Toyota GR Yaris
Crédit photo : TOYOTA

Toyota GR Yaris : on connaît enfin tous les détails de la citadine musclée échappée du WRC !

Dire que la Toyota GR Yaris a fait parler d’elle avant même sa présentation complète est bien peu. Elle a littéralement occupé le terrain médiatique à grands coups d’annonces, de vidéos et d’images à peine volées. Le tout, savamment orchestrée par la marque japonaise, avait pour objectif de faire monter la pression… avec succès ! Enfin, la citadine aux airs de voiture de rallye nous a été dévoilée de manière complète. C’est à l’occasion du salon de l’automobile de Tokyo que le suspense a pris fin.

Toyota GR Yaris, citadine sans conventions

Alors que l’heure est au toilettage des gammes chez tous les constructeurs afin de satisfaire aux exigences en matière d’émissions de CO2 notamment, Toyota choisit ici le contre-pied total. Les citadines bodybuildées, les petites bombes musclées, les GTI sur-vitaminées, voilà une espèce en disparition. Enfin, pas totalement. Il sera impossible d’ici quelques mois de se tourner vers une Peugeot 208 GTi ou une Renault Clio RS. Toyota aura en revanche la GR Yaris.

Techniquement, cette Yaris repose sur le même ensemble que la version classique, à savoir la plateforme GA-B. Mais, à l’exception de cet ensemble, rien ou presque de commun avec une Yaris pensée pour la ville. Tout commence déjà avec la carrosserie trois portes spécifique. De la fibre de carbone, de l’aluminium ou encore du plastique renforcé permettent d’alléger le poids de l’ensemble (1 280 kg).

Une citadine ou une voiture de rallye ?

La GR Yaris devient une quatre roues motrices (avec une répartition du couple laissée à la discrétion du conducteur via plusieurs modes de conduite) et se dote de suspensions spéciales pour l’occasion avec, notamment, une double triangulation à l’arrière. On note également l’ajout de disques de frein ventilés de 356 mm à l’avant et 297 mm à l’arrière.

En ce qui concerne la partie mécanique, on peut regretter la disparition du moteur à quatre cylindres 1,8 litre à compresseur qui équipait autrefois la Yaris GRMN au profit d’un bloc plus modeste, à savoir un trois cylindres turbo 1,6 litre. Mais ce moteur est directement dérivé de la compétition avec des soupapes d’échappement de grand diamètre, un refroidissement sur-mesure et une puissance totale de 261 chevaux pour 360 Nm.

Vous voulez d’autres chiffres ? 5,5 secondes suffisent pour l’exercice du 0 à 100 km/h. On ne connaît pas encore la consommation de cette citadine ni même ses émissions de CO2. Son arrivée devrait se faire à la fin de l’année 2020, avec une production réalisée non pas en France à Valenciennes mais au Japon, dans l’usine de Motomachi, qui accueille la production des modèles sportifs « GR ».

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