Essai Hyundai Ioniq Hybrid 141ch Executive 2020

[Vidéo] Essai Hyundai Ioniq Hybrid 141ch Executive 2020 : une hybride « simple et basique » à moins de 30 000 € !

Comme le Kia Niro, une voiture cousine techniquement, la Hyundai Ioniq a la particularité de ne pas exister avec une motorisation « classique » essence ou diesel seule. La Ioniq n’existe qu’en hybride. Lancée en 2016 et restylée à la mi-2019, la Ioniq a reçu quelques retouches esthétiques avec de nouveaux feux avant et arrière, ainsi qu’une nouvelle signature lumineuse avec des feux diurnes en deux parties. La partie mécanique, avec un bloc 1.6 litre essence de 105 ch et une puissance cumulée avec l’électrique de 141 ch, est toujours la même que sur la version précédente. Nous essayons aujourd’hui le modèle haut de gamme Executive.

Un équipement très complet pour la Ioniq

À bord, le changement en comparaison avec la génération précédente est clair. La partie centrale reçoit désormais un écran de 10,25 pouces au lieu de 8, sur les versions haut de gamme. Le combiné d’instruments était déjà numérique et est reconduit. L’équipement de sécurité, lui, est mis au goût du jour. La finition Executive embarque des aides à la conduite modernes, sans oublier des équipements de confort agréables. Citons par exemple les sièges ventilés.

La qualité de présentation est correcte pour la catégorie. Il ne s’agit ni d’un bon ni d’un mauvais point. À l’arrière, l’espace est suffisant pour les passagers qui sont bien installés sur une banquette confortable. Pour le conducteur, en revanche, la visibilité n’est pas optimale car la lunette arrière en deux morceaux vient empiéter sur la vue centrale.

Le coffre se classe dans la moyenne de la catégorie. Les batteries qui se cachent sous la banquette arrière ne viennent pas réduire son volume. Selon nos mesures, la Toyota Prius fait mieux mais seulement pour 15 dm3.

Un compromis routier agréable, mais pas très dynamique

La Ioniq est une hybride simple. Elle permet de bénéficier de l’électrique sur de petites distances, à faible allure, mais très vite le moteur thermique se rallume. Lorsque ce dernier reprend le pouvoir, cela s’effectue de manière totalement discrète et transparente pour le conducteur. La boîte double embrayage n’est pas très rapide, certes, mais évite l’effet mobylette présent sur la Prius. Ici, la montée en régime est normale et agréable, ce qui permet de marquer un point face à la Prius, même si des progrès ont été faits sur la dernière génération.

Au niveau des performances, le modèle n’est pas vraiment à la hauteur de nos espérances. Le couple est tout de suite présent mais on ne peut pas parler de dynamisme. En réalité, le compromis global est plutôt bon, typé confort. Sur notre version d’essai avec des roues de 17 pouces, c’est un peu ferme. Nous vous recommandons de choisir des versions avec roues de 15 pouces pour un confort accru.

Concernant les consommations, cette Ioniq est comparable à une Kia Ceed CRDi 136 chevaux ou une Peugeot 308 BlueHDI 130 chevaux EAT8, deux voitures qui sont pourtant plus performantes. La Prius, elle, est plus sobre de plus d’un litre, selon nos mesures, mais avec 122 chevaux seulement.

Mais alors, quel est l’argument de cette hybride simple ? Si les Kia Ceed et Peugeot 308 sont plus performantes, et la Prius bien plus sobre, la Ioniq est elle la moins chère de toutes. Cette version hybride commence sous les 28 000 € et monte jusqu’aux 34 000 € pour notre modèle d’essai ultra-équipé. À noter que la version hybride rechargeable coûte 4 000 € de plus à équipement équivalent, et la version électrique encore 2 000 € de plus.

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