Volkswagen possède une offre complète en matière de SUV avec cinq véhicules. De tous, c’est le T-Cross qui est le plus petit. Avec ses 4,11 m de long, soit 12 cm de moins que le T-Roc, il est comparable au Renault Captur de première génération. Petit poucet de la famille, le T-Cross n’a droit qu’à de petites motorisations. Un choix qui touche tant l’essence que le diesel. Pour notre essai, voici l’unique bloc moteur diesel proposé, le 1,6 TDi de 95 ch. Nous l’essayons aujourd’hui en boîte de vitesses automatique DSG en finition Carat.
T-Cross finition Carat : de l’équipement et du confort à bord
La motorisation diesel permet d’accéder à cinq niveaux de finition mais avec la boîte DSG, on ne peut sélectionner que du haut de gamme. Nous n’avons donc pas le droit au R-Line mais à la finition Carat.
Du luxe ? Non, pas tout à fait. La planche de bord de ce T-Cross est, comme celle du T-Roc, désespérément composée de plastique dur. En haut comme en bas, du plastique. La finition Carat est la seule à recevoir en série le combiné d’instruments numérique, disponible en option sur les autres versions.
Un équipement de sécurité moderne et complet est à retrouver à bord de ce T-Cross. On apprécie notamment le régulateur de vitesse adaptatif. La grosse surprise de ce T-Cross vient de son habitabilité aux places arrière. L’espace disponible est généreux et supérieur à celui du T-Roc ou du Renault Captur actuel, malgré pas mal de centimètres en moins à l’extérieur.
La banquette coulissante du T-Cross est pratique. Le coffre est, lui aussi, très généreux avec 441 dm3 selon nos mesures. C’est donc plus que le Renault Captur mais un peu moins que le T-Roc (471 dm3).
95 chevaux seulement pour un SUV qui mérite mieux
Ce T-Cross en version TDi 95 n’a pas une fiche technique très prometteuse. Est-ce suffisant ? Un modèle agile et ludique ? Attention. Avec son poids de 1 385 kg, il affiche sur la balance 100 kg supplémentaires par rapport aux versions essence équipées de blocs trois cylindres. Cela explique qu’il faille 13 secondes pour le 0 à 100 km/h.
Pas sportif mais suffisant pour le quotidien ? À peine. Il est préférable de rester en bas des tours et de « prendre la main » pour gérer le passage de vitesses. Lorsque ce T-Cross monte en régime, il fait du bruit mais il ne se passe pas grand-chose. Les 1 385 kg se ressentent aussi sur le comportement : l’engin est plus lourd, plus sous-vireur et prend pas mal de roulis.
Du côté des consommations, VW annonce 4,6 l/100km en cycle urbain, 3,8 l/100km en extra-urbain et 4,1 l/100km en mixte. Les 145 g/km de CO2 représentent les rejets selon la norme WLTP en vigueur depuis le 1er mars, et entraînent un léger malus de 210 €. Cela est tout de même un peu dur à avaler pour une motorisation aussi modeste.
En ce qui concerne les tarifs, notre modèle d’essai est le plus cher de toute la gamme T-Cross, à égalité avec le T-Cross en finition R-Line. Le prix total dépasse les 30 000 €. Dans l’absolu, cela est cher pour un petit SUV, surtout avec une motorisation de moins de 100 ch. Pour 2 000 € de moins, vous pouvez choisir un Captur dCi 115 EDC Intens mieux présenté, plus agréable à conduire, plus performant et même plus sobre.
J’ai mon t cross 1.6 tdi 95 cv
Depuis septembre 2020 j’en suis tout à fait satisfait
Petit bémol, distribution bruyante à l’accélération.
Patrick
Merci pour votre retour d’expérience.