MG Midget cabriolet

Les années 60 : une décennie qui a marqué l’automobile

Fiat 500,  DS, Mini… et non, il ne s’agit pas des voitures de notre époque mais elles viennent tout droit des années 60. Le succès qu’elles ont connu à l’époque et une certaine nostalgie ont poussé nos concessionnaires à sortir la version 21ème siècle mais rien de tel que les originales !

Les années 60, une période révolutionnaire qui a connu les années Yéyé, Johnny Hallyday, Mai 68, Woodstock, la BeatleMania, Mai 68, le Printemps de Prague, le premier homme sur la lune  et aussi l’avènement d’une nouvelle ère de l’automobile. Le marché de l’automobile passe de 6,7 millions de voitures en circulation début 60 pour atteindre près de 14 millions dix ans plus tard. Les constructeurs de l’époque révolutionnent le design de leurs voitures et aussi les motorisations. La climatisation et l’autoradio relèvent encore du luxe à l’époque.  Une décennie qui a marqué l’automobile. On vous invite à remonter le temps et à retrouver les voitures d’antan qui ont fait les grandes heures des années 60.

La Peugeot 404

Premier succès des années 60, la Peugoet 404. Elle sort le 10 mai 1960, elle est la première berline française et aussi le premier coupé-cabriolet français de série équipé d’un moteur à injection. Elle sera commercialisée jusqu’en 1979. Elle fit les beaux jours de nombreuses familles françaises, elle est l’une des premières voitures familiales. Le design de cette voiture est signé du carrossier italien Pininfarina et elle était fabriquée à Sochaux.

L’Austin Mini

Elle est LE symbole de la voiture populaire des années 60. Son histoire ne s’est jamais vraiment terminée, la preuve, nous pouvons encore la croiser sur nos routes tant la version des années 60 que celle des années 2000. Quel que soit le modèle, le succès est toujours au rendez-vous. Conçue pour BMC par l’ingénieur Alec Issigonis, elle était fabriquée en Angleterre, près de Birmingham. Elle a d’abord été vendue sous différentes marques anglaises et italiennes avant de devenir sa propre marque en 1969. Légère, petite, avec une motorisation pas forcément puissante mais nerveuse, elle déborde de charme et de caractère. Elle devient un accessoire de mode, jeune et sexy. Un maxi coup de cœur garanti pour cette mini !

La Subaru 360

Elle est le premier modèle contruit par Subaru. Elle fait aussi partie des mini-modèles qui caractérisent cette décennie. Son design s’inspire de la coccinnelle de Volkswagen. Elle connaîtra une fin de carrière en 1971. Lancée en version 2 portes en 1958, elle a aussi connu une version break appelé Custom.

La Renault 4

Appelée aussi 4L, elle est la première traction de la marque au losange, originale avec son levier de vitesse au volant et un moteur de moins de 30 chevaux. Elle fut très populaire, tête des ventes entre 1962 et 1965, et elle fait encore le bonheur des collectionneurs et des nostalgiques. Avec la 4L, Renault met sur le marché la première application de la traction sur une voiture de tourisme.  Construite entre 1961 et 1992, on la retrouve dans plus de 28 pays. Haute de plafond, elle a séduit de nombreuses entreprises, les artisans et aussi les PTT, France Telecom, EDF et la gendarmerie. Dans cette voiture, nos gendarmes pouvaient conduire coiffés de leur képi. La 4L a aussi été faite en version fourgonnette

La Simca 1000

Le constructeur Simca sort sa petite auto en août 1961. Le second constructeur français de l’époque fait sensation avec la Simca 1000. Elle a été mise en chantier par Henri Théodore Pigozzi des suites de la crise qu’a provoqué la nationalisation du canal de Suez. Elle est sortie en version essence avec un moteur 4 cylindres avec une transmission à propulsion. Elle arbore une boîte à 4 rapports mais aussi l’une des premières semi-auto à 3 rapports. En mode rallye, elle se révèle aussi une vraie sportive.

L’Alfa Romeo Giulia

Dans les voitures sportives des années 60, Alfa Roméo sort la Giulia. C’est la première familiale sportive avec un moteur Alfa Romeo Aviation. Elle  et offre 5 vraies places et une boîte de vitesse à 5 rapports, assez rare pour l’époque. Elle séduit les brigades d’intervention des Autostrada qui vont se faire un plaisir de tester ses capacités et sa puissance lors des courses-poursuites.

