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Essai Renault Twingo 0.9i TCe 75ch Le coq sportif : une Twingo restylée toujours aussi ludique

La troisième génération de Renault Twingo a fait son apparition en 2014. C’est la petite citadine de Renault concurrente des Hyundai i10, Kia Picanto ou encore des Citroën C1, Peugeot 108, Toyota Aygo, Volkswagen UP! , Seat Mii et Skoda Citigo. Un segment concurrentiel donc, sur lequel cette Twingo restylée début 2019 compte se battre.

La Twingo restylée 2019 affiche les nouveautés dès l’extérieur

On peut la reconnaître avec la disparition des feux ronds (qui étaient sur le bouclier avant) et l’arrivée des feux diurnes à LED intégrés dans les blocs optiques avec une forme de C. De profil sur le côté droit une prise d’air est maintenant présente sur toutes les versions et à l’arrière, quelques modifications sont notables, notamment l’ouverture du coffre avec un bouton qui est désormais juste en dessous de l’essuie-glace.

Trois motorisations de 65, 75 et comme c’est le cas sur notre modèle d’essai 95 ch sont proposées. Renault a donc fait évoluer le bloc 0,9 litre TCe disponible comme ici avec une boîte EDC à six rapports. Notre version d’essai est une série limitée Le coq sportif positionnée haut de gamme avec une personnalisation extérieure aussi bien avec des strippings de rétroviseurs rouges qu’avec des éléments exclusifs à l’intérieur.

Un peu plus chic avec un seuil de porte personnalisé ou des sur-tapis, cette version Le coq sportif possède aussi une petite plaque au bas du levier de vitesse. La planche de bord n’a droit qu’à des plastiques durs mais c’est le cas sur toutes les concurrentes. L’équipement de cette version est assez fourni pour la catégorie avec la climatisation automatique ou une caméra de recul. Le GPS s’obtient via la connectivité Apple Car Play ou Android Auto. Pas de freinage automatique d’urgence sur cette Twingo. En option on retrouve le toit ouvrant en toile à 1 000 euros plutôt agréable mais qui engendre pas mal de bruit dans l’habitacle.

A l’arrière l’habitabilité est limitée mais dans la moyenne de la catégorie. La Twingo a bien évolué depuis la première génération. Idem pour le coffre sous la moyenne de la catégorie mais pas ridicule.

 

Une Twingo toujours plus confortable, mais pas amusante

Pour le restylage de sa Twingo troisième génération, Renault a changé un petit peu les choses au niveau châssis avec plus de confort. En comportement, la Twingo reste une voiture très sage pas très amusante à conduire bien que ce soit une propulsion. Elle n’aime pas être brusquée et au contraire elle fait tout pour rassurer ses occupants. Le rayon de braquage exceptionnellement court est agréable en ville pour la maniabilité. Même bon point avec la direction qui est très assistée.

En motorisations, on évolue de 90 à 95 ch désormais. La valeur de couple reste la même ce qui ne révolutionne pas les performances. Elle relance bien, en ville comme en dehors, grâce à son poids contenu inférieur à une tonne. La boîte EDC n’est pas très rapide pour une boîte double embrayage mais elle est très douce. Cela apporte un gain en confort, et tout son intérêt se retrouve pour vous si vous cherchez une citadine facile à manier sans vous battre avec l’embrayage dans les bouchons. 

En consommation, pas d’évolution. En tarif, notre modèle d’essai est le plus cher de la gamme Twingo, affiché à presque 18 000 euros. La même finition Intens coûte 1 000 euros de moins avec un équipement quasiment identique mais une personnalisation moindre. La boîte EDC n’est pas proposée sur les motorisations inférieures, ce qui est dommage. Soulignons l’effort tout de même car à l’exception de la Smart Forfour, tous les concurrents proposent seulement des boîtes robotisées à simple embrayage.

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