L’interdiction des ventes de véhicules essence et diesel pourrait intervenir au Royaume-Uni dès 2035. En effet, le premier ministre Boris Johnson l’a clairement fait savoir, bien que cette annonce ne soit pour l’instant la base d’aucun engagement concret. Alors, simple prise de position politique ou véritable engagement qui va découler sur une loi ? Le mystère demeure.
Interdiction de la vente de voitures essence et diesel en 2035
C’est dans le cadre de la présentation de la COP 26 que le très médiatique chef du gouvernement conservateur a évoqué le possible retrait des véhicules essence et diesel en 2035. En effet, le Royaume-Uni vise zéro émission nette de gaz à effets de serre d’ici 2050. Pour y parvenir, une profonde mutation du parc automobile est indispensable. Le premier ministre veut faire de son pays un acteur majeur des grands changements devenus nécessaires.
À l’origine, c’est l’année 2040 qui sert de point de référence pour supprimer les voitures essence et diesel au Royaume-Uni. Il s’agit de 2025 pour la Norvège, 2030 pour le Danemark et 2040 pour la France. En voulant accélérer le programme de cinq ans, Boris Johnson lance un véritable pavé dans la mare. Un discours que certains n’hésitent pas à qualifier d’opportuniste. Car l’avancement du plan de bannissement des voitures thermiques, qui comprend désormais également les voitures hybrides et hybrides rechargeables, n’est pas du tout détaillé.
Alors, on retrouve d’un côté les industriels du secteur qui exigent plus de détails sur les intentions du premier ministre. De l’autre côté, l’O.N.G. The Climate Group, notamment, commente en expliquant qu’il est possible de faire encore mieux. Pour Greenpeace, il s’agit là d’un discours « pavé de bonnes intentions », mais il manque encore des actes concrets.
Un effet d’annonce qui ne tient pas compte du Brexit ?
L’annonce de l’interdiction des véhicules thermiques et hybrides dès 2035 est évidemment une tentative pour redorer le blason environnemental du pays. Boris Johnson, vivement critiqué pour son manque d’action et notamment sa méconnaissance du sujet du changement climatique, cherche à reprendre le leadership. Alors, une annonce fracassante fait mouche.
Cette annonce semble bien plus politique qu’écologique car elle ne tient pas compte de la réalité économique, pourtant difficile, que doit affronter le Royaume-Uni. Les conséquences concrètes du Brexit ne sont pas encore claires. Comment va évoluer l’industrie automobile anglaise si des tarifs douaniers élevés s’appliquent désormais avec l’Union Européenne ? Le fait de recentrer la vente de voitures neuves sur les technologies électriques et l’hydrogène peut-il relancer certains acteurs anglais, en dynamisant l’économie et en réduisant la dépendance aux pays producteurs de pétrole ? Les questions sont nombreuses, les réponses moins.
Pour rappel, la France est le premier pays à avoir inscrit dans la loi l’interdiction de la commercialisation des voitures à moteur thermique à compter de 2040. Tous les véhicules à carburant fossile, essence, diesel ou gaz naturel, sont concernés.
C’est une véritable bétise politique de plus ! le bilan carbonne d’un moteur électrique et pire que le fossile ! ou va t’on allez chercher les élément de fabrication des batteries ? que faite vous des pays en voies de développement ? Il y en a qui ne connaisse même pas l’électricité !!! il me semble que l,hydrogène ferait mieux l’affaire ! Les avions , les super tankers ? ce sera le retour aux grottes ! on va encore mettre la charrue avant les bœufs !