BMW Série 5 ou DS9 : quelle berline haut de gamme va vous faire craquer ?

Attendue en 2021, la DS9 va symboliser le luxe à la française. Sur ce segment historiquement délaissé par les constructeurs tricolores, elle va faire face à une concurrence forte venue notamment d’Allemagne. L’une de ses concurrentes directes porte un blason frappé de l’hélice : la BMW Série 5. Voici ce à quoi il faut s’attendre pour la confrontation qui se prépare.

BMW Série 5, DS9 : un pari esthétique différent

Commençons cette opposition directe entre la nouveauté DS9 et la BMW Série 5, tout juste restylée pour 2021. Nouveau modèle, la création de DS Automobiles va devoir se faire une place. Pour cela, il faut se construire une image. Alors le pari esthétique est osé. On retrouve notamment une calandre généreuse avec beaucoup de chrome et le logo qui trône fièrement.

Le dessin global de la face avant est anguleux, avec des projecteurs massifs et un capot imposant. Avec ses poignées de porte escamotables et un profil très statutaire, la DS9 se veut originale et se démarque de la Série 5, logiquement plus traditionnelle !

L’Allemande reprend les codes de la marque avec des haricots très larges sur la face avant et un dessin bien plus classique. Logique car la Série 5 est un véritable vaisseau amiral, porteuse d’un héritage.

BMW Série 5, DS9 : une vie à bord luxueuse

La DS9 veut incarner une idée du luxe à la française. Alors, à l’intérieur, un effort particulier a été fait, tant sur la présentation que sur la qualité des matériaux choisis. Les lignes sont soignées et l’équipement généreux. De la haute couture automobile, avec des codes empruntés à la joaillerie, et notamment une planche de bord dont la qualité de finition est proche de grandes marques de mobilier. L’instrumentation numérique est relayée sur un écran de 12 pouces tandis qu’un écran multimédia au centre possède la même taille. On apprécie le concours de l’horloger français BRM qui équipe la DS9. Du cuir et de l’Alcantara, de jolies surpiqûres et une ambiance haut de gamme, une vraie différence par rapport à ce que l’on voit dans la BMW.

Oui, la Série 5 est très agréable à bord mais elle possède une approche, encore une fois, plus classique et conservatrice. L’écran multimédia est légèrement plus petit (10 pouces) et on retrouve les codes d’une voiture plus sportive que luxueuse. On retrouve tout ce qui fait le succès de BMW depuis des années avec, évidemment, la partie centrale de l’habitacle légèrement orientée vers le conducteur pour distiller toutes les informations.

BMW Série 5, DS9 : un équipement pléthorique

D’un côté comme de l’autre, chaque constructeur mise énormément sur son modèle. Voilà qui explique la présence d’une dotation très riche. La DS9 fait encore peut-être un peu mieux que la Série 5 avec certains éléments peu fréquents pour la catégorie. C’est le cas notamment d’un système de vision nocturne, d’une suspension pilotée ou encore de sièges chauffants à l’arrière ! Oui, la DS9 se rapproche de la Série 7. Une astuce pour se démarquer de ses concurrentes directes.

En ce qui concerne les motorisations, on note là encore une différence fondamentale dans l’approche. Pas de diesel pour DS Automobiles. Uniquement un moteur essence Puretech 225 ch et trois déclinaisons hybrides rechargeables (225 ch, 250 ch, 360 ch). Bien entendu, chez BMW, si on fait désormais de la place à l’hybride rechargeable, impossible de faire l’impasse sur une gamme riche en essence et diesel. Alors, la Série 5 est proposée en version 520i 184 ch et 550i 530 ch, sans oublier toutes les variantes diesel 518d 150 ch, 520d 190 ch et 530d 286 ch. La Série 5 hybride rechargeable existe en deux versions, 530e 292 ch et 545e 394 ch.

Terminons cette confrontation en parlant des tarifs. Ils sont relativement voisins en entrée de gamme, avec des prix qui débutent légèrement au-dessus de 45 000 €. En revanche, sur les finitions les plus hautes, avantage à la DS9. Pour un budget de 70 000 €, il sera possible d’obtenir une version haute, tandis qu’il faudra allonger 10 000 € supplémentaires chez BMW. Un écart de prix important justifié notamment par un bloc moteur plus puissant mais qui n’est, à notre sens, pas compensé par l’équipement plus riche sur la française !