Apparue en 2019, l’actuelle génération de BMW Série 1 a marqué un tournant. Sans aucun bloc à six cylindres, ayant sanctifié la propulsion, la « Nouvelle Série 1 » s’est affirmée comme un véritable succès commercial et a su trouver sa place sur le marché des compactes pourtant très dynamique. Mais le moment est venu de la faire évoluer sur le plan esthétique pour pouvoir tenir la comparaison avec les rivales de toujours, les Audi A3 et Mercedes Classe A. Voici ce qui se prépare outre-Rhin.
Une troisième génération au succès fort
C’est un constat. Même si BMW a pu choquer les habitués de la marque et casser les codes d’un modèle devenu emblématique dans sa gamme, le choix de développer une nouvelle compacte plus « sage » a été payant. La révolution architecturale n’a pas détourné les clients et la troisième génération est un succès. Alors, lorsqu’il s’agit du facelift prévu pour 2023, il ne faut pas s’attendre à un renouvellement intégral.
Les principales évolutions seront essentiellement esthétiques, afin de s’assurer que la BMW Série 1 soit toujours en harmonie avec le reste de la gamme. Pour cela, on peut s’attendre à une calandre revue et bien plus massive, avec des entrées d’air plus importantes et… de gros haricots ! Ces derniers pourraient venir se positionner juste au-dessus de la plaque d’immatriculation, sans l’englober comme cela est le cas sur la Série 4.
Du numérique à foison à bord de la future Série 1 restylée ?
Si le match du design extérieur entre BMW et Mercedes sera une réalité – la Classe A ayant le droit à son restylage en 2022 – c’est peut-être à bord que l’affrontement sera le plus direct. Du côté de la marque à l’étoile, on a désormais une présentation très futuriste avec de larges dalles qui s’invitent dans les nouveaux modèles. Le restylage de la Classe A pourrait donner à la compacte une ambiance numérique poussée. BMW se prépare à effectuer également une évolution de ce côté. La dernière génération iDrive 8 devrait se retrouver à bord, avec un mobilier revu et épuré.
En ce qui concerne la partie moteur, l’offre pourrait continuer de tourner autour des blocs à trois cylindres à la consommation optimisée. En ce qui concerne les quatre cylindres, la généralisation de l’hybridation est attendue. Peut-être alors qu’une Série 1 hybride rechargeable pourrait débarquer. Cette solution manque cruellement notamment face à la concurrence mais l’arrivée récente des Série 2 Active Tourer et X1 PHEV nous donne de l’espoir.
Pour ceux qui recherchent de la sportivité, ils ne devraient toujours pas trouver de quoi se rassasier dans l’offre de BMW. Les 128 ti et M135i xDrive resteront les versions les plus radicales avec un niveau de puissance donné à 265 et 306 chevaux. Pas de quoi se battre directement avec les bêtes que sont les Audi RS3 (450ch) et la Mercedes-AMG A 45 S (421ch).
Vu tout ce qui est décidé contre les autos et ce n’est pas fini, BMW a raison de miser sur l’informatique, le numérique et la connectique, il ne manque plus que 2 bons fauteuils et un feu de cheminée virtuel !
Cette dernière génération de Série 1 F40 est un pur régal !
J’ai la chance d’en posséder une en version milieu de gamme une 116D Business Design qui a dépassé les 100 000 km et RAS niveau fiabilité.
Certes ce n’est plus une propulsion mais combien de possesseur de Série 1 le savent (pas beaucoup) ?
Pour avoir essayé l’ancienne il y a un grosse différence, rien que côté châssis on sent tout de suite la différence de rigidité puis au niveau technologie mais surtout finition (plus bruit moteur et souplesse).
Le passage à la traction ne remet pas en cause le plaisir de conduite avec un train avant d’une grande précision sans trop de pertes de motricité (sauf dès que c’est humide), la direction offrant un excellent calibrage (possible de la paramétrer tout le temps en mode sport) avec un train arrière multi bras parfait.
L’agrément moteur est lui aussi au rendez-vous avec un trois cylindres (trois modes de conduite individual, le mode sport la transforme en GTI) qui sait oublier ses origines de trois pattes (merci au bi turbo) qui forme un excellent duo avec la boite Dkg7 double embrayage (seul bémol le stop & start mal programmé).
Il y a un véritable évolution technologique au niveau de la connectivité (attention à ne pas se perdre dans les différents menus) avec de larges écrans et une auto à la page (marche arrière auto…).
Cette dernière génération corrige tous les défauts des anciennes avec une finition parfaite digne du haut de gamme (devant Audi et Mercedes) une habilité enfin satisfaisante (très bon aux places arrières, coffre correct avec compartiment) et un design équilibré avec des lignes courbes et contre-courbes, ligne « de car » bien marquée, avant plongeant et arrière trapu !