Alors qu’il y a quelques jours seulement, Renault annonçait la renaissance de sa mythique citadine Renault 5, l’heure est aujourd’hui aux adieux pour un autre modèle devenu culte : la Twingo. La Dacia Spring dans un premier temps puis cette fameuse nouvelle Renault 5 viendront occuper la place laissée vacante par la Twingo. Elle qui a commencé sa carrière il y a maintenant une trentaine d’années.
Trois générations de Twingo
C’est en 1992 que fut dévoilée la toute première Twingo, une proposition originale dans le paysage automobile. Avec son prix très attractif, une bouille étonnante et une véritable polyvalence, la Twingo a connu le succès grâce à sa volonté d’en proposer toujours plus avec beaucoup d’espace à bord malgré une taille contenue. Certains y voyaient une sorte de petite grenouille posée sur des roues, séduisante et dynamique. D’autres, au contraire, n’ont jamais aimé son dessin si particulier. La Twingo a toujours divisé.
Une voiture qui a accompagné de nombreux automobilistes – c’est peut-être votre cas – avec son nom ludique contraction de TWist, swINg et tanGO. La troisième génération actuellement produite sera la dernière et le modèle ne sera plus présent au catalogue dans les mois qui arrivent. L’abandon du segment A est logique car les constructeurs ont de la peine à obtenir la rentabilité face aux nouvelles contraintes écologiques et sécuritaires. Pas assez rentable, la Twingo est sacrifiée. Le mouvement que suit Renault n’est pas isolé. On a vu en effet les mêmes décisions prises chez Ford avec la Ka ou encore chez Opel avec les Karl et Adam.
Une évolution inévitable pour les petites citadines
Selon les propres mots du patron de la marque, Luca de Meo, l’arrêt de la Twingo était inévitable. « Je considère que c’est dommage d’abandonner ce type de véhicules, mais les petites voitures thermiques vont disparaître à cause des règles du jeu » confie le dirigeant. Lui qui a contribué au retour de la Fiat 500 en 2007 connaît les leviers pour retrouver la rentabilité et susciter l’engouement autour d’un modèle. Son nouveau cheval de bataille sera électrique. Alors, en libérant le créneau occupé par la Twingo, le dirigeant veut faire de la place à Dacia puis à Renault.
Dacia va compter sur la Spring, une voiture 100 % électrique avec un prix d’attaque sous les 15 000 €. Certes, sa fiche technique est modeste – avec un moteur d’une puissance de 44 chevaux et une batterie de 26,8 kWh – mais son autonomie supérieure à 200 km en fait une petite puce des villes parfaite. Puis, en 2023, c’est la nouvelle Renault 5 qui incarnera le changement sur ce segment. La passation de pouvoir entre la Twingo et la Renault 5 est d’ailleurs programmée précisément pour cette année 2023, qui devrait aussi voir la disparition de la Zoé.
Un véritable toilettage de la gamme est en cours pour permettre d’atteindre les objectifs du plan ambitieux « Renaulution » présenté en janvier. Renault conserve un héritage certain de celle qui fut dévoilée au Salon de l’Automobile à Paris en 1992, et qui pourrait bien devenir un futur collector !
c ‘est une erreur d arrêter la twingo véhicule de femme en majorité et clientèle pas trop fortunés de Méo risque de mettre Renault dans le mur avec sa décision d arrêter presque toute la gamme tel que Talisman Scenic espace Koleos pas les remplacer et faire que du véhicule électrique à des tarifs exorbitants ou seront tout les chargeurs sur les parkings d Hlm des villes et sur les routes voir autoroutes
c’est vraiment dommage j’ai la dernière version 95 cv c’est un petit véhicule polyvalent qui va super bien en ville, et qui roule à 130 sur autoroute sans problème et qui tient la dragée hautes aux plus grande en montagne .je pense que c’est une erreur.
J’ai beaucoup de mal avec les voitures actuelles toujours plus grandes et moins logeables. La Twingo 1 était presque parfaite, une bonne bouille, petite à l’extérieur, très grande à l’intérieur. Il y aurait eu 5 places au lieu de 4, j’en aurait acheté plusieurs. Rien ne me plait dans les propositions actuelles chez tous les constructeurs européens (sauf la Berlingo de Citroën (et ses sœurs du groupe Peugeot maintenant nommé Stellantis) seul 7 places de 4.40m de long avec un grand silence de fonctionnement et toutes les aides à la conduite moderne dont la conduite tête haute et la boîte automatique 8 vitesses).
Mon rêve, une nouvelle R16 (4.20m de long et 1.60m de large) ou Grand Modus (4.00m de long et 1.60 de large), 2 voitures très pratiques très logeables et très petites, en hybride rechargeable diésel car moins polluant que les voitures essences sur les grandes distances, les petites distances étant réalisées en fonction électrique.
Tout à fait d’accord avec les commentaires précédents, maintenant si l’on veut une petite voiture mis à part C1 & consorts, impossible d’acheter français il va falloir se tourner vers les Coréennes. Il n’y a plus que des « monstres » impossibles à rentrer dans son garage, pesant au mini 1200 kg, avec des roues monstrueuses….etc etc sans oublier le moteur 3 cylindres !!! Pour ma part je roule en Saxo…..