Le Volvo XC60, concurrent des Audi Q5, BMW X3 ou Mercedes GLC, est le modèle le plus vendu du constructeur. Lancé en 2017, il propose une gamme avec des puissances qui varient de 150 à 390 ch, le plus puissant étant un hybride rechargeable. Notons la présence de versions à hybridation légère, qui se distinguent avec la lettre B, que sont les B4 et B5. Nous essayons aujourd’hui le Volvo XC60 B5 diesel, fort de 235 ch, comme l’ancien D5 sans hybridation qui a disparu du catalogue. À noter qu’il existe également un Volvo XC60 essence, ce qui ne simplifie pas la lecture de la gamme !
Volvo XC60 Inscription Luxe : à bord, le confort comme maître mot
Le XC60 en finition haut de gamme, comme notre modèle d’essai, montre un sens de l’accueil chaleureux. En montant à bord, on apprécie de découvrir une sellerie très claire et agréable au regard. L’écran vertical reste original, même si Renault et Tesla utilisent la même disposition. Signalons d’ailleurs que les mises à jour de la cartographie du GPS sont offertes pendant 8 ans.
Un véritable palace roulant ? Pas exactement ! La console centrale sonne un peu creux, malgré la présence de bons matériaux et une qualité d’assemblage flatteuse. L’ambiance générale est assez cosy mais dénote en comparaison aux habituels standards du premium.
Sur notre modèle d’essai, l’équipement ultra-complet ajoute au côté haut de gamme, aussi bien pour toutes les aides à la conduite, les plus efficaces du marché aujourd’hui, que pour les équipements d’agrément. On retrouve le toit vitré panoramique ou la climatisation quatre zones, dont deux à l’arrière.
Le gros point fort de ce Volvo XC60 se situe à l’arrière. Les passagers arrière bénéficient d’une excellente habitabilité, aussi bien pour la tête que pour les jambes avec des cotes parmi les meilleures de la catégorie selon nos mesures. Pour le coffre, le volume n’est pas le meilleur de la catégorie mais on apprécie la présence d’un seuil de chargement bas, ce qui est vraiment pratique.
Une micro-hybridation invisible au volant, et à la pompe !
Ce qui nous frappe d’emblée au volant de ce XC60 B5 diesel est le peu de différence avec le XC60 D5, c’est-à-dire la version sans hybridation. La micro-hybridation ne se sent quasiment pas. Comme sur la version classique, on retrouve le stop and start très bien géré. En revanche, l’insonorisation de ce XC60 n’est pas un point fort. On aurait aimé quelque chose de plus feutré.
Parlons maintenant des performances. On peut remarquer un petit creux à bas régime, avant 1 500 tours/minute, mais il s’agit sans doute d’un point de détail. Car, il faut bien l’avouer, la boîte automatique gomme bien ce creux. Surtout, pour compenser ce petit manque de puissance, le moteur monte dans les tours, ce qui est toujours agréable pour un diesel. L’exercice du kilomètre départ arrêté se réalise en un peu moins de 30 secondes. Le XC60 fait mieux qu’un F-Pace 240D, mais moins bien qu’un Stelvio 210 ch diesel, plus léger et plus dynamique.
En ce qui concerne le comportement, le châssis présente un bon équilibre et les roues de 20 pouces ne gâchent pas le compromis. Agréable à conduire, ce XC60 peut donc être associé à de grandes jantes appréciables qui ne viennent pas sacrifier le comportement, comme c’est généralement le cas en choisissant ce type de monte.
Puisque ce XC60 B5 est une version hybride, l’objectif est bien entendu de faire baisser les consommations. Le pari est-il réussi de ce côté ? Selon nos mesures, la moyenne baisse de 0,3 l/100 km seulement par rapport à l’ancien XC60 D5. En fait, il n’y a aucune différence sur route et autoroute. C’est en ville que la baisse est la plus prononcée, jusqu’à 1 l/100 km.
En tarif, le XC60 B5 diesel débute à 55 000 € et monte à 68 000 € pour notre modèle d’essai en finition haut de gamme. C’est aussi cher qu’un Q5 45 TDi Avus (67 000 €), mais ce dernier utilise un V6 plus agréable. C’est en revanche plus cher que les F-Pace 240 D, Stelvio, ou GLC 300d, mais tous sont moins bien équipés.