorie. On apprécie la présence d’une boîte de vitesses manuelle avec six rapports, permettant de faire baisser le niveau sonore sur autoroute. Le dernier rapport, comme cela est souvent le cas, est vraiment pensé pour cette utilisation, la vitesse maximale étant atteinte en 5e.
Pour la partie châssis, notre Captur est doté de roues de 17 pouces, ce qui permet de gagner un peu en confort par rapport aux versions Intens ou Initiale équipées de roues de 18 pouces. Le confort est bon, le dynamisme légèrement présent et on ne perd pas en qualité de châssis.
Du côté des consommations, on attend un léger appétit compte tenu de la petite puissance. Verdict, selon nos relevés, ce Renault Captur II dCi 95 consomme 5,6 l / 100 km en moyenne, soit 0,3 l / 100 km de moins que le 2008 Blue HDI 100 et 0,2 l / 100 km de moins que l’Arona TDi 95. Seul le C3 Aircross Blue HDi 100 fait un peu mieux selon nos mesures.
En tarif, ce Captur diesel d’entrée de gamme s’affiche à 23 200 € et échappe à tout malus écologique, même avec le nouveau barème WLTP. Le 2008 Blue HDI 100 Active, l’entrée de gamme diesel du Peugeot, est au même tarif avec un équipement assez proche. Avantage léger pour le Lion qui, lui, propose l’accès à bord et le démarrage mains-libres en série, contrairement à notre Captur. Le C3 Aircross BlueHDI 100, qui démarre sous les 20 000 €, est le champion question prix si vous cherchez un SUV avec une puissance inférieure à 100 chevaux.