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Crédit Photo : Lacen Studio Publicis

De nouvelles Renault arrivent sur le marché 

Voilà deux ans que les résultats de Renault ne sont plus aussi bons. La marque au losange a alors décidé de se retrousser les manches et préparer un lot de nouveautés pour contrecarrer la tendance. Le nouveau directeur général de Renault, Luca de Meo, annonce un avenir prometteur.

151 millions de déficit en 2019 et une pandémie en 2020, le moins que l’on puisse dire est que les temps sont durs chez Renault. Néanmoins, la marque prend le sujet à bras le corps. En juillet dernier, un nouveau directeur général a pris ses fonctions et son objectif principal est bien de redynamiser la marque française et ses entités, Alpine et Dacia. Luca de Meo a d’ores et déjà établi une feuille de route pour Renault avec, entre autres, le développement de l’électrique et du segment C, qui regroupe des modèles tels que la Mégane ou le Kadjar. Alors, à quoi s’attendre en 2021 ?

Qui est Luca de Meo, nouveau dirigeant du groupe Renault ?

Ancien patron de SEAT, Luca de Meo est devenu directeur général et président du groupe Renault le 1er juillet 2020. Mais qui est cet homme d’affaires italien ? Après avoir suivi des études en administration des affaires dans une prestigieuse école de commerce milanaise, Luca de Meo entre dans le monde de l’automobile alors qu’il n’a qu’une vingtaine d’années. Et, il n’y a pas de hasard, c’est chez Renault qu’il démarre sa carrière. Il rejoint ensuite Toyota Europe, puis se fait remarquer chez Fiat. Luca de Meo est l’un des instigateurs du retour de la Fiat 500 en 2007. Il dirige notamment Alfa Romeo avant de partir pour occuper le poste de directeur du marketing pour Volkswagen. Plus tard, il prendra les commandes des ventes et du marketing d’Audi. En 2015, Luca de Meo rejoint la Catalogne pour piloter le redressement de la marque Seat. Pari réussi. En 2018, la marque a vendu plus de 400 000 véhicules en Europe, ce qu’elle n’avait pas atteint depuis 2004.

Avec ce CV bien fourni, le voilà désormais à la tête de Renault. Après la tempête Carlos Ghosn, Luca de Meo a pour mission d’améliorer la rentabilité de la marque, de renouer des liens de confiance avec Nissan et de faire renaître la confiance auprès des investisseurs. Un défi de taille qu’il se dit prêt à relever.

Faire des économies pour mieux rebondir

Afin de développer une nouvelle gamme et se concentrer sur l’électrique, il faut avant tout réduire les coûts. Pour cela, Renault a annoncé en mai dernier fermer une usine française, celle de Choisy-le-Roi, et supprimer 15 000 emplois dans le monde, dont 4 600 en France. Objectif : baisser les coûts fixes de plus de deux milliards d’euros en trois ans. Une réflexion est aussi menée quant à l’avenir du site Alpine de Dieppe. Clotilde Delbos, directrice par intérim, a aussi annoncé la fin du pick-up Alaskan en Europe, l’étude de l’avenir de la marque Alpine et une réduction de 25 % du nombre de composants qui entrent dans l’usine avant de produire un modèle. Autres annonces : la France va se spécialiser dans l’électrique, les utilitaires et le développement des synergies avec Nissan et Mitsubishi.

Objectif n°1 : monter en gamme

Le nouveau directeur général de Renault veut miser sur une montée en gamme du segment C. Les voitures haut-de-gamme Renault ne sont pas assez rentables. Le défi est de rendre plus audacieuses les voitures du segment C, comme la Mégane ou le Kadjar, qui ont un plus fort potentiel en termes de ventes.

La Renault Koleos, haut-de-gamme, devrait tout de même être restylée tandis que les Renault Talisman et Renault Espace n’ont pas de nouvelles gammes annoncées à ce jour.

Luca de Meo veut également apporter de nouveaux modèles à la marque, avec notamment l’arrivée du coupé-SUV Arkana, mais aussi développer le segment de l’électrique grâce à la nouvelle plateforme conçue par Nissan : la CMF-EV (Common Module Family – Electric Vehicles). Cette plateforme permet de fabriquer des véhicules d’une longueur entre 4,20m et 4,70m, soit la taille des voitures les plus vendues actuellement. Une aubaine ! D’où l’intérêt de renouer le lien avec le partenaire japonais.

Electrification et hybridation

Les actuelles voitures électriques de Renault devront partager le marché dans les années à venir. En effet, Renault va poursuivre son chemin vers l’électrisation de ses modèles. Après la ZOE, la Twingo Electric ou encore le Renault Mégane eVision, la marque au losange a déjà annoncé l’arrivée de SUV et d’une berline crossover électriques sur le marché automobile. Des modèles qui viendront agrandir la famille e-mobilité de Renault.

L’hybride ne sera pas laissé pour compte dans le déploiement de l’électrique chez Renault. Si aujourd’hui, il reste encore peu présent, la marque a annoncé équiper tous ses futurs modèles de la technologie E-Tech Hybrid (hybride simple ou plug-in, comme sur le SUV Renault Captur).

