Sur le segment des citadines, il n’y a pas que les Renault Clio et Peugeot 208 ! Historiquement positionnées comme des alternatives, les Citroën C3 et Toyota Yaris ont de sérieux atouts à faire valoir. La première nommée a eu le droit à un restylage tandis que la Japonaise, elle, inaugure depuis peu une nouvelle génération. L’occasion de les confronter pour vous aider dans votre choix.
Citroën C3 et Toyota Yaris, citadines extraverties
Avant même son restylage, la C3 née en 2016 affichait un visage de voiture originale, bien moins ronde et timide que les précédentes générations. Grâce aux évolutions qui viennent d’être apportées, cette tendance se confirme. La face avant est complexe avec des blocs optiques séparés en deux parties tandis qu’on retrouve sur les côtés les fameux Airbumps. Avec son toit noir et une recherche permanente pour obtenir un dessin dynamique, la C3 se veut anticonformiste.
C’est également l’approche qui a dû guider Toyota avec sa nouvelle Yaris. Une grande calandre, un museau avancé, une partie arrière avec des ailes gonflées et un profil digne d’une sportive, la nippone aussi accroche l’œil. Voilà un premier point commun entre ces deux citadines, elles sont là pour que vous n’ayez pas la même voiture que le voisin !
En ce qui concerne leur gabarit, les deux voitures sont très proches. 4 m de long pour la C3 contre 3,94 m pour la Yaris. Elles partagent la même largeur (1,75 m) et sont à peu de choses près aussi hautes (1,50 m pour la Citroën et 1,53 m pour la Toyota). Toutes les deux proposées en version cinq portes, elles sont pensées comme des citadines polyvalentes avec un volume de coffre important (de 250 à 330 litres avec la C3, de 230 à 270 litres pour la Yaris).
L’hybride, atout majeur de la Yaris
Finalement plutôt alliées que rivales sur de nombreux aspects, les deux citadines ont en revanche une approche différente en ce qui concerne la mécanique. Toyota, pionnier de l’hybride, propose sur sa Yaris une version électrifiée d’une puissance de 116 ch avec transmission CVT. Il est possible de ne pas choisir une version hybride et de se tourner vers les moteurs essence 70 ch et 120ch. Mais dans ce cas, vous ne pourrez pas accéder à la finition la plus haute, associée uniquement à l’hybride ! Comme une incitation à être plus vertueux pour être aussi plus « luxueux ».
Chez Citroën, l’approche est plus conventionnelle avec des moteurs essence (83 ch et 110 ch) et diesel (100ch). De l’hybride ? Cela n’est pas au programme pour le moment. Il s’agit là d’un avantage fort pour la Japonaise. Cela est d’autant plus vrai si l’usage que vous souhaitez lui réserver est majoritairement urbain. La plupart des grandes agglomérations commencent à chasser le diesel, et les consommations de la Yaris sont très réduites en ville (moins de 4 l/100 km selon la plupart des essais menés par la presse automobile). Du jamais vu.
La Citroën C3 plus abordable, la Yaris plus haut de gamme
Lorsque vient le moment de comparer les deux citadines sur le plan tarifaire, l’avantage revient évidemment à la voiture française. Plus agressive, la marque aux chevrons nécessite toutefois de passer par le catalogue des options pour disposer d’une dotation forte. À l’inverse, la Yaris embarque de série la climatisation, une caméra de recul, des feux antibrouillards et des systèmes de sécurité active. De quoi justifier un écart de prix de 2 000 €. Elle s’adresse à une clientèle qui dispose d’une enveloppe plus importante avec des prestations plus haut de gamme. Ultime argument, la Yaris peut se vanter d’être produite en France dans l’historique de Toyota à proximité de Valenciennes. Quant à la C3, elle arrive sur nos routes depuis l’usine slovaque de la marque.
Un reproche à la Yaris, sa boite de vitesse à variateur, moins agréable que la boîte automatique de la C3.