La troisième génération d’Audi TT est arrivée en 2014. Fin 2018 – pour les 20 ans du modèle – le TT a eu droit à un très léger restylage qui peut se reconnaître essentiellement sur les modèles en finition S-line avec la lame noire tout en bas du bouclier avant et de fausses ouïes sous les feux arrière. À l’exception de ces détails, compliqué de reconnaître un TT III phase 1 d’un phase 2. Certaines motorisations ont changé et notamment la motorisation intermédiaire qui était auparavant proposée avec 230 chevaux et maintenant boostée à 245 chevaux. C’est la version que nous essayons ici : l’Audi TT Roadster 45 TFSI 245ch S line.
Le charme du TT renouvelé, 20 ans plus tard !
Commençons par la particularité du roadster avec sa capote. La capote de ce TT roadster se manipule entièrement de manière électrique en à peine plus de 10 secondes. Une manœuvre possible en roulant jusqu’à 50 km/h, comme sur le BMW Z4. Vous pouvez rouler décapoté même en hiver. La vitre anti-remous électriques part d’une bonne intention mais son efficacité reste moyenne. Les turbulences deviennent importantes à partir de 90 km/h.
Le restylage n’a quasiment rien changé à l’intérieur et on retrouve comme sur tous les TT de troisième génération le combiné d’instruments numérique en série ou encore les commandes de climatisation intégrées aux aérateurs (y compris celles des sièges chauffants ou du chauffage de nuque).
La qualité de présentation est flatteuse et l’équipement assez complet pour ce qui concerne le confort. En revanche, les aides à la conduite sont aux abonnés absents : pas de freinage automatique d’urgence même en option. Le coffre atteint les 300 dm3 selon nos mesures soit un tout petit peu plus que le BMW Z4. Un volume qui ne change pas en fonction de la position de la capote.
Les versions sportives du TT (TTS et TTRS) bénéficient d’une puissance maximale. Pour notre essai, nous sommes dans une version 45 TFSI de « seulement » 245 chevaux presque vendue comme un roadster de balade. Il faut avouer qu’il s’agit d’une excellente surprise. La sonorité très agréable du petit quatre cylindres et le son de l’échappement bien travaillé font plaisir à entendre. Ensuite, les performances également sont très bonnes, même si elles ne sont pas à la hauteur d’une sportive. Un peu plus de 26 secondes au 1000 m départ arrêté, ce n’est pas mal du tout et largement comparable avec un Z4 30i. La puissance disponible permet de relancer facilement et d’avoir pas mal d’allonge. La boîte S-Tronic fidèle à elle-même est rapide, douce et bien gérée.
Un roadster pour se promener ? Oui, mais pas seulement
Cette troisième génération de TT a été la première à être vraiment agréable à conduire pour la partie châssis. Cette impression est ici confirmée. Ce TT ne déroge pas à la règle et rien ne change avec le TT III en phase 1. On retrouve le même plaisir au volant avec une certaine agilité que l’on ne trouvait pas sur la génération précédente.
Finalement, ce TT ici essayé est largement suffisant en tant que roadster de balades mais aussi comme petit véhicule sportif. Au chapitre des consommations, ce TT roadster 45 TFSI Quattro consomme un peu plus que le Z4 30i de 258 chevaux mais moins que la précédente version de TT en 230 chevaux. Pas d’illusions cependant.
Idem côté prix. Il faudra rajouter 2 000 € de malus écologique aux 57 000 € hors options de l’engin. En tenant compte du malus écologique le Z4 est au même prix. Le même TT existe en deux roues motrices pour 2 400 € de moins. Il s’agit alors d’une traction donc. Quant au TT roadster d’entrée de gamme, il commence à 44 000 € avec 197 chevaux. A noter pour finir que les versions coupé du TT coûtent 3 000 € de moins que les roadsters à motorisations et équipements équivalents.