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Crédit Photo : PEUGEOT

Peugeot e-208 ou Renault Zoé : laquelle va vous électriser pour vos déplacements ?

Peugeot et Renault s’affrontent de manière directe sur le segment des citadines électriques. Arrivé le premier il y a maintenant presque une décennie (la première génération date de 2012), Renault voit désormais la concurrence se multiplier. C’est le cas notamment avec la très efficace e-208 du Lion. Laquelle sort vainqueur de la confrontation ? Voici leurs arguments respectifs.

La e-208, nouvelle reine des citadines électriques

Lorsqu’elle est arrivée en 2019, la e-208 annonçait clairement la couleur. Elle voulait devenir la nouvelle référence et détrôner la Renault Zoé. En 2021, le pari est réussi. Ce succès commercial s’explique notamment par l’effet nouveauté. Bien que depuis 2012, la Zoé a eu le droit à des évolutions stylistiques, elle conserve tout de même son dessin originel rondouillard. Elle qui a toujours existé uniquement en version électrique – elle n’est pas une déclinaison d’une voiture thermique existante – souffre sur le plan purement esthétique face à la e-208 plus moderne. Celle-ci colle trait pour trait à la version thermique et capitalise même sur sa notoriété. En face, la Zoé doit capituler.

La différence se fait également en matière de gabarit. Plus haute avec une hauteur totale de 1,56 m contre 1,43 m, la Renault Zoé propose une position de conduite surélevée… qui la rend bien moins dynamique que la Peugeot. D’autant que le constructeur de Sochaux a eu la bonne idée d’intégrer son fameux petit volant et un intérieur très moderne. Cette première confrontation alors que le moteur est éteint tourne déjà en faveur de Peugeot.

Le plaisir de conduire en électrique

Si Peugeot est connu pour la mise au point de ses véhicules et pour le comportement sain de ses créations, qu’en est-il de cette version électrique de la 208 ? Elle applique les bonnes recettes maison. Malgré un poids en hausse par rapport à la version conventionnelle d’environ 300 kg (pour atteindre 1450 kg sur la balance), l’équilibre de la 208 électrique est très bon.

En optant pour la motorisation à 136 chevaux et 260 Nm de couple utilisée sur d’autres voitures électriques du groupe, Peugeot propose une solution polyvalente, qui conviendra à la plupart des usages. La bonne idée provient également de la recharge rapide qui ne demande que 30 minutes.

Il reste tout de même à la Zoé plusieurs atouts : l’équipement présent à bord notamment. Renault a de ce côté effectué un effort notable en proposant de série le GPS. Certes, l’espace à bord est moins généreux que dans la e-208 mais tout y est optimisé et il est agréable de s’y trouver. Le volume de coffre lui aussi est le meilleur, environ 385 litres contre à peine plus de 300 pour la e-208. Enfin, plus habitable et plus moderne à bord, la Renault est aussi celle qui dispose de la plus grande autonomie. 340 km annoncés par Peugeot, presque 400 pour la Renault.

Techniquement, c’est la Renault Zoé qui sur le papier semble la meilleure. Profitant d’un historique connu, de plusieurs déclinaisons et d’un savoir-faire acquis en une décennie, elle constitue un choix rationnel. Mais la e-208 au style plus novateur fait tourner les têtes. Elle possède une allure plus sportive et élancée, le tout pour un prix quasiment équivalent lorsque l’on choisit des finitions comparables. Les plus pragmatiques s’orienteront vers la Renault, ceux qui recherchent une voiture électrique plus « fun » craqueront sans doute pour la Peugeot.

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Un commentaire pour “Peugeot e-208 ou Renault Zoé : laquelle va vous électriser pour vos déplacements ?

  1. Je suis extrêmement réservé à propos des véhicules électriques rechargeables sur prises de courant avec une contrainte d’autonomie forte.
    Je viens de lire un article relatif à l’avion de Bye Aerospace. 592km/h, 926 km d’autonomie, huit moteurs électriques alimentés par une combinaison de batteries et d’un turbo générateur.
    Nous y voilà, aucune infrastructure nécessaire. Les batteries sont rechargées dans les airs !
    Alors pourquoi ces nouvelles voitures électriques ne bénéficient t’elles pas de cette même technologie ?
    Je pense que nous touchons du doigt ce qui pourrait faire très mal aux fournisseurs d’électricité, lesquels vont se substituer aux fournisseurs de pétrole, mais aussi, à nos gouvernements qui se gavent de taxes substantielles avec l’essence et demain l’électricité.

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