De nouveaux styles pour une nouvelle génération

Les prochains modèles Renault vont arborer de nouveaux looks. Même si le design de la marque sera toujours piloté par Laurens van den Acker, il sera désormais supervisé par Gilles Vidal, anciennement directeur du style chez Peugeot. Alejandro Mesonero-Romanos (ex-Seat) s’occupera de dessiner les futures voitures Dacia et Antony Villain, celles d’Alpine. Un nouveau designer, dont on ne connaît pas encore le nom, devrait se charger du design de la gamme e-mobilité. En désignant un designer par marque et par segment, Renault espère une meilleure dissociation des styles des marques du groupe.

Le calendrier des nouveautés Renault

Quelles futures Renault vont faire leur apparition dans les mois à venir ? Faisons le point.

  • Décembre 2020 : Renault Scénic

Le Renault Scénic millésime 2021 s’offre une petite mise à jour : une calandre plus marquée, une grille inférieure renouvelée et des feux antibrouillard redessinés, le tout souligné par un éclairage LED de l’habitacle. Notez toutefois que, comme le Captur, Scénic arrête le diesel fin 2020.

Les tarifs de ce modèle, déjà disponible à la commande en France, débutent à 28 100 € (TCe 115 Zen).

  • Janvier 2021 : Renault Megane Sedan

Ce modèle, fabriqué en Turquie, est commercialisé dans une trentaine de pays mais pas en France. Il connaît lui aussi un relooking avec un nouveau bouclier assorti de déflecteurs d’air, une nouvelle calandre, des éléments chromés, un écran de 10,2’’ avec le système multimédia connecté Renault EASY LINK.

  • Février 2021 : Renault Arkana

C’est la nouveauté 2021 qui marquera un tournant chez Renault. Ce SUV-coupé reprend une base de Duster et de Renault Captur. Le Renault Arkana mesure 4,57 m de longueur, soit 8 cm de plus qu’un Renault Kadjar et 34 cm de plus qu’un Captur. Le Renault Arkana bénéficie des derniers équipements tendances en matière de multimédia et d’aides à la conduite. Il sera proposé en version hybride essence : mild-hybrid 12V pour le 1.3 TCe en 140 ch et 160 ch associé à une boîte EDC ou hybride simple pour le 1.6 E-Tech Hybrid de 140 ch.

  • Mars 2021 : Renault Trafic Combi et Renault Trafic SpaceClass

Les utilitaires vont, eux aussi, être revus et corrigés. Le Renault Trafic va arborer un nouveau capot horizontal et une grille de calandre verticale. Les boucliers ont été redessinés et les projecteurs sont désormais full LED. Ils reprennent la signature lumineuse de Renault. Pour la motorisation, l’utilitaire sera proposé en blocs Blue dCi de 150 ch (boîte manuelle ou auto en option), Blue dCi de 110 ch (boîte manuelle) et Blue dCi de 170 ch (boîte EDC).

  • Avril 2021 : Renault Kangoo 3

La troisième génération du Kangoo se veut plus haut-de-gamme. Il utilisera la plate-forme CMF-C des Mégane et Scénic. On retrouve les portes latérales coulissantes avec absence de pied milieu. Cette nouvelle version sera équipée des dernières motorisations. Ainsi, il sera disponible en essence avec les moteurs 1.0 TCe et 1.3 TCe, en diesel avec un 1.5 Blue dCi, en version hybride avec le bloc E-Tech Hybrid de 140 ch de la Renault Clio 5 et il devrait également exister en version 100 % électrique.

  • Automne 2021 : Renault Kadjar 2

Deuxième version pour le Kadjar qui rencontre un franc succès et concurrence sérieusement le Peugeot 3008. Sur cette deuxième édition, le Kadjar se veut plus moderne, plus spacieux (avec une possible version sept places) et plus économique avec de nombreuses motorisations hybrides (mild-hybrid, hybride simple et plug-in).

  • Novembre 2021 : Renault Twingo Electric

La petite citadine favorite des Français va débarquer avec un bloc synchrone à rotor bobiné de 81 ch et 160 Nm de couple. Cette motorisation entraîne les roues arrière et offre beaucoup de vivacité en ville. La batterie est placée sous les sièges avant et n’empiète pas sur le coffre de 210 litres. 190 km d’autonomie avec une charge et jusqu’à 270 km en cycle urbain, voilà ce que promet Renault. La Renault Twingo Electric sera proposée à partir de 21 350 €, hors bonus gouvernemental de 7 000 €.

  • Décembre 2021 : Renault Mégane eVision

Il s’agit là d’une berline compacte électrique conçue sur la nouvelle plate-forme CMF-EV avec le moteur de 217 ch placé à l’avant. L’autonomie annoncée est de 450 km, un véritable atout séduction, tout comme la place qu’elle offre à bord et son côté très moderne. Elle sera produite à Douai, en France, Cocorico !

Des nouveautés électriques et à moteur thermique devraient également voir le jour en 2022. Cela devrait être le cas du SUV urbain électrique Renault Zandar (avril 2022) et du grand SUV électrique Renault Morphoz Z.E (décembre 2022), ou encore de la Renault Mégane 5 (Automne 2022 ?). La marque au losange n’a pas fini de nous surprendre.

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