quelle routiere choisir
Crédit Photo : Peugeot International FCA Skoda Audi France

Le match des routières : A4, Giulia, Octavia ou 508, laquelle choisir ?

Audi A4, Alfa Romeo Giulia, Skoda Octavia ou Peugeot 508 : voilà quatre routières qui symbolisent chez chaque constructeur la voiture « vaisseau amiral », pensée pour tailler la route. Les A4 et Octavia capitalisent sur leur nom, elles qui sont présentes depuis des générations. La Giulia – encore jeune – est une italienne pleine de bonnes surprises. La 508 se présente, elle, comme une référence, une illustration du savoir-faire à la française. Voici les atouts et les limites de chacune.

L’Audi A4, le plaisir de conduire et le confort à bord

La première génération de la berline familiale d’Audi est apparue en 1994, prenant la relève de l’Audi 80. L’actuelle génération, baptisée B9, a eu le droit à un restylage en 2019. Sa force ? Être efficace dans tous les segments. Elle apporte un certain agrément de conduite et soigne également le confort des passagers.

Si vous avez la possibilité d’accéder à un modèle à transmission intégrale quattro, ce constat est d’autant plus vrai. Accessible tant en essence qu’en diesel (avec le TDI), l’Audi A4 n’est pour le moment pas équipée d’une déclinaison hybride rechargeable.

On le sait, le constructeur aux anneaux développe une gamme électrique et il faut donc se contenter d’une hybridation légère. Un petit point faible par les temps qui courent. En revanche, pour qui aime les voitures confortables et animées d’un comportement sportif, il est possible de s’orienter vers les versions musclées S4 et RS4… incontournables !

L’Alfa Romeo Giulia, le charme à l’italienne et l’originalité

Des quatre voitures que nous opposons aujourd’hui, la Giulia est de loin la plus originale. En effet, elle se démarque tout de suite par sa face avant et sa calandre qui ne peut pas masquer son noble blason. Si le style est bien là, et que la Giulia est aujourd’hui l’Alfa Romeo de référence, le comportement routier n’est pas à la hauteur.

Oui, la partie mécanique est bonne avec des blocs essence convaincants et notamment le 2,0 litres de 200 ch. Elle peut même être transcendée grâce au 2,9 litres V6 Quadrifoglio d’origine Ferrari. En revanche, elle s’avère difficile à mener. Elle est notamment peu communicative avec une direction qui manque de précision.

Sur le plan de l’habitabilité également elle déçoit. Originale, séduisante et permettant de ne pas avoir la même voiture que le voisin, la Giulia est à découvrir… mais reste encore largement perfectible. Faut-il attendre la prochaine génération ?

La Skoda Octavia, la référence des routières

Chez Skoda, on aime faire des voitures intelligentes depuis les origines. L’Octavia représente très bien cette volonté de toujours en offrir plus pour un prix réduit. Ce n’est pas un hasard si cette routière a depuis des années les faveurs des chauffeurs de taxi. Ils y voient une voiture agréable à mener, confortable pour les occupants, taillée pour les grands voyages.

En matière de présentation, cette génération fait toujours mieux. Oui, la marque est positionnée un cran en dessous de Volkswagen, mais tout à bord est soigné. Mieux, il est possible en plus des versions essence et diesel d’avoir accès à de l’hybride (léger ou rechargeable) avec deux ou quatre roues motrices. Polyvalente et personnalisable, elle se décline dans une version break Combi qui a tout de la voiture parfaite.

La Peugeot 508, du style et des prestations routières de premier ordre

Sur le plan esthétique, il faut reconnaître à Peugeot le superbe travail réalisé sur cette nouvelle génération de 508. Une routière qui a du style, c’est possible. Confortable, elle est aussi très convaincante par son comportement. Le travail de mise au point a été tel qu’il n’est pas nécessaire de faire la course aux moteurs les plus puissants pour qu’elle soit à l’aise en toutes circonstances. On remarque la présence de la suspension à amortissement variable et pilotée « Active Suspension Control » en série sur les versions essence.

Plus courte que la précédente génération, elle symbolise la montée en gamme du constructeur et apporte notamment une vie à bord totalement révolutionnée. On découvre par exemple une instrumentation numérique avec un écran généreux de 31 cm.

Disponible en version break SW, comme la plupart des concurrentes, la 508 va aussi très bientôt exister dans une version sportive PSE. De quoi venir chatouiller l’Audi S4 et affirmer la conquête du Lion.

 

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6 commentaires pour “Le match des routières : A4, Giulia, Octavia ou 508, laquelle choisir ?

  1. Bonjour
    Préalable: J’ai possédé Peugeot (3) , VW (1),FIAT( 2),OPEL(1),TOYOTA (1)
    Je possède actuellement un STELVIO Q4 2.2 Diesel 210 ch, la concession me prête une Giulia une journée quand je porte la mienne en révisions.
    C’est vrai que les places arrière sont justes, mais pas moins que la A4.
    Quant à la direction, j’avoue ne pas comprendre. Elle est très directe, celle du Stelvio aussi, j’aime bien. Où voyez vous le manque de précision? Quant à la tenue de route, elle est royale même avec la seule propulsion.
    Perfectible sans doute comme les autres auxquelles on trouve toujours un quelque chose si on cherche.
    je suis toujours surpris, de la part des journalistes auto, des critiques négatives envers cette marque, les italiennes en général d’ailleurs.
    Pas vu plus d’Alfa que d’Audi, BMW ou Mercédès ou VW en panne au bord de la route.
    52000Km, RAS.

  2. Propriétaire d’une Alfa Romeo Giulia, je ne peux que contredire votre article qui indique « une direction qui manque de précision »… alors que c’est un de ses points forts ! Je ne sais pas quel modèle vous avez essayé, mais ce n’était clairement pas le bon !

  3. Bonjour,
    mais vous l’avez vraiment conduite cette voiture ?
    « Si le style est bien là, et que la Giulia est aujourd’hui l’Alfa Romeo de référence, le comportement routier n’est pas à la hauteur.  »
    « En revanche, elle s’avère difficile à mener. Elle est notamment peu communicative avec une direction qui manque de précision. »
    Apparemment non…. Je vous conseille d’en conduire une pour vérifier.

  4. Je ne suis pas du tout d’accord avec vous . A croire que vous ne l’avez pas essayé. J’ai une GIULIA VELOCE qui a trois ans .J’ai même fait du circuit avec 120 tours à la ferté gaucher . Un vrai régal et mieux que BMW,AUDI ou autres MERCO, mais effectivement sous cotée et dévalorisée: Pourquoi !

  5. Bonjour
    effectivement, je confirme que vos commentaires sont en totale opposition avec les qualités de la Guilia…
    Pour conduire régulièrement des A4 et octavia, mais aussi des Guilia essence comme diesel, je vous confirme qu’en agrément de conduite, précision, tenue de route et dynamisme, la Guilia est un ton, voir deux tons au dessus !!
    Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de conduire cette nouvelle 508.

  6. Le seul problème de la Giulia est que c’est une Alfa-Romeo. Marque qui ne cultive ni la qualité de production ni la fiabilité de ses produits, aux prix des pièces détachées exorbitants, au SAV plus que moyen et au service client méprisant envers ces derniers. Après 100000km préparez la carte bleue! Ancien propriétaire d’une 147. Plus jamais Fiat.

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