L’engouement pour les voitures électriques (et hybrides rechargeables) se poursuit avec 22 630 immatriculations au mois de juin, soit un record des ventes. La nouvelle norme d’homologation WLTP a fortement encouragé les constructeurs à produire des voitures électrifiées. Aussi, les dernières aides gouvernementales, éco-bonus et prime à la conversion ont favorisé l’achat de ce type de véhicule. En parallèle, l’infrastructure de recharge publique se développe. Elle reste toutefois largement insuffisante en comparaison avec les objectifs fixés il y a quelques années et l’explosion du nombre de voitures électriques et hybrides rechargeables en circulation. Faisons le point.
30 000 bornes de recharge publiques seulement dans l’Hexagone
« Je lance un objectif de 1 million de bornes pour les véhicules électriques en 3 ans dont 100 000 publiques et 900 000 chez les particuliers grâce à des incitations financières ». Cette phrase a été prononcée par Ségolène Royal, alors Ministre de l’environnement, à l’occasion du Mondial de l’automobile de Paris en 2016. À l’époque, la France comptait environ 4 500 stations, soit l’équivalent de 14 200 points de recharge accessibles au public. Quel est le bilan aujourd’hui ? D’après l’Avere, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique, 29 854 bornes de recharge pour véhicules électriques étaient implantées dans le pays au début du mois de juin 2020.
Toujours selon l’Avere, la France compte 1 point de recharge pour 8,4 véhicules électriques, ou 1 pour 10,8 véhicules si l’on inclut les 70 000 hybrides rechargeables.
Afin d’améliorer ces chiffres, le programme Advenir créé en 2016 et reconduit jusqu’en 2023 a notamment pour objectif de contribuer au financement de l’installation de 13 700 nouveaux points de recharge (3 000 installés en voirie), afin de participer au déploiement des réseaux de collectivités territoriales. Ce programme verse également des primes CEE pour l’installation de bornes de recharges pour véhicules électriques ou hybrides rechargeables pour le residentiel collectif (copropriétés), entreprise (flotte salariés) et parking ouvert au public.
Il était initialement prévu de doper les implantations avec 100 000 bornes d’ici la fin de l’année 2021. Un objectif qui sera cette fois tenu ? En quatre ans, le nombre de bornes a simplement doublé en France. Le tripler en une année semble être un défi quasiment impossible à relever. Cependant, il semblerait que le plan de relance automobile présenté fin mai 2020 pour faire face à la crise sanitaire, fixe pour objectif l’installation de 40 000 points de recharges supplémentaires d’ici à 2023, des chiffres certainement plus envisageables.
Une répartition inégale des bornes de recharge
En s’intéressant aux détails de la répartition des bornes de recharge, on constate de fortes disparités. Si 46 % de ces bornes sont installées sur la voirie ou sur des sites publics, 20 % au sein d’entreprises et de commerces et 34 % dans des parkings, toutes les régions ne sont pas aussi bien dotées. C’est l’Île-de-France qui bénéficie de la meilleure densité avec 4 453 bornes, nettement devant la région Occitanie (3 488 bornes) ou encore l’Auvergne Rhône-Alpes (3 324 bornes).
Si l’on s’intéresse au nombre d’habitants, le Lot est le département le mieux couvert. « Il offre 156 points de recharge pour 100 000 habitants, suivi des Hautes-Alpes (144 points de recharge pour 100 000 habitants) et la Lozère (123 points de recharge pour 100 000 habitants). La Haute-Loire et la Seine-Saint-Denis sont les départements les moins bien équipés, avec, pour chacun, moins de 10 points de recharge pour 100 000 habitants » indique l’Avere.
En ce qui concerne la technologie de recharge, la grande majorité des points d’accès permet une charge accélérée. C’est le cas des 19 792 bornes qui proposent du 14-22 kW. La charge rapide reste, elle, la moins répandue avec 2 395 bornes seulement permettant d’aller au-delà de 24 kW. Mais cet écart est en train d’être comblé. Car ce sont bien les bornes de recharge accélérées ou rapides qui se déploient actuellement le plus. Tesla de son côté, continue d’étendre son réseau de stations de « superchargeurs » en France.
Cet article ne parle pas:
– Du nombre de bornes en panne et qui reste en panne.
– Des bornes pour lesquelles le câble type 2 n’est pas disponible.
– Des bornes pour lequel vous n’avez pas la bonne carte d’abonnement.
Et si on parle du coût d’une recharge quand on a pas à face à un des trois cas ci-dessus, on part en courant c’est le cas de le dire.
Nos chers politiques feraient bien d’aller voir dans les pays Scandinave, ça leur montrera le retard que nous avons avant d’inciter à l’achat de véhicule électrique. En gros ils demandent de s’équiper des ce genre de véhicule, mais de pas pouvoir les utiliser
Dany
Seul réseau de bornes privées de Tesla tient la « route »
La voiture électrique n’est pas prête à se démocratisee.
Bonjour.
Seul des recharges rapide sont utiles,quand aux autres hormis favoriser la vente des Zoé aucun intérêt.
Et arrêter d’implanter des bornes en pleine campagne lente qui n’ont aucune utilité, 90 % des charges se font à la maison.
Il faut des bornes de recharge sur les grands axes,pour que le véhicule électrique puisse se développer.
Messieurs les « décideurs « ,essayés de traverser la france en V.E peut-être que vous comprendrez….