La Facel Vega Facel II

Dans les années 60, on connaît l’avènement du moteur V8. La Facel Vega Facel II, voiture française produite par Facel-Vega entre 61 et 64, est équipé d’un V8 6,3L de Chrysler. Avec 390 chevaux sous le capot et une boîte automatique, la puissance affole le compteur pour atteindre 245 km/heure. Elle a été reconnue comme la plus belle voiture française d’après-guerre par la presse internationale et fut présentée au Salon de Paris en octobre 61 où son élégance à la française a marqué les esprits et fait rougir les italiens. Direction assistée, vitres teintées, système d’air conditionné et autoradio avec antenne télescopique électrique, elle se distingue aussi par son équipement luxueux pour l’époque. Forcément, le luxe a un coût, elle a été produite uniquement en 184 exemplaires.

La Ferrari 250 GTO

Avec sa 250 GTO, Ferrari sort une véritable voiture de courses qui fera la renommée de la marque italienne dans les compétitions automobiles. Elle bat des record dans le palmarès automobile et entre dans la légende Elle est considérée comme la quintessence des modèles Ferrari et en fait, encore aujourd’hui, un modèle très recherché.

La Renault Alpine A110

L’Alpine A110 reste l’un des modèles cultes de la marque. Voiture sportive développée par Jean Rédélé, elle est made in France, fabriquée à Dieppe entre 1962 et 1977. L’Alpine a été championne de rallye en 1971 et en 1973. En mode rallye, le moteur turbo peut aller jusqu’à 250 chevaux. Dans les années 60, elle fait sa renommée grâce à sa présence internationale sur les circuits. Elle existe aussi en coupé-cabriolet. Gagnant la majorité des épreuves en Europe, elle est la voiture de rallye la plus performante au début des années 70, début d’un historique unique dans le sport automobile face aux Porsche 911, Ford Escort Twin cam et Lancia Fulvia HF

L’AC Cobra

Voiture de sport anglo-américaine, elle abrite, elle aussi, un moteur V8 et fait grimper le compteur à plus de 260 km/h. Elle est produite entre 1962 et 1966 à environ 1000 exemplaires. La volonté du pilote Texan Carroll Shelby est de développer une voiture capable de battre les Ferrari GT. Autant dire qu’il n’avait pas de petites prétentions mais c’est ainsi que le mythe Cobra est né ! L’AC Cobra monte son potentiel sur les circuits américains. La version « Super Snake » de 1966  réalisée en deux exemplaires, reprendra son moteur de 427 c.i., mais gonflé à 800 chevaux à l’aide de deux compresseurs Paxton3. Une révolution pour l’époque !

L’Aston Martin DB5

Rendue célèbre grâce à James Bond, elle est le charme à l’anglaise, le luxe et,  voiture de l’agent 007 oblige, elle est aussi une petite sportive. Elle figure aux côtés du plus célèbre des agents secrets dans 7 films. La DB5 devint très vite la voiture de James Bond, grâce à sa présence dans Goldfinger, et connait un grand succès dans le monde. D’ailleurs, Aston Martin vendit une licence à Corgi Toys qui écoula plusieurs millions de modèles réduits.
Elle est produite en 1000 exemplaires entre 1963 et 1965 en berline, coupé et cabriolet. Il y aura même une série limitée break de chasse. La voiture affiche un DB pour David Brown qui racheta Aston Martin en 1947,  l’industriel anglais des modèles sportifs de luxe.

La Citroën DS 21 Pallas

En 1964, Citroën lance la finition Pallas de sa désormais célèbre DS. Une finition qui vient donner un côté plus luxueux et mieux équipé à la DS. Elle reprend le principe de la traction qui a fait la renommée de Citroën pendant de longues années, même encore après les années 60. Son long capot est prévu pour accueillir un moteur 6-cylindres. La DS fait fureur grâce à ces nombreuses innovations techniques qui la démarquent du monde de l’automobile de son époque en Europe : direction assistée, boîte de vitesses assistée à commande hydraulique, freinage assisté par des freins à disque à l’avant, pivot de direction dans l’axe des roues et, à partir de septembre 1967, phares pivotants, puis, à partir de septembre 1969 l’introduction de l’électronique (moteur à injection). La version du 21ème siècle a toujours autan séduit jusqu’à l’Elysée, en devenant un des véhicules du Président de la République.

 

La Daytona, la Fiat 500, La Camaro, la 504… La liste est tellement non exhaustive. Il est impossible de passer au crible tous les succès des années 60. En tout cas, une chose est sûre, cette décennie a transformé le marché de l’automobile et a laissé des marques indélébiles qui inspirent toujours aujourd’hui les constructeurs.

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