Paris Marseille voiture électrique

Le trajet Paris-Marseille sera possible d’ici 5 ans en voiture électrique

Dans quelques années, on ne retrouvera sur les routes européennes que des véhicules électriques. Cette perspective fixée par l’Union européenne semble avoir été bien comprise par les constructeurs automobiles qui se lancent successivement dans la bataille du tout électrique. Mais alors que les voitures électriques sont la tendance actuelle, elles ne sont pour autant, pas encore très prisées par les consommateurs compte tenu de certains facteurs qui jouent en leur défaveur (prix trop élevés, insuffisance des infrastructures de recharge et de l’autonomie qui pose problème).

Sur le marché de l’automobile, la tendance des moteurs électriques se confirme. Le salon de l’automobile de Genève 2019 a été l’occasion pour la plupart des constructeurs automobiles de confirmer cette tendance. Des modèles hybrides aux modèles électriques à 100 %, le salon a brillé par des innovations technologiques éloignant avec force l’emprise des véhicules à moteur thermique sur le marché. Mais les véhicules électriques ont encore du chemin à faire pour totalement séduire les conducteurs.

Une autonomie en cours d’amélioration

L’une des points faibles majeurs des voitures électriques est leur faible autonomie. Une faible autonomie qui ne permet pas de parcourir de longues distances. Les premiers modèles de voiture électrique affichaient à peine 40 km d’autonomie. Les modèles leur succédant fait la différence comme la Renault Zoé ou Nissan Leaf, mais le meilleur de l’électrique est toujours attendu. Pour inverser cette tendance et augmenter de façon optimale l’autonomie énergétique des véhicules électriques, la plupart des constructeurs déploie de grands budgets pour soutenir les recherches. Pour l’heure, l’une des solutions pouvant apporter une nette amélioration de cette autonomie est l’utilisation des batteries à électrolyte solide. Cette génération de batteries attendue dans les cinq prochaines années va selon les chercheurs révolutionner la mobilité électrique. La faiblesse principale des batteries utilisées actuellement est que pour obtenir une meilleure autonomie, il faut agir sur la taille de la batterie qui, dans certains cas, en arrive à faire la moitié du poids des véhicules. Avec la prochaine génération de batterie, l’autonomie pourra être augmentée sans qu’il soit nécessaire d’augmenter la taille de la batterie. Des recherches sont également en cours pour que les batteries disposent désormais de bornes plus puissantes. Cela va réduire considérablement le temps de recharge de ces batteries.

Des prix qui doivent diminuer

L’autre point faible des véhicules à moteur électrique est leur coût très élevé relativement aux véhicules à moteur thermique. Ils ont une valeur trois fois plus élevée, ce qui n’est pas de nature à les rendre accessibles à tout le monde. C’est en cela que l’aide de 6000 euros apportée par l’État pour soutenir le marché des véhicules électriques doit davantage être renforcée. En attendant, l’aboutissement des recherches actuelles sur la prochaine génération de batterie va permettre de diminuer les coûts. La production de ces batteries à plus grande à l’échelle sera elle aussi favorable. On estime en effet que le coût de la batterie d’un véhicule électrique ayant 300Km d’autonomie équivaut à 30 % du prix du véhicule. Cette proportion s’applique également aux véhicules de 400 ou 500 km d’autonomie.

Des infrastructures de recharge qui doivent être développées

Le développement des infrastructures de recharge sera aussi un passage obligé vers la mobilité électrique. Tout comme les stations de carburant actuelles, il sera nécessaire d’avoir des points de recharge dans les différentes villes. Ces points de recharge doivent surtout être en nombre suffisant. Actuellement, la France compte 23 000 points de recharge, un chiffre qui devrait être multiplié par 5 d’ici 2022 pour tenir le pari de la mobilité électrique.

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4 commentaires pour “Le trajet Paris-Marseille sera possible d’ici 5 ans en voiture électrique

  1. Sur le plan écologique:
    bilan CO2 de la fabrication des voitures électriques et de la batterie?
    bilan CO2 de la production d’électricité (charbon, nucléaire, renouvelable)?
    recyclage des batteries usagées?
    Sur le plan économique:
    mise au rebut de véhicules thermiques en bon état pour acheter des véhicules électriques (avec la bénédiction des constructeurs automobiles)?
    Prix?
    Sur le plan pratique:
    Autonomie limitée?
    temps de recharge sur prise domestique en dizaines d’heures?
    temps de recharge sur prise 100kw (50 minutes pour 80%)?
    Disponibilité du réseau électrique quand tout le monde va recharger le soir, en hiver?

    1. Presque tout est dit !
      On ajoutera: Quelle est la conséquence sur l’autonomie présumée de l’addition
      de la nuit (phares),
      de l’hiver (chauffage),
      d’une vitesse un peu élevée (mais autorisée: 125 km/h)
      et de 4 occupants qui veulent profiter d’un voyage silencieux (selon les pneumatiques et l’état du revêtement)

  2. Faire Paris Marseille, pas de problème, si vous êtes seul à bord, s’il y a du mistral et en hissant un spi avec un mat de 10 m !

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