Constructeurs auto qui fabriquent des velos
Crédit Photo : PEUGEOT

Auto et vélo : ces constructeurs automobiles qui fabriquent des deux-roues non-motorisés

Le monde du vélo n’est pas si éloigné de celui de l’auto. S’il existe évidemment des contraintes différentes pour assembler un deux-roues non-motorisé et une voiture, des points communs sont à trouver. La bonne gestion de la liaison au sol, la connaissance des contraintes mécaniques, la qualité d’assemblage. Un bon vélo, c’est autant de technicité et de savoir faire qu’une bonne voiture. Voilà qui explique que les constructeurs soient nombreux à avoir dans leur offre un vélo et parfois plusieurs…

Peugeot, pionnier des deux-roues

Pour égrainer la liste des constructeurs automobiles qui proposent aujourd’hui des vélos, il fallait bien un premier nom. Qui de mieux que Peugeot pour débuter ? Le constructeur français est pionnier dans le monde du deux-roues, ayant commencé l’assemblage de cycles avant les voitures. Le premier vélo Peugeot date de 1882. Les ventes de vélos Peugeot ont connu leur apogée dans les années 1980, avant un déclin progressif. Depuis plusieurs années, les vélos Peugeot sont revenus. Pièces de nostalgie lorsqu’ils sont chinés d’occasion, ils peuvent aussi être achetés neufs. Ils ne sont pas produits directement par Peugeot mais par Cycleurope, qui fabrique également les vélos des marques Gitane et Bianchi.

Quand les constructeurs automobiles s’intéressent au vélo

Autre constructeur très investi dans l’univers du vélo, BMW. La marque allemande propose une offre vaste, du modèle de course au VTT enduro en passant par un vélo de promenade. Une vraie passerelle existe entre les voitures BMW et les vélos, et on retrouve notamment les teintes de carrosserie ou encore des matériaux légers comme le carbone pour certaines fourches, et des cadres en aluminium. Parmi les autres constructeurs allemands, c’est le calme plat. Audi a tenté par le passé de s’inviter dans ce monde notamment avec le Sport Racing Bike (limité à 50 exemplaires au prix de 19 500 € chacun) sans succès. Chez Mercedes, une association a eu lieu avec Argon 18 pour sortir un vélo en série limitée, mais rien de révolutionnaire.

Des vélos originaux issus de constructeurs automobiles, il en existe du côté de l’Italie avec Lamborghini. Le constructeur est associé à BMC et propose des déclinaisons inédites, voire des vélos de compétition. C’est le cas d’un modèle pensé pour le triathlon, le P5X. Ferrari apporte parfois son nom à des séries limitées produite par Bianchi, mais la marque ne fabrique pas elle-même de cycles.

Enfin, terminons sur Skoda. Le constructeur ne fabrique plus de vélos mais est très impliqué dans le domaine, en étant régulièrement fournisseur de véhicules (pour le Tour de France notamment) ou encore sponsor d’équipes. La gamme produite il y a encore quelques années était un « héritage » de celle initiée il y a plus d’un siècle. Laurin & Klement, la marque qui est devenue Skoda, commercialisait dès 1895 des vélos sous le nom Slavia. Une marque pionnière donc, comme Peugeot.

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