Diesel

Les ventes de diesel chutent fortement

La part de marché des voitures diesel continue de chuter si l’on se fie aux immatriculations des voitures neuves. Le désamour se confirme alors que les ventes de voitures électriques et hybrides progressent. Mais cette baisse marquée cache pourtant une demande toujours forte sur le marché de l’occasion.

 

Le diesel représente moins d’un quart des ventes neuves

24,2 %. C’est la part des motorisations diesel en avril 2021, stable par rapport au mois de mars, mais en forte diminution sur un an (33,1%) et sur deux ans (34,1 %). Marqués par la crise sanitaire de Covid-19, et la poussée des mesures qui incitent à basculer sur des motorisations moins polluantes, les automobilistes fuient le diesel. En passant à moins d’un quart du total des ventes, le diesel connaît un point bas historique. Une chute inexorable qui ne devrait pas avoir le droit à un sursaut.

 

Les voitures à essence résistent mieux et représentent 43,5 % des ventes, alors que les voitures électrifiées (électriques et hybrides) se sont octroyées 30 %. Que faut-il attendre dans les mois et les années à venir ? Le diesel va sans doute continuer de chuter considérablement.

 

  • Plusieurs grandes métropoles vont étendre leurs zones à faibles émissions (ZFE) et chasser d’ici quelques années les véhicules au diesel. Ils seront purement et simplement bannis des grandes agglomérations à horizon 10 ans.
  • Même avec un bloc diesel de dernière génération, impossible de recevoir la vignette Crit’Air 1. Le diesel, même performant sur le plan économique, ne peut plus prétendre à être « récompensé ».
  • À partir du 1er juillet 2021, il ne sera plus possible de bénéficier de la prime à la casse pour l’achat d’un diesel neuf ou d’occasion !

 

Hier animateur du marché du diesel avec une politique incitative, le gouvernement mène actuellement une chasse à cette motorisation. L’électrique et l’hybride en profitent.

 

Le diesel, roi de l’occasion

Le diesel n’est pas mort, il bouge encore. Sur le marché de l’occasion, il représente plus de 50% des ventes. Et cela ne devrait pas s’arrêter. Car bien que les voitures roulant au diesel soient chassées des centres-villes, elles répondent toujours à un besoin : celui des gros rouleurs. Pour qui veut réaliser de longs déplacements, il s’agit toujours d’une solution cohérente et économique.

 

En parallèle, les ménages les plus modestes peuvent profiter du diesel, car les prix sont globalement orientés à la baisse. Le parc roulant français comprend 57 % de véhicules diesel. Si cette part ne va plus augmenter, il faut en revanche s’attendre à ce que ces voitures changent de main en occasion régulièrement. Le diesel est encore là pour plusieurs années, qu’on se le dise, même s’il n’aura plus le droit de cité.

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3 commentaires pour “Les ventes de diesel chutent fortement

  1. Les vents de véhicules électriques et hybrides sont bien aidées par les différentes aides de l’état et parfois des région jusqu’à 17000€/

  2. moins d’émission de CO2 et neutralisation des oxydes d’azote par le système SCR (sélective catalytic reduction) et l’injonction d’AD BLUE à l’échappement sans oublier le filtre à particules et le catalyseur d’oxydation et une consommation moindre de carburant, le moteur DIESEL moderne, avec tout cet équipement de dépollution bat des records de propreté tandis que le moteur thermique classique fonctionnant à l’essence n’évolue pas à part le fait qu’on voit apparaître des FAP chez certaines marques. Mais cet équipement a un prix qui se répercute sur le prix de vente, un autre handicape est la propagande anti Diésel menée par des politiques sans savoir de quoi ils parlent, mais ça passe auprès du public.

  3. bonjour
    je ne crois pas que le diesel concerne en majorité les gros rouleurs. Il y a surtout ceux qui ont toujours des œillères (soyons gentil) et qui ne voient que le prix à la pompe. En particulier les retraités…(j’en fait partie mais j’ai commencé à réfléchir je roule en essence) . IL y a aussi tout ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter de l’hybride ou de l’électrique (encore très cher dans le neuf malgré les aides). Dans cinq à dix ans je pense que le scénario ne sera plus du tout le même. Avec des prix équivalents thermique électrique, de l’occasion, une augmentation significative des performance des batteries et surtout un réseau de station de recharge adapté (ce qui est loin d’être le cas en France). N’en déplaise à mon ami qui prévoit une pénurie de l’électricité et un retour vers le diesel… IL n’a pas voulu parier du contraire.

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