Dacia Sandero Stepway / Citroën C3 : notre comparatif

Intégralement renouvelée, la Sandero Stepway de Dacia revient avec la promesse d’en offrir toujours plus sans faire exploser le prix. Un argument dans l’ADN du modèle, qui explique son succès depuis plusieurs années. Avec le Duster, la Sandero (et notamment sa déclinaison Stepway) permet au constructeur roumain d’afficher une bonne santé dans l’hexagone. Nous avons décidé d’opposer la toute nouvelle Sandero Stepway à la version restylée de la C3. Un match – entre européennes – pour vous aider à faire votre choix.

Dacia Sandero Stepway, une image de « low-cost » qui s’étiole

La Dacia Sandero Stepway est une citadine low-cost. C’est en tout cas le positionnement « historique » que l’on attribue au modèle. Mais sa montée en gamme est réelle. Voilà pourquoi la confrontation avec la Citroën C3 restylée fait sens. Surtout, les deux voitures jouent la carte des citadines « baroudeuses », et possèdent bien plus de points communs qu’on ne peut l’imaginer de prime abord.

Commençons par ce qui s’offre à nos yeux en les découvrant. La silhouette de la nouvelle Sandero Stepway est celle d’une citadine surélevée et plus large de 9 cm que la Citroen C3. Avec une garde au sol supérieure à la française (+12cm), la voiture du constructeur roumain ne gagne pourtant pas beaucoup plus de points en termes d’espace intérieur. Côté coffre, la nouvelle Dacia propose 328 litres contre 320 litres pour la Citroën. Plus originale avec ses formes arrondies et ses Airbumps, des éléments de protection qui ont une véritable utilité en milieu urbain,  la C3 arbore un design plus travaillé. Elle dispose en effet d’un regard plus fin avec des doubles optiques et des éléments chromés élégants là où la Sandero Stepway affiche une nouvelle face avant au capot bosselé redessiné mais peut-être plus classique.

C3 vs Sandero Stepway : la vie à bord

À bord, la présentation est relativement classique et sans grande extravagance. On remarque tout de même une véritable montée en gamme avec des surpiqûres présentes dans la Sandero, des aérateurs avec la même couleur que la carrosserie est un système d’info-divertissement qui se retrouve désormais dans l’axe du regard du conducteur. De petites évolutions peut-être mais qui témoignent d’une prise en compte de l’ergonomie et des attentes des clients de la marque.

La Sandero fait mieux que la Citroën sur de nombreux points. Réaliser des actions simples s’avère parfois compliqué à bord de la C3, nécessitant par exemple de se lancer dans les menus de l’écran tactile.

Le confort est bon dans les deux voitures avec une habitabilité correcte. Une fois encore, c’est la Sandero qui se démarque notamment pour les passagers à l’arrière. Le vrai bond en avant de la Dacia se situe ici, avec une présentation globale très valorisante et dans ce qui se fait de mieux pour la catégorie. En revanche, la C3 conserve toujours des facultés de personnalisation plus fortes avec 36 combinaisons possibles, de quoi la rendre un peu plus unique.

Des évolutions technologiques marquées, une offre de motorisations plus moderne

Continuons la présentation des deux modèles en évoquant la dotation et les équipements que l’on retrouve pour chacune. Il est possible de retrouver l’accès et le démarrage mains libres, le freinage automatique d’urgence, le régulateur/limiteur de vitesse, une caméra de recul, l’aide au démarrage en côte, un détecteur d’angle mort sans oublier des radars de stationnement avant et arrière.

L’équipement proposé est plus important à bord de la C3 avec, notamment, la reconnaissance des panneaux de signalisation et l’alerte de franchissement de ligne par exemple. Mais du côté de la Sandero, on joue la carte des aventuriers avec des barres de toit qui peuvent devenir des galeries en option !

D’un côté comme de l’autre, on a fait le choix de motorisations relativement modestes avec une offre qui se concentre autour de blocs à trois cylindres. C’est le cas par exemple chez Citroën avec les versions PureTech 83 ch avec boîte de vitesses manuelle à 5 rapports et PureTech 110 ch avec boîte de vitesses à 6 rapports en version manuelle ou automatique (EAT6). Chez Dacia, on retrouve la version TCe 90 ch (en boîte de vitesses manuelle ou avec la transmission à variation continue (CVT) X-Tronic). Il est également possible de choisir la version TCe 100 ch ECO-G fonctionnant au GPL.

Et le diesel ? Il subsiste encore au catalogue de Citroën avec la C3 BlueHDi 100 ch. Impossible en revanche de trouver une telle proposition du côté de Dacia.

La Sandero, toujours plus proche des références ?

En prenant le volant des deux voitures, notre préférence va sans doute à la Citroën. L’amortissement est toujours très bon avec un ensemble typé confort et une auto maniable dans toutes les circonstances. Plus homogène que par le passé, la Sandero se révèle légèrement moins confortable et moins bien insonorisée.

Hier concurrente des Renault Clio et autres Peugeot 208 et Citroën C3, uniquement grâce à son prix plus attractif, la troisième génération de la Dacia Sandero a bien plus d’arguments désormais. Avec un niveau de finition toujours plus élevé, des prestations améliorées dans la version Stepway, la voiture a de quoi déclencher un véritable coup de cœur.

En ce qui concerne les tarifs, ils se resserrent avec une Sandero dont le prix augmente en comparaison avec les précédentes générations. Elle constitue, toujours selon nous, un excellent rapport qualité/prix/prestations. Avec un budget inférieur à 18 000 €, il est possible de repartir avec une version Stepway richement dotée. Il faudra en revanche compter un budget supérieur pour disposer d’une auto équivalente au sein de la marque aux Chevrons.