Renault clio 5

[Vidéo] Essai Renault Clio 5 1.0i 12V TCe 100ch Intens : une nouvelle génération séduisante avec un équipement en hausse

Lorsque la voiture la plus vendue en France se renouvelle au travers d’une nouvelle génération, c’est bien entendu un événement. Celle qui a « tout d’une grande » en est à sa cinquième itération ! Mais puisque la quatrième génération fut un tel succès commercial, Renault n’a pas pris beaucoup de risques avec cette cinquième génération. Assez proche esthétiquement de l’ancienne, elle cache pourtant de vraies nouveautés et notamment de belles surprises à l’intérieur.

Clio 5 : une Clio dont la robe cache des nouveautés !

En voyant cette Clio 5, on pense tout de suite à la Mégane. Logique, car elle adopte la virgule, ce décroché au niveau des feux à l’avant, disponible sur toutes les versions, et avec des feux à LED en série à partir du niveau Intens. Assez proche de l’ancienne Clio en dimensions – avec 12 mm de moins en longueur – cette mini-Mégane de ¾ avant est pourtant une toute nouvelle génération avec sa propre plateforme CMF-B et aucune pièce commune en carrosserie ou presque (85 % des pièces ont été modifiées par rapport à la Clio 4).

Essai de la Clio 5

Au niveau des motorisations, on débute en essence avec deux blocs à trois cylindres atmosphérique de 65 et 75 ch. Ensuite on retrouve le moteur trois cylindres 1 litre de 100 ch que nous essayons ici. Il s’agit d’un nouveau moteur chez Renault mais déjà vu dans la Nissan Micra. Enfin, en haut de gamme on a le droit au 1,3 litres TCe à quatre cylindres déjà vu sur d’autres modèles supérieurs de la gamme Renault. En diesel, pas de changements avec des blocs 85 et 115 ch.

Du côté des finitions, le haut de gamme luxueux est baptisé Initiale Paris (disponible en fin d’année 2019) et il faut aussi compter sur la RS Line, le haut de gamme sportif. Ensuite, la finition Intens de notre essai constitue le moyen-haut de gamme puis viennent les versions Zen et Life. Avec Life, la Clio en entrée de gamme peut se vanter d’afficher un prix canon de 14 100 €. Notons qu’une version hybride est à venir à l’horizon 2020.

A l’intérieur, la bonne surprise de la Clio 5

Si l’extérieur évoque directement la génération précédente c’est le bouleversement à l’intérieur. Une bonne nouvelle car il s’agissait d’un des points faibles de la Clio 4. On trouve donc un nouvel écran central vertical de 7 pouces en série sur cette finition Intens mais qui monte en option comme sur notre voiture à 9,3 pouces pour 350 € de plus. On aperçoit des touches placées sous l’écran à la façon des touches piano du Peugeot 3008. Après tout, pourquoi ne pas copier une bonne recette ! Attention. Si l’écran est visuellement flatteur on regrette un trop grand temps de réponse. Il faudra à l’avenir absolument en améliorer la réactivité.

Devant le conducteur, un autre écran de 7 pouces peut afficher quatre sortes de tableau de bord mais on attend la version 10 pouces qui pourra afficher le GPS. Ce n’est pas le cas ici avec notre version d’essai. L’équipement de sécurité progresse et se met au goût du jour avec enfin l’arrivée du freinage automatique d’urgence de série sur toutes les finitions. La surveillance des angles morts reste en option même au niveau de finition Intens.

Globalement, la qualité de présentation fait un bond en avant par rapport à la génération précédente et place directement la Clio 5 parmi les meilleurs de la catégorie. La partie supérieure de la planche de bord est moussée à partir de la finition Intens mais aussi les contre portes. Les inserts et autres liserés sont personnalisables. A l’arrière en revanche l’habitabilité stagne et la Clio 5 ne marque pas de points face aux Seat Ibiza ou Volkswagen Polo. Elle reste donc en retrait pour l’accueil des passagers mais le coffre progresse légèrement en volume avec un plancher modulable en hauteur.

Moins de confort mais plus de plaisir, le compromis de la Clio 5

Cette nouvelle génération de Clio basée sur une nouvelle plateforme et ici avec un nouveau moteur apporte pas mal de nouveautés. Côté châssis on dispose d’une voiture sans suspension pilotée et cela donne un caractère plus franc. La direction est plus directe qu’avant avec un train avant un petit peu plus mordant. On note moins de mouvements de caisse, agréable dans cette version 1.0i 12V TCe 100ch Intens sans prétention sportive.

Cette version « moyenne gamme » est plus dynamique qu’avant et plus agile. Elle possède plus d’agrément de conduite mais en contrepartie le confort est en recul. Cela est marqué notamment avec les roues de 17 pouces de notre modèle d’essai (contre 16 pouces de série). Le trois cylindres 100 ch avec ses 160 Nm permet de relancer assez bien malgré un creux à bas régime. Le tout est bien aidé par la commande de boîte agréable. Il s’agit d’une boîte manuelle 5 vitesses, ce qui peut surprendre, mais les performances sont largement suffisantes. La seule boîte automatique proposée au lancement l’est sur la Clio TCe 130. Il s’agit de la boîte EDC à double embrayage. La Clio TCe 100 a pour sa part droit à une boîte Xtronic à variation continue.

En consommation, Renault annonce un 4,4 l/100 km en cycle mixte pour cette version. La Clio 5 figure sur ce point parmi les bons élèves du segment. En tarif en revanche les choses se gâtent un peu. Notre modèle d’essai pourtant présenté comme le cœur de gamme tant en matière de motorisation que de finition est proposé à 20 000 €. Un peu élevé mais l’équipement est complet.

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